International
La Cour suprême américaine va examiner l'inéligibilité de Trump
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La Cour suprême américaine a accepté vendredi de se saisir de la question de l'inéligibilité de Donald Trump après que le Colorado a pris la décision inédite d'empêcher l'ex-président de figurer sur les bulletins de vote pour la primaire républicaine dans cet Etat.
S'impliquant directement dans un dossier hautement politique, la Cour suprême, à majorité conservatrice, a annoncé qu'elle examinerait cette affaire lors d'une audience le 8 février.
Tant qu'elle n'aura pas rendu son verdict, les bulletins devront encore inclure le nom de Donald Trump dans le Colorado comme dans le Maine, un autre Etat qui a pris une décision similaire.
L'ancien président, grand favori des primaires républicaines pour la présidentielle de novembre prochain, avait demandé mercredi à la haute cour de se saisir du dossier.
"J'espère bénéficier d'un traitement équitable", a réagi vendredi soir Donald Trump dans un discours depuis l'Iowa, où il bat campagne à quelques jours des caucus de cet Etat du centre du pays, qui ouvre ainsi le 15 janvier le bal des primaires.
Question brûlante
Dans deux décisions historiques fin décembre, la cour suprême du Colorado puis la secrétaire d'Etat du Maine ont pris la décision d'interdire Donald Trump d'y être candidat aux primaires républicaines.
Dans les deux Etats, des responsables ont estimé que le milliardaire républicain ne pouvait pas retourner à la Maison Blanche, jugeant que le républicain s'est livré lors de l'assaut du Capitole, en 2021, à des actes "d'insurrection" et qu'il est pour cette raison inéligible à la présidence, en vertu du 14ème amendement de la Constitution.
Cet amendement a été adopté après la guerre de Sécession américaine pour écarter des postes électifs les anciens dirigeants du sud esclavagiste. Il exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de "rébellion" ou d'"insurrection".
Cet amendement s'applique-t-il, dans ce contexte, à Donald Trump? C'est la question brûlante à laquelle la cour devra répondre.
"Première fois dans l'histoire"
De nombreuses procédures similaires à celle du Colorado ont été lancées dans différents Etats à travers le pays. Dans le Minnesota et le Michigan, des tribunaux ont décidé de maintenir Donald Trump sur les bulletins de vote.
La Cour suprême, institution qui tranche les grands débats de société aux Etats-Unis, a été largement remaniée par Donald Trump. Ce sont les six juges conservateurs et les trois juges progressistes qui constituent aujourd'hui la Cour qui devront trancher la question.
Selon Donald Trump et ses avocats, s'ils maintiennent la décision du Colorado, cela "marquera la première fois dans l'histoire des Etats-Unis que le système judiciaire empêche des électeurs de donner leur bulletin au principal candidat d'un grand parti à la présidentielle".
Selon eux, cette question relève seulement du pouvoir du Congrès.
Les avocats de M. Trump ont également argué dans leur requête mercredi que l'article 3 de cet amendement ne s'appliquait pas à lui en tant que président, que le 6 janvier n'était pas une "insurrection" et que le magnat n'avait "en aucune façon participé à une insurrection".
Agenda judiciaire chargé
Le 6 janvier 2021, des centaines de partisans de Donald Trump avaient violemment pris d'assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.
Donald Trump et ses plus fervents partisans contestent toujours, sans preuve, les résultats de l'élection de 2020 qui a placé au pouvoir le démocrate, candidat à sa réélection.
Le républicain a lui un agenda judiciaire très chargé pour 2024. Directement visé dans quatre affaires, il devra notamment répondre d'accusation fédérale sur sa tentative de renversement du résultat de l'élection 2020 lors d'un procès qui doit s'ouvrir début mars.
Fin décembre, la Cour suprême a refusé de se saisir en urgence d'une question liée à son immunité présidentielle dans ce dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort
La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.
Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.
Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.
Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.
Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.
Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.
Réflexion pour étendre le dispositif
Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.
Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.
Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".
Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Johan Manzambi et Simon Sohm buteurs
Johan Manzambi et Simon Sohm ont marqué jeudi soir en Coupe d'Europe. Freiburg l'a emporté 3-1 à Nice en Europa League, alors que la Fiorentina a perdu 2-1 à Mayence en Conference League.
Manzambi a initié le retournement de situation lors de la victoire à l'extérieur contre l'OGC Nice. Le Genevois a égalisé à 1-1 à la 29e après une erreur défensive des Français, avant que Vincenzo Grifo et Derry Scherhant ne portent le score à 3-1 avant la pause.
Simon Sohm a inscrit son premier but sous le maillot de la Viola. Le joueur de 24 ans, qui a quitté Parme l'été dernier pour la Toscane, a ouvert le score contre Mayence, où Silvan Widmer a été remplacé à la mi-temps. En deuxième période, les Allemands ont réussi à renverser la situation et à s'imposer 2-1 à domicile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
France: nouvelle étape dans la réhabilitation d'Alfred Dreyfus
La France a élevé jeudi Alfred Dreyfus au rang de général de brigade, une nouvelle étape dans la reconnaissance de ce qu'a subi ce capitaine juif condamné à tort en justice pour trahison en 1894 dans un pays où l'antisémitisme était très ancré.
Le Sénat français a adopté définitivement et à l'unanimité une loi de réhabilitation en ce sens, un texte de "réparation" et de "reconnaissance", malgré des réserves à droite et au centre.
"La Nation française élève, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade", dit ce texte voté à l'unanimité en juin à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement.
Cette loi "permet à la République de reconnaître son erreur, de reconnaître qu'un homme a été humilié", souligne le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.
"L'Affaire Dreyfus" avait déchiré l'opinion française pendant plus d'une décennie sur fond d'antisémitisme et de conspiration politico-militaire.
Accusé à tort d'avoir fourni à l'Allemagne - alors ennemi juré de la France - des renseignements militaires, le capitaine fut condamné le 22 décembre 1894 à la déportation à perpétuité. Entre cette date et sa réhabilitation officielle le 12 juillet 1906, Alfred Dreyfus aura connu deux procès, l'emprisonnement et le bagne sur l'île du Diable en Guyane.
Après sa réhabilitation, Alfred Dreyfus, réintégré comme commandant, demanda à voir sa carrière revalorisée, sans obtenir gain de cause, et quitta l'armée en 1907, avant de servir à nouveau pendant la Première Guerre mondiale.
La loi adoptée jeudi est une nouvelle étape sur un très long chemin de réhabilitation, après l'instauration d'une journée nationale de commémoration pour la reconnaissance de son innocence, chaque 12 juillet, annoncée l'été dernier par Emmanuel Macron.
Crainte d'"instrumentalisation"
Le président français n'a toutefois pas accédé aux appels à transférer les restes de Dreyfus au Panthéon à Paris, monument funéraire où sont inhumés des grands personnages de l'histoire contemporaine.
Malgré le soutien très large qu'elle a rassemblé, la proposition de loi avait suscité des réserves sur certains bancs, dans un contexte de progression des actes antisémites sur le territoire.
Les députés MoDem avaient ainsi craint une "instrumentalisation" de l'affaire à des fins politiques.
Ces objections, très minoritaires, ont été partagées au Sénat dans les rangs des Républicains (droite) et des centristes.
Antisémitisme
Quelque 646 actes antisémites ont été enregistrés en France de janvier à juin 2025, soit 27,5% de moins que sur la même période en 2024 mais ces chiffres sont toujours nettement supérieurs (+112,5%) à ceux enregistrés de janvier à juin 2023, soit avant le 7 octobre.
Le président de la commission des Forces armées, Cédric Perrin, s'est notamment dit "profondément gêné" par "l'opportunité" que ce texte représente pour "certaines formations politiques de s'acheter 'à bon compte' une virginité de façade en matière d'antisémitisme", a-t-il indiqué à l'AFP.
Il n'a pas participé au vote jeudi mais avait annoncé vouloir s'abstenir.
Emmanuel Macron lui-même avait émis quelques doutes face à l'initiative, en juillet, estimant que "la promotion dans les grades militaires" procédait de "circonstances avérées du temps présent", et que seul le président de la République était le "garant de l'application de cette règle". Tout en concédant que le Parlement serait "souverain".
Les descendants d'Alfred Dreyfus ont accueilli de leur côté très positivement cette loi. "C'est une reconnaissance de la valeur du soldat qu'il était, dans la continuité des travaux qui l'ont réhabilité non pas comme victime passive, mais comme héros", a pointé son arrière-petit-fils Michel Dreyfus.
"C'est un hommage vertueux, nécessaire mais probablement pas suffisant", appuie Anne-Cécile Lévy, arrière-petite-fille d'Alfred Dreyfus, qui continue d'espérer "une panthéonisation, en reconnaissance de toutes les valeurs qu'il incarne".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Turquie veut contraindre Ferrero à acheter ses noisettes
L'Autorité turque de la concurrence a ordonné jeudi au groupe italien Ferrero, qui produit entre autres la pâte à tartiner Nutella, d'acheter des noisettes turques en dépit de prix en très forte hausse cette année.
Ferrero se fournit traditionnellement en Turquie, premier exportateur mondial de noisettes, mais les prix y ont flambé après un épisode de gel tardif en avril puis un été très sec et anormalement chaud qui ont lourdement pesé sur les récoltes.
Selon des informations de presse, le géant italien envisageait de renoncer à s'approvisionner en Turquie cette année, les aléas climatiques ayant également affecté la qualité des noisettes.
L'Autorité turque a cependant annoncé jeudi dans un communiqué que "Ferrero devra acheter au moins 30'000 tonnes de noisettes en coque entre septembre et décembre 2025" aux producteurs turcs, qui accusent régulièrement le groupe italien de casser les prix.
Dans le cas contraire, des amendes journalières pourront être appliquées, précise-t-elle.
Interrogé par l'AFP, Ferrero n'a pas commenté cette annonce dans l'immédiat.
Selon l'Autorité turque de la concurrence, l'entreprise italienne est normalement soumise à une "obligation annuelle d'achat d'au moins 45'000 tonnes", ramenée à 30'000 tonnes cette année "compte tenu de la baisse des rendements et des problèmes de qualité constatés".
Cette obligation d'achat minimal fait suite à une enquête pour abus de position dominante contre Ferrero en Turquie, qui s'était conclue l'an passé par un accord entre l'Autorité de la concurrence turque et le groupe italien.
Un importateur européen de fruits secs s'exprimant sous couvert d'anonymat a affirmé à l'AFP que Ferrero avait engagé un bras de fer dès le début des récoltes en septembre avec les producteurs turcs, qui assurent d'après lui 95% des exportations vers l'Europe.
Selon cette source, les prix de la noisette blanchie turque ont doublé cette année sur le marché de gros européen, dépassant les 20 euros le kilo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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