International
Géants de la tech au ralenti à cause de l'inflation et des pénuries
Les géants des technologies caracolaient sur des sommets pendant la pandémie. Ils ont été rattrapés par l'inflation, les pénuries, la concurrence et les régulateurs, autant de défis qui vont marquer leur année 2022.
Google, Meta et Apple pour la Silicon Valley, Microsoft et Amazon, les voisins de Seattle, ont tous publié leurs résultats trimestriels cette semaine.
Leurs chiffres d'affaires de plusieurs dizaines de milliards de dollars restent impressionnants, et plus ou moins conformes aux attentes du marché. Mais la situation économique, liée à la crise sanitaire et à la guerre en Ukraine, pèse sur leur croissance et leurs perspectives.
Amazon a ainsi déçu les investisseurs avec des prévisions de vente plus faibles qu'espérées pour le trimestre en cours : entre 116 et 121 milliards de dollars, au lieu des 125 milliards escomptés par le consensus d'analystes FactSet.
Son directeur financier, Brian Olsavsky, a évalué jeudi à 6 milliards de dollars les coûts additionnels sur les trois premiers mois de l'année, dûs notamment à la perte de productivité, l'inflation et le coût de la main d'oeuvre - pendant la pandémie, le géant de la vente en ligne a doublé son personnel à 1,62 million d'employés dans le monde. Son action chutait d'environ 9% lors des échanges électroniques après la fermeture de la Bourse.
L'éperon TikTok
Apple a également vu sa croissance ralentir sur la période de janvier à mars, comme prévu. Son chiffre d'affaires trimestriel a atteint 97,2 milliards de dollars, en hausse de 9% sur un an. C'est la première fois depuis l'été 2020 qu'Apple affiche une croissance à un seul chiffre.
Le groupe de Cupertino est parvenu jusqu'ici à limiter les problèmes d'approvisionnement qui touchent tout le secteur de l'électronique, en particulier dans l'industrie des semi-conducteurs. Mais les perturbations engendrées par la résurgence de cas de coronavirus devraient le priver de 4 à 8 milliards de dollars de revenus pour le trimestre en cours, ont annoncé jeudi les dirigeants du groupe.
Pour Alphabet (Google, YouTube) et Meta (Facebook, Instagram), les deux leaders de la publicité en ligne, le contexte économique défavorable signifie que les annonceurs gèrent leur budget avec plus d'attention. Et nombre d'entre eux sont attirés par l'étoile TikTok, l'application de vidéos courtes, musicales et amusantes, ultra populaire auprès des jeunes.
Les deux entreprises californiennes ont assuré que leurs formats de vidéos courtes, copiés à TikTok, progressaient bien en matière d'audience, et qu'ils travaillaient activement à leur monétisation. Les "YouTube Shorts" génèrent désormais "plus de 30 milliards de vues quotidiennes, quatre fois plus qu'il y a un an", s'est félicité Sundar Pichai, le patron d'Alphabet.
"Notre transition vers les formats courts ne génère pas encore de revenus substantiels pour l'instant, mais nous sommes optimistes", a assuré Mark Zuckerberg, le fondateur de Meta. "Cela va prendre plusieurs années", a précisé Sheryl Sandberg, sa directrice des opérations.
"Gueule de bois post-pandémie"
On assiste possiblement à une "gueule de bois post-pandémie", d'après l'analyste Paul Verna de eMarketer. Les grandes sociétés technologiques "n'ont certes pas fait la fête, mais la crise sanitaire a énormément dopé leurs affaires", a-t-il expliqué. "Ce genre de croissance ne pouvait pas durer".
La maison mère de Google a réalisé un profit de 16,4 milliards de dollars au premier trimestre, 8% de moins qu'il y a un an. Meta, de son côté, a publié un bénéfice net meilleur qu'attendu, 7,47 milliards de dollars, mais en baisse de 21% sur un an.
Le géant des réseaux sociaux qui avait plongé en Bourse en début d'année après avoir perdu pour la première fois des utilisateurs sur Facebook, en a légèrement gagné cette fois-ci. Quelque 3,64 milliards de personnes dans le monde se servent d'au moins une des plateformes du groupe (Facebook, Instagram, Messenger, WhatsApp) tous les mois.
Nuage radieux
Un secteur d'activité résiste cependant aux contraintes actuelles, porté par les habitudes prises pendant la pandémie, du télétravail au divertissement et au shopping en ligne: le cloud.
Les recettes d'Azure, la plateforme d'informatique à distance de Microsoft, ont ainsi bondi de 46% sur un an, comme au trimestre précédent.
AWS, le service d'Amazon, a généré 18,4 milliards de dollars de revenus au premier trimestre (+36% sur un an). C'est le leader du secteur avec 33% des dépenses mondiales dans le cloud fin 2021, devant Microsoft (22%) et Google Cloud (9%), d'après le cabinet d'études Canalys.
Ces cinq groupes vont en outre devoir composer avec les lois européennes votées récemment, qui visent à encadrer les pratiques des leaders américains de la technologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le patron du Comité olympique russe présente sa démission
Patron du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov a annoncé mardi sa démission.
Selon lui, cette décision est censée "renforcer le mouvement olympique russe", dont les athlètes sont bannis des compétitions internationales en raison de l'offensive en Ukraine.
La Russie, mise au ban du sport mondial, a ainsi été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de 15 athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection stricte.
Les athlètes autorisés à concourir devaient notamment avoir montré qu'ils n'avaient pas soutenu l'intervention militaire russe en Ukraine et qu'ils n'appartenaient pas à un club sportif lié aux forces armées ou de sécurité, comme c'est parfois le cas en Russie.
"Les défis géopolitiques auxquels notre pays fait face rendent nécessaire une optimisation et une centralisation de la gestion des domaines clés, y compris du sport de haut niveau", a déclaré Stanislav Pozdniakov (51 ans) dans un communiqué pour justifier sa décision.
En poste depuis 2018, ce quadruple champion olympique d'escrime a assuré voir actuellement des "prémisses opportunes, notamment économiques, pour remplacer le leader et l'équipe" olympiques afin de "renforcer le mouvement olympique russe".
"Pour cette raison, le comité exécutif du Comité olympique russe, lors de sa prochaine réunion le 7 novembre, va soutenir, j'en suis sûr, ma proposition et fixer la date de l'élection du nouveau dirigeant", a-t-il conclu.
Russophobie dénoncée
Sous sa présidence, le Comité olympique russe a dénoncé à plusieurs reprises la soi-disant "russophobie" des autorités sportives internationales, en amont des JO de Paris.
Privés de leur drapeau et d'hymne dans la capitale française, de nombreux athlètes russes avaient choisi de renoncer aux compétitions, dénonçant des critères "discriminatoires".
Dans ce contexte, Moscou avait critiqué "le racisme et le néonazisme" du CIO dans un climat extrêmement tendu, l'organisation accusant en retour la Russie de "politiser le sport", en plein assaut des forces russes contre l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une nouvelle alliance mondiale contre l'apatridie lancée à Genève
La lutte contre l'apatridie a désormais un nouvel acteur international. Plus de 100 Etats, des ONG ou encore des organisations d'apatridies se trouvent dans une nouvelle alliance mondiale à Genève pour mettre un terme à ce problème.
Grâce à une campagne mondiale, environ 500'000 personnes ont pu obtenir ces dernières années une nationalité et les droits qui vont avec celle-ci. L'Alliance mondiale contre l'apatridie, lancée par le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Filippo Grandi, doit permettre d'aller plus loin encore.
"Nous avons obtenu de véritables avancées", estime celui-ci. Des améliorations ont été atteintes pour des communautés discriminées depuis des générations, ajoute-t-il. "Mais ce travail n'est pas terminé, nous devons garantir que chaque individu, partout dans le monde, ait une nationalité", insiste le Haut commissaire.
Les apatrides seront au centre du pilotage de cette alliance mondiale, a ajouté mardi l'agence onusienne. Le Turkménistan a annoncé dans le cadre du conseil exécutif du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) qu'il avait résolu tous les cas identifiés d'apatridie sur son territoire.
La nouvelle alliance va démarrer ses activités encore dans les prochaines semaines. Le HCR accueillera le secrétariat de cette entité. M. Grandi demande aux autres Etats de rejoindre cette coalition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ericsson renoue avec un bénéfice net au 3e trimestre
L'équipementier suédois Ericsson a renoué avec un bénéfice net au troisième trimestre, à 3,9 milliards de couronnes (322 millions de francs), et enregistré un recul de 4% de son chiffre d'affaires, a-t-il annoncé mardi.
Le groupe suédois avait enregistré une forte perte de 30,5 milliards de couronnes il y a un an, ayant dû déprécier dans ses comptes la valeur du spécialiste américain Vonage.
"Nos résultats du troisième trimestre témoignent de nos progrès, avec une forte augmentation de la marge brute et du flux de trésorerie disponible, grâce à notre discipline commerciale et à nos mesures d'efficacité opérationnelle", a estimé le PDG d'Ericsson, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.
Le chiffre d'affaires au troisième trimestre a atteint 61,8 milliards de couronnes, marqué par une "forte croissance" en Amérique du Nord, où le groupe a gagné un important contrat avec AT&T, tandis que les autres zones géographiques sont en recul, a-t-il précisé dans un communiqué.
A périmètre égal, les ventes ont reculé de 1% au troisième trimestre.
Les ventes des équipementiers sont regardées de près par les analystes, en quête de signe d'une reprise du marché des équipements de télécoms, marqué par un freinage des investissements des opérateurs dans les marchés matures et un ralentissement de la croissance en Inde.
"Nous percevons des signes que le marché global se stabilise et que l'Amérique du Nord, qui est un marché d'adoption précoce, renoue avec la croissance", a estimé le patron d'Ericsson.
Les ventes du groupe suédois sont légèrement supérieures aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui anticipaient un chiffre d'affaires de 61,5 milliards de couronnes, tout comme le bénéfice net qui était attendu à 3,8 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La hausse continue de la dette publique mondiale inquiète le FMI
La dette publique mondiale devrait continuer à augmenter et atteindre 100'000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, soit 93% du PIB mondial, s'est inquiété mardi le Fonds monétaire international (FMI).
En termes de pourcentage, il n'y a pas de hausse, l'endettement public ayant déjà atteint 93% en 2023, mais il augmente en valeur et surtout la tendance n'est pas en voie de s'inverser, regrette le Fonds dans son rapport de suivi des finances publiques (Fiscal monitor), qui prévoit un ratio de 100% d'ici la fin de la décennie.
A titre de comparaison, la dette privée des ménages et des entreprises privées non financières représentait fin 2023 146% du PIB mondial, selon les données de l'institution.
"Il y a de bonnes raisons de penser que la situation est même pire qu'attendu", a souligné Era Dabla-Norris, directrice adjointe du département affaires budgétaires au FMI, à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.
"L'expérience nous rappelle que les projections de l'endettement ont tendance à être trop optimistes, soit parce que les gouvernements le sont concernant leurs prévisions de croissance, soit parce que les réformes budgétaires ne sont jamais totalement réalisées", a-t-elle détaillé.
Si les États ont d'ores et déjà annoncé des ajustements budgétaires, ils ne permettraient pas nécessairement de stabiliser la dette publique et encore moins la réduire, quand bien même ils seraient intégralement réalisés.
En cause, le fait que certaines des grandes économies, au premier rang desquelles les États-Unis et la Chine, voient leur dette continuer à progresser et ne montrent aucun signe d'inversement de la courbe.
Afin de permettre un réel repli de la dette publique, un ajustement de 3,8% de PIB serait nécessaire chaque année d'ici la fin de la décennie, contre 1% envisagé jusqu'ici.
Mais une baisse importante des dépenses publiques, mal calibrée, pourrait avoir un impact majeur sur la croissance des pays, avec à la clé une augmentation des inégalités et une hausse du ratio d'endettement.
Le FMI a rappelé à de multiples reprises la nécessité pour les États de reconstituer des marges budgétaires, mises à mal par l'enchaînement des crises depuis la pandémie de Covid-19, précisément pour être en mesure de faire face à celles à venir.
Il reconnaît dans le même temps la nécessité pour les États d'investir massivement afin de lutter contre le réchauffement climatique et adapter les sociétés aux conséquences d'ores et déjà visibles qu'il provoque.
Mais la hausse des taux d'intérêt ces trois dernières années à mis a mal les finances publiques de nombreux pays en augmentant le coût de leurs emprunts.
Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays sont actuellement en situation de crise de la dette ou proche de l'être, notamment du fait d'une hausse significative du service de leur dette.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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