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Coronavirus

La deuxième vague de Covid-19 "est arrivée"

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Le terme de "deuxième vague" a été officiellement employé dimanche en Autriche. (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Redoutée dans le monde entier, la deuxième vague de la pandémie due au nouveau coronavirus a pris de la consistance dimanche. Le terme a été officiellement employé en Autriche et Israël a décidé de se confiner à nouveau.

En Israël, le taux d'infection dans le pays est à la hausse avec actuellement 153'217 cas de Covid-19, dont 1103 décès, pour une population de neuf millions d'habitants.

Selon les données collectées par l'AFP, l'Etat hébreu est le deuxième pays au monde ayant enregistré le plus de cas de nouveau coronavirus par habitant au cours des deux dernières semaines après Bahreïn. Il est du coup devenu dimanche soir le premier pays fortement affecté par le coronavirus à réimposer un confinement national, d'au moins trois semaines.

Le confinement entrera en vigueur à partir de vendredi pour la fête de Rosh Hashana, le Nouvel an juif, se poursuivra pendant Yom Kippour et se terminera au dernier jour de Soukkot, vers le 9 octobre, ont précisé les autorités.

Un nouveau confinement, du moins partiel, entre également en vigueur lundi à Djakarta, la capitale indonésienne étant en proie à une forte aggravation de l'épidémie trois mois après la levée des restrictions.

"Règle des six" en Angleterre

La deuxième vague déferle aussi au Royaume-Uni: plus de 3500 nouveaux cas du Covid-19 avaient été enregistrés dans le pays vendredi, selon les chiffres du gouvernement, soit le pire bilan quotidien depuis le 17 mai. Et le taux de reproduction (dit "R") se situe désormais entre 1 et 1,2, soit au-dessus du niveau entraînant une accélération des contaminations.

A partir de ce lundi, il est interdit de se réunir à plus de six personnes issues de foyers différents en Angleterre, mais pas dans les autres provinces du Royaume-Uni. Cette restriction s'applique à l'intérieur comme à l'extérieur, à l'exception des écoles, lieux de travail, des mariages ou funérailles.

Mardi, ce sont toutes les rencontres entre amis ou familles qui seront interdites à Birmingham, la deuxième ville la plus peuplée du Royaume-Uni, selon une décision des autorités locales. Les habitants peuvent toujours se rendre dans les cafés, restaurants ou magasins mais ne peuvent rencontrer d'autres personnes de foyers différents.

Une réalité en Autriche

"Deuxième vague", l'expression était toujours employée pour la craindre. Elle est devenue réalité, selon le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui a déclaré dimanche que son pays était "au début de la deuxième vague" et que le nombre de nouveaux cas devrait bientôt dépasser les mille par jour.

Il a appelé la population à respecter strictement les mesures anti-virus et à réduire les contacts. A partir de lundi, les masques, déjà obligatoires dans les supermarchés et les transports, le seront dans tous les magasins et tous les bâtiments publics autrichiens.

Même inquiétude en République tchèque, qui a recensé pour la troisième journée consécutive un record d'infections samedi, avec 1541 nouveaux cas, selon le ministère de la santé. Ce pays de 10,7 millions d'habitants est désormais un des trois Etats membres de l'Union européenne où la progression quotidienne du virus est la plus rapide, après la France et l'Italie. Ces deux derniers pays effectuent cependant deux fois plus de tests de dépistage.

La pandémie a fait au moins 921'097 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie à la fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP dimanche. Plus de 28'819'490 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués, dont au moins 19'133'300 sont aujourd'hui considérés comme guéris.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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