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Ni avortement ni mariage gay, décide le président Bukele

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Nayib Bukele, 40 ans, au pouvoir depuis 2019, bénéficie d'une très forte popularité après avoir bousculé les partis traditionnels (Archives). (© KEYSTONE/AP/Salvador Melendez)

Le président du Salvador Nayib Bukele a refusé vendredi toute réforme de la Constitution qui permettrait l'avortement thérapeutique ou le mariage entre homosexuels.

"J'ai décidé, pour qu'il ne subsiste aucun doute, de ne proposer aucune réforme d'aucune sorte à aucun article (de la Constitution) qui ait à voir avec le droit à la vie (depuis le moment de la conception), avec le mariage (homosexuel) ou avec l'euthanasie", a-t-il déclaré sur sa page Facebook.

M. Bukele a reçu jeudi le projet de réforme de la Constitution élaboré à sa demande par le vice-président Félix Ulloa. Le chef de l'Etat a décidé de retirer du texte la référence au mariage entre "conjoints" qui remplaçait le mariage entre "un homme et une femme", comme cela est mentionné dans la Constitution en vigueur.

De même, il a rejeté le passage qui reconnaît "le droit à la vie, aussi bien de l'enfant à naître que de la mère enceinte", ce qui ouvrait la voie à l'avortement thérapeutique lorsque la vie de la mère est en danger.

Le code pénal salvadorien interdit l'avortement dans tous les cas et prévoit des peines allant jusqu'à huit ans de prison. Cependant, les procureurs et les juges classent les cas d'avortement, y compris involontaire, comme "homicide aggravé", passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 50 ans de prison.

Forte popularité

En revanche, le président n'a pas manifesté d'opposition à la prolongation du mandat présidentiel de cinq à six ans, à partir de la prochaine élection en 2027. M. Bukele pourrait se présenter à ce scrutin grâce à un arrêt récent des juges constitutionnels qui bouleverse la règle jusqu'ici en vigueur qui interdisait à un président de briguer un deuxième mandat consécutif.

Dimanche, la Conférence épiscopale du Salvador (Cedes) avait stigmatisé les réformes envisagées touchant à l'avortement, l'euthanasie ou le mariage entre personnes du même sexe. Nayib Bukele, 40 ans, au pouvoir depuis 2019, bénéficie d'une très forte popularité après avoir bousculé les partis traditionnels qui dominaient la politique salvadorienne depuis 30 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Hamas prêt à libérer des otages à Gaza "selon le calendrier" prévu

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Des centaines de milliers de déplacés ont déjà pu regagner le nord du territoire, une région très densément peuplée avant la guerre où les combats ont été les plus destructeurs, pour retrouver leurs maisons en ruines. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le Hamas s'est dit prêt jeudi à appliquer l'accord de trêve avec Israël et libérer des otages "selon le calendrier" prévu. Cela laisse présager un nouvel échange d'otages contre des prisonniers palestiniens samedi, après plusieurs jours d'incertitude.

La télévision Extra News, proche de l'Etat égyptien, a affirmé que la médiation menée par l'Egypte et le Qatar avait permis de "surmonter les obstacles" qui mettaient en danger le cessez-le-feu, et que les deux camps étaient désormais engagés à mettre en oeuvre pleinement l'accord.

La trêve a été mise à rude épreuve ces derniers jours et mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti que les combats pourraient reprendre si les otages retenus à Gaza n'étaient pas libérés samedi.

Sa menace faisait écho à celle du nouveau président américain Donald Trump, qui avait déclaré que "l'enfer" se déchaînerait si le Hamas ne libérait pas "tous" les otages israéliens d'ici samedi.

Le Hamas avait menacé de bloquer ces libérations en accusant Israël de plusieurs violations de l'accord, notamment d'entraver l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire en ruines.

Jeudi, le mouvement islamiste palestinien a confirmé "la poursuite de la mise en oeuvre de l'accord", "y compris l'échange de prisonniers conformément au calendrier prévu".

Bulldozers attendant à la frontière

Selon des images tournées par l'AFP, des dizaines de bulldozers et de semi-remorques transportant des préfabriqués attendaient au poste-frontière de Rafah de pouvoir entrer à Gaza depuis l'Egypte.

Israël a cependant affirmé qu'aucun "équipement lourd" n'était autorisé à traverser ce poste-frontière, réservé aux évacuations médicales selon l'accord de cessez-le-feu, tandis que l'aide humanitaire transite par le poste de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza.

Suite incertaine

La trêve, en place depuis le 19 janvier pour une durée initiale de 42 jours, a permis jusqu'à présent un arrêt des combats après 15 mois de guerre et cinq échanges d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël.

Mais la suite reste incertaine, alors que les négociations sur la deuxième phase, qui devrait prendre effet début mars, n'ont toujours pas commencé.

Selon des sources palestiniennes, les médiateurs ont obtenu jeudi une "promesse israélienne de mettre en oeuvre les dispositions du protocole humanitaire" de l'accord, qui devrait permettre, une fois confirmée, l'entrée à Gaza "de pré-fabriqués, de tentes, de carburant, d'équipement lourd, de médicaments, de matériaux de rénovation des hôpitaux".

"Enfer insupportable"

Au pied des façades d'immeubles squelettiques, entre les débris de munitions et les flaques d'eau boueuse, des habitants du territoire voulaient croire au maintien de la trêve.

"A mon avis, la guerre ne va pas reprendre, car personne n'y a intérêt", a affirmé à l'AFP Abdul-Nasser Abu al-Omrain, en estimant que les menaces du Hamas n'étaient "qu'une manoeuvre pour faire pression sur Israël afin de permettre l'entrée d'aide, de carburant et de tentes".

"Les choses vont de nouveau avancer dans la bonne direction, et les otages israéliens seront libérés", a-t-il ajouté.

Des centaines de milliers de déplacés ont déjà pu regagner le nord du territoire, une région très densément peuplée avant la guerre où les combats ont été les plus destructeurs, pour retrouver leurs maisons en ruines. Mais pour Abdul-Nasser Abu al-Omrain, "Gaza est devenu un enfer insupportable, et nous ne pouvons pas y vivre".

"Marches de solidarité"

Donald Trump avait soulevé la semaine dernière un tollé international, notamment dans les pays arabes, en annonçant un plan prévoyant de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses 2,4 millions d'habitants vers l'Egypte ou la Jordanie, afin de reconstruire le territoire.

Le Hamas a appelé à des "marches de solidarité" à travers le monde en fin de semaine pour protester contre ce projet, salué par Israël.

Plus de 48'000 morts

Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont été libérés, sur un total de 33 otages et 1900 détenus devant l'être d'ici début mars.

Sur 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l'armée israélienne.

La deuxième phase de la trêve est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza, estimée par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.

L'offensive israélienne à Gaza a fait au moins 48'222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'avocate de Luis Rubiales demande la relaxe

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L'avocate de Luis Rubiales (ici en 2023) a demandé sa relaxe pure et simple (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

L'avocate de Luis Rubiales a demandé la relaxe pure et simple de l'ex-patron du football espagnol lors de son procès pour agression sexuelle et coercition à l'encontre de la joueuse Jenni Hermoso.

Hermoso accuse Rubiales d'un baiser non consenti en 2023. Dans ses conclusions, Me Olga Tabau Martínez a affirmé qu'il y avait eu "consentement" et que la conduite de son client, tout en étant "inappropriée", ne pouvait être considérée comme "criminelle".

Lors de ses réquisitions jeudi, la procureure avait confirmé les peines réclamées contre l'ancien président de la Fédération espagnole (RFEF) avant le procès: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour coercition.

La magistrate avait aussi confirmé ses réquisitions à l'encontre des coaccusés de Luis Rubiales: l'ancien sélectionneur de la "Roja" féminine Jorge Vilda et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, contre qui elle a demandé un an et demi de prison pour les pressions.

L'avocate de M. Rubiales a estimé jeudi que "des preuves" montraient qu'il y avait bien eu un consentement de Jenni Hermoso. La première est une vidéo réalisée par la joueuse dans les vestiaires juste après le baiser. "On y voit de la bonne humeur, de la joie, une certaine euphorie" de la part de Jenni Hermoso, qui, de plus, "boit du champagne", a fait valoir l'avocate.

"Un comportement très peu cohérent avec cette souffrance dans laquelle tombent immédiatement" les victimes d'agressions sexuelles, a défendu Mme Tabau Martínez.

Un second élément est l'évaluation d'un expert en lecture labiale, qui avait assuré que M. Rubiales avait bien demandé à la joueuse s'il pouvait lui faire "un petit baiser" avant de l'embrasser. Cet expert avait toutefois précisé ne pas pouvoir confirmer si la joueuse avait répondu.

Fin du procès vendredi?

Le procès se poursuivra vendredi, avec les plaidoiries des avocats des trois co-accusés de M. Rubiales et les dernières prises de parole des accusés. "Nous verrons si nous pouvons terminer demain (vendredi)", a commenté le juge, qui n'exclut donc pas que le procès ne s'achève que la semaine prochaine.

Le jugement sera ensuite mis en délibéré et pourrait ne pas être rendu avant plusieurs semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Forte mobilisation à Bruxelles contre les projets de Bart De Wever

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C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement. (© KEYSTONE/AP/Marius Burgelman)

Une marée humaine, 60'000 personnes selon la police, a défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement du conservateur Bart De Wever. Le projet de supprimer les départs à la retraite anticipés est particulièrement critiqué.

C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement, qui hérite des commandes d'un pays ciblé par une procédure de l'Union européenne pour déficit excessif et entend tailler dans les dépenses publiques.

"On n'est pas des citrons", "arrêtez de nous plumer", "taxer les riches c'est pour quand?": les pancartes dans le cortège reflétaient la crainte d'un allongement du temps d'activité sans gain de pouvoir d'achat, et d'un accroissement des inégalités.

"Les mesures suggérées dans l'accord de gouvernement sont totalement inadmissibles", a déclaré à l'AFP William, un militaire de 45 ans, en colère contre la perspective de devoir travailler jusqu'à 67 ans et non 56 comme prévu.

"J'en reprends pour dix ans de plus et on ne nous explique pas comment on va aller jusqu'à 67 ans", a-t-il grincé.

Fin des régimes spéciaux

Militaires, enseignants, cheminots, policiers ou encore pompiers, venus manifester en nombre, sont concernés par ce projet de suppression des régimes spéciaux de retraite.

En outre, un nouveau mode de calcul des pensions prévoit de ne plus tenir compte des interruptions de carrière, ce qui est perçu comme une mesure pénalisant surtout les femmes.

"On ne s'attendait pas à de telles horreurs" dans l'accord de coalition, a lâché l'ancienne ministre (PS) de la Défense Ludivine Dedonder, venue soutenir les militaires, en congés pour pouvoir défiler.

La mobilisation, à l'appel des trois grands syndicats - chrétien, socialiste et libéral -, était deux fois plus importante que le 13 janvier, quand 30'000 personnes avaient défilé à Bruxelles pour la défense des services publics et des retraites.

Conséquence de la grève: le pays fonctionnait au ralenti, avec des transports en commun fortement perturbés, et des avions cloués au sol faute de contrôle aérien.

"Un col hors catégorie"

"Le trafic aérien est impossible au-dessus de la Belgique (...) tous nos vols sont annulés entre 6H45 et 22H15", a averti Brussels Airport, la société exploitant l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays.

A la tête d'une coalition avec la droite francophone en principal allié, le nouveau Premier ministre Bart De Wever, homme fort de la politique en Flandre depuis vingt ans, a présenté la situation budgétaire belge comme "la pire du monde occidental". Le déficit public est attendu pour 2024 à 4,6% du PIB.

Il s'est dit convaincu que ses réformes permettront enfin à la Belgique de "rejoindre le peloton des pays sains de l'Europe", quitte à exiger de lourds efforts.

"Le voyage qui nous attend n'a rien d'une promenade de santé, il est plutôt de l'ordre d'un col hors catégorie", a-t-il lancé la semaine dernière devant les députés.

"Brutalité sociale"

En face, les accusations d'"atteinte aux droits", de "mépris", voire de "brutalité sociale" fusent de la part des trois grands syndicats, dont l'appel à manifester, antérieur à l'accord de coalition, a été relayé par des organisations pointant aussi du doigt le durcissement de la politique de l'asile.

La Ligue des droits humains a fustigé "une extrême-droitisation des politiques migratoires en Belgique", en référence à la volonté de restreindre le regroupement familial et l'accès aux allocations sociales pour les demandeurs d'asile.

Dans le collimateur des syndicats, rejoints par le Parti socialiste francophone désormais dans l'opposition, figure aussi la limitation à deux ans des allocations chômage.

Cette réforme phare envisagée par la coalition De Wever est vue au sud du pays comme une mesure "anti-Wallons", la Wallonie (sud) étant davantage frappée par le chômage (7,5% au 3e trimestre 2024 contre 4,3% en Flandre).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Parlement européen pour sanctionner des dirigeants géorgiens

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Dans une résolution adoptée jeudi par 400 voix pour (63 voix contre), le Parlement européen indique qu'il considère la pro-occidentale Salomé Zourabichvili, comme "la présidente légitime de la Géorgie" et "ne reconnaît pas les autorités autoproclamées du Rêve géorgien". (© KEYSTONE/AP/Zurab Tsertsvadze)

Le Parlement européen ne reconnaît aucune légitimité au parti au pouvoir en Géorgie, le Rêve Géorgien. Il appelle l'Union européenne à imposer des sanctions contre plusieurs dirigeants géorgiens dont le Premier ministre Irakli Kobakhidzé.

Dans une résolution adoptée jeudi par 400 voix pour (63 voix contre), le Parlement européen indique qu'il considère la pro-occidentale Salomé Zourabichvili, comme "la présidente légitime de la Géorgie" et "ne reconnaît pas les autorités autoproclamées du Rêve géorgien".

Il se déclare "profondément préoccupé par l'influence grandissante de la Russie en Géorgie ainsi que par les agissements du gouvernement du parti du Rêve géorgien".

Négociations avec l'UE suspendues

L'ex-république soviétique connaît des troubles depuis que le parti au pouvoir a revendiqué la victoire aux législatives du 26 octobre - jugées truquées par l'opposition - et que le gouvernement a décidé de suspendre jusqu'en 2028 toute négociation d'adhésion à l'UE.

Les eurodéputés demandent au Conseil et aux Etats membres de l'UE "d'imposer des sanctions personnelles immédiates et ciblées à Bidzina Ivanichvili", milliardaire qui contrôle de facto le parti Rêve géorgien au pouvoir depuis 2012, et de "geler tous ses avoirs dans l'Union".

"Recul démocratique"

Il demande en outre de sanctionner les "dirigeants politiques géorgiens responsables du recul démocratique, des fraudes électorales, des violations des droits humains et des persécutions des opposants et militants politiques", citant notamment le Premier ministre Irakli Kobakhidzé, le ministre de l'Intérieur Vakhtang Gomelauri et le maire de Tbilissi, Kakha Kaladze.

La plupart des pays de l'UE s'inquiètent de la situation en Géorgie et veulent faire pression sur le gouvernement de ce pays, y compris par le biais de sanctions ciblées. Mais une décision visant à sanctionner les dirigeants géorgiens doit être prise à l'unanimité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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