International
La rencontre entre Borne et l'intersyndicale tourne court
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Après des semaines d'une mobilisation inédite en France, la rencontre très attendue entre la Première ministre Elisabeth Borne et les syndicats pour tenter de sortir de la crise sociale autour des retraites a tourné court mercredi et s'est soldée par un "échec".
Le gouvernement, qui a fait adopter cette réforme le 16 mars sans passer par un vote à l'Assemblée nationale, espérait renouer le fil du dialogue tandis que les syndicats avaient prévenu qu'ils continueraient de réclamer le retrait de ce texte voulu par le président Emmanuel Macron, qui relève de 62 à 64 ans l'âge de départ à la retraite.
"64 c'est non !", lui a répondu une large banderole installée au sommet de l'Arc de Triomphe à Paris, à l'appel du syndicat CGT, à la veille d'une 11ème journée de mobilisation.
Et l'échange à l'hôtel Matignon, bureaux de la cheffe du gouvernement, a été bref : la rencontre avec Elisabeth Borne, la première depuis le début en janvier d'une vaste mobilisation contre la réforme, a duré moins d'une heure et s'est conclue par un "échec", selon les huit organisations regroupées en intersyndicale.
Le retrait ou rien
"Nous avons redit à la Première ministre qu'il ne saurait y avoir d'autre issue démocratique que le retrait du texte. La Première ministre a répondu qu'elle souhaitait maintenir son texte, une décision grave", a déclaré le président du syndicat de la CFTC, Cyril Chabanier, au nom de l'intersyndicale.
Les syndicalistes avaient prévenu qu'ils quitteraient la réunion si Elisabeth Borne refusait de parler du recul de l'âge de départ, la mesure-phare de cette réforme qui alimente la colère depuis plusieurs semaines en France et qui sera au coeur d'une 11e journée de mobilisation prévue jeudi.
La Première ministre, qui recevait les organisations à Matignon pour la première fois depuis le 10 janvier, avait promis d'être "à l'écoute de tous les sujets", en dépit de "points de désaccord", et espérait pouvoir aborder d'autres réformes à venir, notamment sur la pénibilité au travail ou le partage des richesses.
"Nous refusons de tourner la page et d'ouvrir, comme le propose le gouvernement, d'autres séquences de concertation", lui a répondu l'intersyndicale mercredi.
A l'issue de la réunion, Mme Borne a convenu que les "désaccords sur l'âge" n'avaient pas permis de discuter "de façon approfondie" avec les syndicats, mais elle a toutefois salué une "étape importante" et pris l'engagement de ne "pas d'avancer sans les partenaires sociaux" sur d'autres chantiers à venir.
Nouvelle journée d'action
Chacun campe donc sur sa position à la veille d'une nouvelle journée d'action dans le pays qui devrait se traduire par de nouvelles perturbations dans certains secteurs-clés de l'économie et dans les écoles et lycées.
Le trafic sera cependant "quasi normal" pour le métro parisien jeudi pour cette 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, à l'exception de quelques lignes de métro, a annoncé mercredi la régie des transports parisiens RATP.
L'exécutif mise sur la fatigue des manifestants alors que les vacances de printemps débutent le 8 avril. A l'inverse, les syndicats entendent jeudi "montrer que la mobilisation est toujours puissante".
Depuis fin janvier, cette réforme très impopulaire selon les enquêtes d'opinion a généré en France une mobilisation quasi hebdomadaire inédite, poussant dans la rue jusqu'à 1,3 million de personnes le 7 mars (selon les autorités).
Et ces manifestations ont connu un regain de tensions après l'adoption sans vote de la réforme au Parlement, via l'article 49.3 de la Constitution, qui symbolise selon l'opposition de gauche et certains syndicats une crise bien plus profonde.
"Déni de réalité"
Chef de file du parti de gauche radicale LFI, Jean-Luc Mélenchon a ainsi accusé la Première ministre de se "mur(er) dans le déni de réalité" et de transformer, par son "obstination", "une crise sociale en crise politique".
L'entourage d'Emmanuel Macron, en visite actuellement en Chine, a toutefois récusé toute "crise démocratique" dans le pays. "Qu'un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s'appelle pas une crise démocratique", a dit un de ses proches.
Syndicats et gouvernement ont désormais les yeux tournés vers le Conseil constitutionnel qui dira le 14 avril si cette réforme est conforme à la loi fondamentale française.
Les Sages se prononceront également ce jour-là sur la validité d'un texte déposé par l'opposition de gauche qui pourrait ouvrir la voie à un référendum sur les retraites.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole
Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.
"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.
Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.
"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.
"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.
"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.
De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.
Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.
L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Odermatt vise un 6e succès en géant à Alta Badia
Le marathon italien se poursuit pour Marco Odermatt. Après les trois courses de vitesse de Val Gardena, le Nidwaldien retrouve dimanche l'un de ses terrains de jeu favori avec le géant d'Alta Badia.
Marco Odermatt est même quasiment intouchable dans la station des Dolomites. Il y a fêté cinq de ses 28 succès obtenus en géant sur le front de la Coupe du monde, et reste sur quatre victoires consécutives: une en 2022 - au lendemain d'une 3e place -, deux en 2023 et une en 2024.
Le Nidwaldien, qui s'était également imposé à Alta Badia en 2021 dans sa discipline fétiche, pointe déjà en tête de la Coupe du monde de la spécialité malgré son élimination à Copper Mountain. Vainqueur à Sölden et à Beaver Creek, il reste sur une troisième place à Val d'Isère où Swiss-Ski avait signé un fameux triplé.
Vainqueur pour la première fois de l'hiver dans la station française, Loïc Meillard espère quant à lui confirmer son retour au tout premier plan. Le skieur d'Hérémence est toujours en quête d'un premier podium en géant à Alta Badia. Deuxième à Val d'Isère, Luca Aerni skiera quant à lui sans trop de pression après avoir validé son ticket pour les JO 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat de Sydney qui a fait 15 morts le 14 décembre.
Le gouvernement va vérifier s'il dispose des structures adéquates "pour protéger les Australiens à la suite du terrible attentat terroriste antisémite de la plage de Bondi", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mbappé égale les 59 buts de CR7 au Real sur une année civile
L'attaquant français du Real Madrid Kylian Mbappé a égalé le record établi par Cristiano Ronaldo en 2013. Il a inscrit son 59e but de l'année 2025 sur penalty samedi face à Séville (2-0).
Mbappé, qui fêtait ses 27 ans, a transformé un penalty provoqué par le Brésilien Rodrygo à la 86e pour atteindre le même total que le meilleur buteur de l'histoire du club madrilène. Le 1-0 a été inscrit par Jude Bellingham en première mi-temps.
Séville a terminé le match en infériorité numérique après l'expulsion du Brésilien Marcão, qui a reçu un carton jaune à la 68e. Djibril Sow a joué pour les Andalous, Ruben Vargas est toujours absent pour cause de blessure.
Le Real revient à un point du Barça qui joue dimanche pour le compte de cette 17e journée de Liga. Les Catalans se déplacent à Villareal, actuellement 3e.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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