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International

Deux morts et 35 blessés dans des frappes russes en Ukraine

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A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne puis des explosions retentir au-dessus de la ville.. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE)

Au moins deux personnes ont été tuées et 35 autres ont été blessées jeudi dans des frappes russes sur la ville de Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, et plusieurs autres villes, ont annoncé les autorités locales.

La Russie a de son côté revendiqué la prise d'un village dans la région frontalière de Soumy, ce qui constituerait une petite avancée dans cette zone du nord-est de l'Ukraine dont ses troupes avaient dû se retirer au printemps 2022.

Selon le gouverneur régional Serguiï Lyssak, l'armée russe a tiré dans l'après-midi un missile balistique sur Dnipro, faisant un mort et huit blessés.

Un peu plus tôt, une attaque de drone russe avait fait 12 blessés à Nikopol, dans la même région. L'un d'eux, un adolescent de 16 ans, est dans un "état grave", selon M. Lyssak.

Une autre personne a été tuée et huit blessées dans une attaque de drones sur la région de Jytomyr, dans l'ouest du pays, ont indiqué les autorités locales.

Dix autres personnes ont été blessées dans la région méridionale de Mykolaïv dans une attaque de drones, ont déploré les services d'urgence.

A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne, puis des explosions au-dessus de la ville.

L'armée de l'air a déclaré que la Russie avait attaqué avec 145 drones de conception iranienne et des drones leurres, et que 85 de ces engins avaient été abattus par des unités de la défense antiaérienne, dont 16 au-dessus de la capitale.

De son côté, la Russie a assuré avoir abattu 42 drones ukrainiens au-dessus de ses régions occidentales et méridionales.

Offensives russes

Russes et Ukrainiens ont intensifié leurs frappes malgré les récentes tentatives des États-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats.

"La Russie ignore manifestement la diplomatie et n'utilise les contacts avec le monde que pour faire quelque chose d'avantageux pour elle, et non pour mettre fin à la guerre", a dénoncé M. Zelensky.

Côté russe, le ministère de la Défense a revendiqué jeudi la capture du village ukrainien de Jouravka, accolé à la frontière dans la région de Soumy (nord-est).

En août, l'Ukraine avait déclenché à partir de ce territoire une offensive surprise dans la région russe frontalière de Koursk, s'emparant de centaines de kilomètres carrés.

Les forces russes ont repris ces dernières semaines dans cette région la quasi totalité des zones occupées par l'Ukraine, et est en passe désormais de menacer celle, ukrainienne, de Soumy.

Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi au média LB.ua que les forces russe avaient lancé "il y a quelques jours" des offensives dans les régions de Soumy et de Kharkiv, également dans le nord-est, pour créer des "zones tampons" et ainsi éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.

L'Ukraine mène justement une autre offensive transfrontalière, de bien moindre importance que dans la région de Koursk, dans celle, voisine, de Belgorod.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Lourde peine pour l'homme qui avait foncé dans la foule à Liverpool

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Lors de son accès de rage le 26 mai dernier, Paul Doyle a foncé dans la foule de supporters et blessés plus de 130 personnes (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

L'automobiliste britannique qui avait blessé plus de 130 personnes en fonçant dans la foule de supporters lors de la parade de victoire du club de football Liverpool FC en mai, a été condamné mardi à 21 ans et six mois de prison.

Paul Doyle, 54 ans, était au volant de sa voiture pour récupérer un ami qui assistait à la célébration de la victoire des "Reds" en championnat d'Angleterre le 26 mai, lorsqu'il s'était engouffré derrière une ambulance avant d'être cerné et bloqué par les supporters.

"Vous avez perdu votre sang-froid dans un accès de rage, déterminé à vous frayer un chemin à travers la foule quelles qu'en soient les conséquences", et "utilisé votre véhicule comme une arme extrêmement dangereuse", a déclaré le juge de la cour criminelle de Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre) en s'adressant à lui.

Les images, issues de la vidéosurveillance mais aussi d'une caméra dans sa voiture, montrent la fureur dans laquelle Paul Doyle est entré, hurlant et injuriant les piétons avant de leur foncer dessus. "Ce qui aurait dû être une journée de célébration collective a au contraire laissé, dans toute cette communauté, une empreinte durable de peur et de blessures", a déclaré le juge Andrew Menary.

"Vos actes ont provoqué l'horreur et la dévastation à une échelle que ce tribunal n'avait encore jamais rencontrée", a-t-il poursuivi. Vêtu d'un costume noir, l'ancien militaire et employé dans la cybersécurité, père de deux enfants, a sangloté toute la matinée avant le prononcé de sa peine.

Arrêté sur les lieux puis placé en détention le jour de la parade, il avait déclaré à la police: "Je viens de ruiner la vie de ma famille".

Moins de dix minutes

Cet homme avait ensuite plaidé non coupable et maintenu cette version pendant plusieurs mois, jusqu'à un revirement inattendu fin novembre au début de son procès.

Il n'a pas donné d'explication à ses actes, pour lesquels la piste terroriste avait très tôt été exclue, et a reconnu les 31 chefs d'accusation retenus contre lui, dont celui de tentative de causer des blessures volontaires graves. Ce qui a automatiquement mis fin à la tenue de son procès.

La course folle de Doyle dans le centre de Liverpool, où des centaines de milliers de supporters étaient venus applaudir les joueurs du club défilant dans un bus à impériale, a duré moins de dix minutes.

Au total, 134 personnes ont été blessées, parmi lesquelles une cinquantaine ont dû être hospitalisées, selon la police. Des images en montrent certaines projetées contre le capot de la voiture, d'autres tomber sous le véhicule au milieu des cris d'horreur.

La plus jeune victime est un bébé de six mois, qui a été éjecté de sa poussette mais s'en est miraculeusement sorti sans blessure grave. "Ce n'est que par chance que personne n'a été tué", avait souligné l'inspecteur de police John Fitzgerald.

Un ancien militaire, Daniel Barr, était finalement parvenu à monter dans la voiture et à enclencher la boîte automatique en position parking, contribuant ainsi à immobiliser Doyle. "Ses actions ce jour-là ont été d'un courage exceptionnel, à un moment où beaucoup craignaient, à juste titre, pour leur propre sécurité", a souligné le juge.

Le procureur, Paul Greaney, a révélé mardi que M. Doyle avait été reconnu coupable de plusieurs faits de violence entre ses 19 et 22 ans. Mais il a ensuite pris le chemin d'une vie "positive et productive", puis étudié, travaillé et fondé une famille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Auto: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". (archive) (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

L'interdiction de vendre des voitures neuves à moteur essence ou diesel dans l'UE en 2035 devrait être assouplie mardi, après des mois d'intenses tractations, pour aider les constructeurs européens en crise.

Cette mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", avait été adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, au nom de l'engagement européen d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Mais l'UE, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé.

L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen.

Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.

Les assouplissements qu'ils devraient obtenir ont fait l'objet de négociations intenses ces dernières semaines entre la Commission et les Etats membres. Des arbitrages de dernière minute étaient attendus mardi matin.

Leurs contours exacts seront annoncés mardi, mais d'ores et déjà, l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, a confirmé que les constructeurs se verraient fixer un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions de CO2 de leurs flottes en 2035.

Cela répond à la demande de pays comme l'Allemagne, l'Italie ou la Pologne, qui défendent becs et ongles la "neutralité technologique", c'est à dire le maintien après 2035 des moteurs thermiques.

Ils mettent en avant diverses technologies qui permettraient de réduire fortement leurs émissions de CO2 : hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d'autonomie, voire les biocarburants ou les carburants synthétiques.

Un soutien aux batteries

Pour Manfred Weber, cette équation est très politique : en faisant preuve de souplesse sur ce terrain, l'UE a une occasion selon lui "de lutter contre le populisme", en supprimant "un des angles d'attaque" des mouvements qui lui sont hostiles, a-t-il expliqué lors d'un point de presse mardi.

A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035.

Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique.

Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion.

La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles.

La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels bénéficiant d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe".

Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants.

Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché".

"Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique.

"Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ukraine: un organisme européen pour statuer sur les réparations

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Selon Volodymyr Zelensky, les discussions menées à Berlin ont déjà permis de "réels progrès". (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

De hauts responsables européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont établi mardi un organisme international basé à La Haye. Il sera chargé de statuer sur les réparations à verser à l'Ukraine pour compenser l'invasion russe.

La Commission internationale des réclamations pour l'Ukraine, signée par 35 pays dont la Suisse évaluera et statuera sur les demandes de réparations, y compris sur les montants à verser, sachant qu'un "registre des dommages" existe déjà et a reçu environ 80'000 demandes d'indemnisation émanant de particuliers ou d'organisations.

"Nous espérons que tous les mécanismes d'indemnisation [...] seront mis en place et bénéficieront d'un soutien international fort et suffisant afin que les gens puissent vraiment sentir que tous les dommages causés par la guerre peuvent être indemnisés", a déclaré M. Zelensky aux représentants.

"Cette guerre et la responsabilité de la Russie dans celle-ci doivent devenir un exemple clair afin que d'autres apprennent à ne pas choisir l'agression", a ajouté le président.

La troisième étape consistera à créer un fonds d'indemnisation, mais le fonctionnement de cette partie cruciale du processus n'a pas encore été clarifié, notamment à cause de la question de l'éventuelle utilisation des avoirs russes gelés.

La Suisse a signé

L'ambassadrice suisse aux Pays-Bas Corinne Cicéron Bühler a signé la Convention au nom de la Suisse. Le droit international est sans équivoque: quiconque le viole doit indemniser le préjudice commis, a-t-elle rappelé lors de son allocution. Cela est d'autant plus vrai au vu des actes graves commis par la Russie en Ukraine.

Le Conseil fédéral a avalisé cette signature vendredi, écrit mardi le Département fédéral des affaires étrangères dans un communiqué. Dans un second temps, la Suisse décidera si elle adhère formellement à l'accord et le ratifie.

"Nous n'avons pas oublié"

Le mécanisme d'indemnisation sera coordonné par le Conseil de l'Europe, qui siège à Strasbourg, un groupe de 46 nations dont la mission est de protéger les droits de l'homme sur le continent et dont la Russie a été exclue en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.

"La création du fonds de compensation devrait intervenir dans un délai d'environ 12 à 18 mois," a déclaré aux journalistes Alain Berset, secrétaire général du Conseil.

"Et puis, bien sûr, les paiements aux victimes suivront une fois que le fonds sera opérationnel et que les demandes d'indemnisation auront été déposées", a ajouté le Fribourgeois.

Le nouvel organisme siégera à La Haye, a indiqué le Premier ministre néerlandais Dick Schoof.

"Nous envoyons un message très clair depuis La Haye. Une fois la paix rétablie, la justice doit pouvoir suivre son cours", a-t-il déclaré.

Kaja Kallas, à la tête de la politique étrangère de l'UE, s'est quant à elle adressée aux Ukrainiens qui demandent des réparations: "Nous n'avons pas oublié que vous avez souffert".

"Responsabilité et réparation"

Le principal point de friction sera de trouver les fonds nécessaires pour les réparations. Les dirigeants de l'UE doivent trancher sur l'utilisation des avoirs russes gelés lors d'un sommet qui débute jeudi.

Bien que ce plan soit soutenu par de nombreux Etats membres de l'Union européenne dont l'Allemagne, il se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, qui abrite l'organisme international de dépôt Euroclear, détenant la plupart des actifs russes.

Le pays redoute les répercussions juridiques d'une éventuelle utilisation de ces avoirs.

Ces divergences s'étalent au moment où le président américain Donald Trump estime qu'un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine est "plus proche que jamais".

Après deux jours de discussions avec de hauts responsables américains à Berlin, les négociations ont permis de réaliser de "réels progrès", selon M. Zelensky.

Lundi, les dirigeants européens ont proposé la création d'une "force multinationale" dirigée par l'Europe et soutenue par les États-Unis afin de faire respecter un éventuel accord de paix.

"Les discussions sur la responsabilité, la réparation et la reconstruction doivent faire partie des pourparlers de paix", a déclaré Alain Berset aux journalistes à son arrivée à la réunion à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Explosion dans l'Ain: une personne "manque à l'appel"

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Le ministre français de l'Intérieur Laurent Nuñez s'est rendu sur les lieux du drame (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Les recherches ont repris mardi à Trévoux, dans l'Ain, pour retrouver une "personne manquante" au lendemain de l'explosion, d'origine encore indéterminée, qui a tué deux enfants en bas âge et fait une dizaine de blessés.

"Il y a une personne qui manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes) qui sont en recherche actuellement", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors d'une visite.

Un peu plus tôt, le maire de Trévoux Marc Péchoux avait mentionné des personnes "dont on n'a pas forcément de nouvelles. Mais rien ne dit qu'elles étaient dans leur appartement", avait-il dit devant la presse. Il a évoqué des recherches menées lundi "jusqu'à 23H30 avec des chiens qui n'ont rien détecté".

L'explosion, survenue vers 17h30, au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de quatre étages, a tué deux jeunes enfants et fait "une dizaine de blessés en urgence relative", selon le ministre. "On a 53 personnes impliquées qui ont été choquées", a-t-il ajouté.

Enquête en cours

"Sur les motifs de cette explosion, il y a une enquête qui est en cours", et les investigations sont menées par les gendarmes sous l'égide du parquet de Bourg-en-Bresse, a-t-il déclaré, refusant d'en dire davantage.

Le maire de la ville de 6930 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon, a évoqué la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Les deux garçons, des frères de trois et cinq ans, ont été sortis des décombres en arrêt cardio-respiratoire mais n'ont pas pu être ranimés, selon une source au sein des secours.

La zone autour de l'effondrement était toujours barrée mardi par des cordons de sécurité derrière lesquels s'affairaient pompiers et gendarmes.

"La cuisine coupée en deux"

Tôt mardi, des résidents sont venus, parfois avec leurs enfants, souvent en peignoir, chaussons ou vêtement de jogging, dans l'espoir de récupérer quelques affaires dans les logements alentours, évacués la veille par précaution. L'accès à l'immeuble de l'explosion reste interdit d'accès.

Samira y vivait au deuxième étage avec ses trois enfants. Au moment de l'explosion, "j'étais avec mon fils, il était dans sa chambre, d'un coup tout est tombé par terre", raconte-elle.

"C'est tombé d'un coup. On a plus de porte, elle s'est envolée, les fenêtres et la terrasse ont été soufflées. La cuisine a été coupée en deux", dit cette mère célibataire, dont un fils a été légèrement blessé. "Je ne peux plus rentrer chez moi je suis au camping".

La mère d'Abdel, âgée de 81 ans, habitait elle aussi au deuxième étage de l'immeuble soufflé. "Elle n'a rien compris. La porte a volé, les fenêtres ont éclaté. Un bruit assourdissant, comme une bombe", a raconté à l'AFP le fils de l'octogénaire.

"Elle est en état de choc, elle est légèrement blessée aux genoux. L'essentiel, ce matin, elle est chez moi, elle va bien", a-t-il ajouté.

Action des pompiers saluée

Le ministre de l'Intérieur a salué l'action des pompiers, notamment de deux officiers qui sont intervenus en civil lundi en dehors de leur service et "qui ont été les premiers à pratiquer les gestes de secours, notamment sur les deux jeunes enfants".

Venu pour témoigner du "soutien" et de "la compassion du gouvernement", Laurent Nuñez a également "salué un habitant de l'immeuble qui a joué un rôle important pour procéder aux évacuations" et souligné qu'une chaîne de solidarité" s'était mise en place pour prendre en charge les sinistrés.

L'immeuble où l'explosion a eu lieu comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants. Tous ont été évacués et ils ne pourront pas le réintégrer dans l'immédiat. Ils ont été hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou bien chez des proches, selon la mairie.

"Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations", a dit le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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