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International

La solidarité avec l'Ukraine se manifeste dans la rue

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A New York aussi, des manifestants ont défilé pour l'Ukraine. (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Marches aux flambeaux ou simples défilés de rue: outre la Suisse où les mobilisations se révèlent particulièrement fortes, les manifestations de solidarité avec l'Ukraine se multiplient à travers le monde, de l'Argentine à la Géorgie en passant par l'Italie.

La Suisse a été samedi un épicentre des manifestations contre l'invasion russe, avec de fortes manifestations à Genève et à Berne.

Dans la capitale fédérale, 10'000 à 20'000 manifestants se sont retrouvés à l'appel de divers mouvements et partis, sous le slogan "Paix pour l'Ukraine et toute l'Europe", dans un rassemblement qui a débuté à midi sur la Schützenmatte, non loin de la gare. Le gel immédiat de fonds russes en Suisse a notamment été exigé.

A Genève, près d'un millier de personnes se sont réunies en face du siège principal en Europe des Nations unies, réclamant des mesures fortes contre la Russie. La Place des Nations était noire de monde, et des slogans ont été scandés en français, anglais, ukrainien, comme "Poutine assassin !", "Libérez l'Ukraine !", "Non à l'agression !", "Pas de business avec la Russie !".

A Marseille, Montpellier,Grenoble, Bordeaux, Paris notamment, quelques centaines de personnes ont défilé aux cris de "Stop War, stop Poutine" ou "Nato, act" (L'otan, agissez).

A Strasbourg, plusieurs milliers de manifestants (3100 officiellement) ont défilé dans cette ville qui abrite le siège du Conseil de l'Europe pour réclamer la fin de l'invasion de l'Ukraine.

Les participants brandissaient drapeaux ukrainiens et pancartes proclamant "Poutine killer" ("Poutine tueur"), "Stop à la guerre", "Ukraine souveraine" ou encore "Ukraine aujourd'hui. Et demain?"

A Rome et Helsinki aussi

Samedi en fin de matinée à Rome, un rassemblement à l'appel de syndicats et d'associations a ainsi réuni plus d'un millier de personnes, parfois venues en famille, autour d'un podium orné de l'inscription : "Contre la guerre". Les manifestants brandissaient des pancartes : "Faites l'amour, pas la guerre", "Nous voulons la paix"...

La veille au soir déjà, des milliers de personnes avaient tenu une marche aux flambeaux jusqu'au Colisée.

"Poutine, assassin!", "Bannissez la Russie de Swift", pouvait-on lire sur des banderoles. Des pancartes montraient le président russe Vladimir Poutine avec une main maculée de sang sur le visage, ou le comparant à Hitler avec la mention: "Savez-vous reconnaitre l'histoire quand elle se répète ?"

Plusieurs milliers de personnes se sont aussi réunies samedi à Helsinki. "La Russie dehors, à bas Poutine", ont notamment crié des manifestants.

L'Ukraine saigne

Mais c'est en Géorgie, ex-République soviétique, que la mobilisation a été particulièrement importante vendredi soir: près de 30'000 personnes ont défilé à Tbilissi, en agitant des drapeaux ukrainiens et géorgiens et en chantant les hymnes des deux pays.

La guerre, qui selon Kiev a déjà tué au moins 198 civils, a provoqué un sentiment de déjà-vu dans ce pays, victime lui aussi d'une invasion russe dévastatrice en 2008.

"Nous avons de la compassion pour les Ukrainiens, peut-être plus que d'autres pays, parce que nous avons connu l'agression barbare de la Russie sur notre sol", a confié à l'AFP Niko Tvauri, un chauffeur de taxi de 32 ans.

"Le monde entier doit résister à Poutine qui veut rétablir l'Union soviétique", a déclaré une enseignante de français, Meri Tordia, 55 ans. "L'Ukraine saigne, le monde regarde et parle de sanctions qui ne peuvent pas arrêter Poutine", a-t-elle ajouté en pleurant.

À Athènes, vendredi soir, devant l'ambassade de Russie, plus de 2000 personnes se sont réunies à l'appel du parti communiste grec et du parti de la gauche radicale Syriza. Traditionnellement prorusses, ces partis ont dénoncé "l'invasion de l'Ukraine par la Russie" et une "guerre impérialiste à l'encontre d'un peuple".

"La colère"

Ces manifestations de solidarité ne se cantonnent pas à l'Europe : à Montréal, au Canada, des dizaines de personnes n'ont ainsi pas hésité vendredi après-midi à affronter une tempête de neige pour protester sous les fenêtres du consulat général de Russie.

"Poutine, ôte tes mains de l'Ukraine", ont-ils scandé en choeur. "Je suis contre cette guerre", a affirmé à l'AFP Elena Lelièvre, une ingénieure russe de 37 ans. "J'espère que c'est le début de la fin de ce régime".

Les cheveux dissimulés sous un bonnet vert, Ivan Puhachov, un étudiant en informatique à l'Université de Montréal, s'est dit "terrifié" par la situation, plaidant pour l'envoi d'équipements militaires supplémentaires dans son pays, où vit sa famille.

Certains manifestants tenaient un portrait de Vladimir Poutine recouvert d'une main ensanglantée, d'autres portaient des drapeaux ukrainiens qui flottaient dans le vent. Ces derniers jours, d'autres manifestations ont également été organisées à Halifax, Winnipeg, Vancouver ou encore Toronto.

En Argentine, près de 2000 personnes, dont des immigrés ukrainiens et Argentins descendants d'Ukrainiens, ont manifesté vendredi à Buenos Aires, demandant face à l'ambassade russe "le retrait inconditionnel" des troupes de "l'assassin" Poutine.

Taipei, Curitiba (Brésil), New York et Washington ont également été le théâtre de manifestations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Le typhon Yagi fait au moins deux morts et 92 blessés en Chine

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Yagi pourrait être la plus forte tempête à s'abattre sur la région depuis une décennie. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / GUO CHENG)

Le super typhon Yagi a fait au moins deux morts et 92 blessés dans l'île touristique de Hainan, dans le sud de la Chine, a annoncé samedi l'agence officielle Chine nouvelle. Il se dirige actuellement vers le Vietnam, avec des rafales de vent de 230 km/h.

A Hainan, 460'000 personnes ont été évacuées préventivement, selon la chaîne de télévision étatique CCTV, qui a publié des images de pluies extrêmement violentes et d'innombrables arbres déracinés, dont certains sont tombés sur des voitures.

Dans la province voisine du Guangdong (sud de la Chine), les autorités avaient indiqué vendredi avoir déjà évacué plus de 574'000 habitants vers des lieux sûrs. L'aéroport d'Haikou, capitale de Hainan située dans le nord de l'île, a annulé tous les vols à l'arrivée ou au départ samedi jusqu'à 15h00, selon CCTV.

La ville a été sévèrement touchée par Yagi. Une grande partie du trafic routier a été perturbée en raison des arbres tombés sur la chaussée, rendant la conduite dangereuse pour les rares automobilistes qui s'aventuraient sur les routes.

Dans le golfe du Tonkin

L'aéroport de Sanya, dans le sud de l'île, prévoit lui de reprendre une activité normale samedi matin. Le vent et les précipitations resteront très forts samedi dans le sud de la Chine, a indiqué CCTV.

A Beihai, une ville balnéaire de la côte sud chinoise située au bord du golfe du Tonkin, où Yagi progresse en direction du Vietnam, de forts vents balayaient samedi les plages, où personne ne s'aventurait, selon des images de la chaîne.

Les supermarchés y sont fermés depuis deux jours et les gens avaient fait des provisions à l'approche du typhon, selon CCTV.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fritz sort Tiafoe en cinq sets et affrontera Sinner en finale

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Taylor Fritz peut mettre fin à 21 ans de disette pour le tennis masculin américain (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Taylor Fritz défiera le no 1 mondial Jannik Sinner dimanche en finale de l'US Open.

L'Américain a battu son compatriote Frances Tiafoe 4-6 7-5 4-6 6-4 6-1 vendredi, après que l'Italien avait dominé Jack Draper 7-5 7-6 (7/3) 6-2 dans la première demi-finale.

Premier Italien à atteindre la finale à Flushing Meadows, Jannik Sinner n'a pas joué à son meilleur niveau vendredi. Mais il s'est montré nettement supérieur dans les moments clés, comme le tie break dans lequel il a mené 4/0 et 6/1, et a profité d'un effondrement physique de Jack Draper (no 25) lequel a vomi sur le court.

Le vainqueur du dernier Open d'Australie s'est également montré très efficace sur son service, avec plus de 70% des points remportés tant derrière sa première que derrière sa deuxième balle de service. Auteur de 11 aces pour 2 doubles fautes, il n'a concédé qu'un seul break, sans conséquence puisqu'il menait alors 4-3 au premier set.

15 ans d'attente

Jamais demi-finaliste en Grand Chelem avant ce tournoi, Taylor Fritz est pour sa part le premier Américain à atteindre la finale d'un Majeur, en simple messieurs, depuis Andy Roddick en 2009 à Wimbledon. Il est aussi le premier Américain en finale à New York depuis le même Roddick en 2006.

"C'est la raison pour laquelle je fais ce sport, c'est un rêve qui se réalise", a commenté Taylor Fritz, les larmes aux yeux. Il a lui aussi vu son adversaire s'effondrer vendredi soir: Frances Tiafoe fut en effet inexistant après avoir manqué deux balles de 5-5 sur son service au quatrième set.

"Il me dominait du fond du court, prenait la balle très tôt, changeait les angles, il était vraiment au-dessus. Je me suis concentré sur mon service, j'ai tout fait pour rester dans la partie", a indiqué Fritz, qui cherchera à offrir au tennis masculin américain son premier sacre majeur depuis l'US Open 2003.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Crash au Brésil: l'équipage a rapporté un problème de dégivrage

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L'avion s'était écrasé dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle à Vinhedo (archives). (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Des membres de l'équipage de l'avion qui s'est écrasé le 9 août au Brésil ont fait part avant l'accident d'un problème dans le système de dégivrage de l'appareil, selon un rapport d'enquête préliminaire présenté vendredi. L'accident avait fait 62 morts.

La chute du bi-moteur du constructeur franco-italien ATR a été la pire catastrophe aérienne sur le sol brésilien en 17 ans. Le vol, opéré par la compagnie brésilienne Voepass, avait décollé de Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), à destination de l'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo.

Il s'est écrasé à Vinhedo, à environ 80 km au nord-ouest de São Paulo, se brisant dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle, tuant les quatre membres d'équipage et les 58 passagers à bord.

Des vidéos impressionnantes filmées par des voisins et diffusées sur les réseaux sociaux ont montré l'avion en chute libre. L'appareil a perdu 4000 mètres d'altitude en une minute.

"Beaucoup de gel"

Près d'un mois après l'accident, un rapport d'enquête préliminaire a été présenté par les autorités brésiliennes: il indique que les conversations enregistrées dans les boîtes noires montrent que "les membres de l'équipage ont fait part d'un problème dans le système de dégivrage" de l'appareil.

Une minute avant que l'avion ne commence à perdre de l'altitude, l'enregistrement permet d'identifier le copilote disant qu'il y a "beaucoup de gel", a expliqué le centre d'investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (CENIPA). Le rapport relève par ailleurs que le vol s'est déroulé "dans des conditions de formation de gel sévères".

Mais le responsable du CENIPA a précisé qu'il n'était pas encore possible de confirmer que l'accident était dû à un problème dans le système de dégivrage. "Il est encore trop tôt pour déterminer la ligne d'investigation" sur les causes du crash, a-t-il déclaré.

Selon le CENIPA, l'appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur et disposait des autorisations requises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore

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Comme en 2023, Sabalenka affrontera une Américaine et donc tout un peuple en finale de l'US Open (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Comme en 2023, Aryna Sabalenka tentera samedi de décrocher son premier US Open face à une joueuse américaine soutenue par près de 24'000 spectateurs bruyants.

Forte de sa triste expérience face à Coco Gauff en finale l'an dernier, la Bélarusse se dit mieux préparée pour affronter Jessica Pegula.

Sabalenka a prouvé ces dernières années sa capacité à bien jouer sur dur: outre deux titres à l'Open d'Australie (2023, 2024), elle a toujours atteint le dernier carré à Flushing Meadows lors de ses quatre dernières participations, dont deux finales consécutives. Son point faible ? Son émotivité.

Depuis toujours la native de Minsk lutte contre ses nerfs. Dans un premier temps, elle les a canalisés de façon à ne pas s'effondrer techniquement sur un court. On se souvient des doubles fautes répétées et des fautes directes à foison qui l'ont longtemps handicapée.

Désormais, cette nervosité l'étreint plus sur le plan psychologique au moment de conclure. L'an dernier, elle avait même facilement remporté le premier set 6-2 avant de s'incliner face à Gauff. Cette année, elle déclarait encore après sa victoire en demi-finale contre l'Américaine Emma Navarro avoir eu du mal à conclure.

"J'ai été prise par les émotions et j'ai eu un petit flashback de la finale de l'an dernier à cause de l'ambiance créée par le public", a-t-elle expliqué. "Je suis très heureuse d'avoir retenu les leçons (de l'an dernier) et d'avoir réussi à contrôler mes émotions pour parvenir à conclure ce match en deux sets."

Peur

Mais la Bélarusse a reconnu avoir eu peur dans le deuxième set: "Je me suis dit pendant le match +Non, non, non, Aryna, ça ne peut pas se reproduire ! Contrôle tes nerfs, concentre-toi sur toi. Il y a aussi des gens qui sont pour toi, ton box, ta famille, tu dois te battre+".

L'an dernier en effet, le Stade Arthur Ashe était non seulement plein à craquer d'un public entièrement acquis à la cause de son adversaire. Mais la prodige US avait même attiré une rare concentration de "people".

Et Sabalenka n'avait su réagir face au "bruit" incessant - y compris durant les points - descendant des immenses tribunes pour pousser son adversaire. "Mon erreur a été d'oublier qu'elle était aussi gênée par le bruit. Oui, ils l'encouragent, mais comment peuvent-ils l'aider à gagner le match ? Le seul moyen c'est d'entrer dans ma tête et de me faire perdre, moi", a-t-elle déclaré jeudi, comme pour se prouver qu'elle avait bien retenu la leçon et prévenir son adversaire qu'elle ne se laisserait pas avoir deux fois.

Cherche consécration

Car Sabalenka se prépare à affronter une ambiance du même acabit samedi face à Jessica Pegula, qui s'est installée depuis deux ans dans le top 10 mondial parvenant même quelques semaines au 3e rang, et qui cherche toujours la consécration d'un Majeur (elle a deux WTA 1000 à son palmarès: Montréal 2023 et Toronto 2024).

Avec deux titres majeurs, une finale et cinq demi-finales, l'expérience est largement du côté de la Bélarusse, face à une adversaire qui, à 30 ans, avait atteint six fois les quarts de finale en Grand Chelem, dont une à New York (2022), sans jamais les dépasser.

En outre, Sabalenka mène 5-2 dans leurs duels sur le circuit et a remporté en deux sets leur dernier affrontement en finale de Cincinnati, juste avant l'US Open. Mais Pegula a fait le plein de confiance pour arriver jusqu'en finale, avec en particulier une victoire nette en quart de finale contre la lauréate de l'édition 2022, le no 1 mondial Iga Swiatek.

Le plafond de verre enfin brisé, elle a su renverser en demies une situation bien mal embarquée car elle se sentait comme une "débutante" après avoir perdu le premier set face à Karolina Muchova. Quant à la finale, l'Américaine estime "avoir le jeu pour frustrer" Sabalenka, à condition peut-être que celle-ci serve "un peu moins bien" qu'à Cincinnati.

Un titre à l'US Open, "vaudrait tout l'or du monde", assure Pegula en rappelant tout le travail nécessaire pour se trouver à une victoire de réaliser ce "rêve d'enfant". "Je suis heureuse d'être en finale, mais je suis là pour remporter le titre", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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