International
Ukraine: Poutine "espère" une solution mais brocarde les Etats-Unis
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/02/un-militaire-ukrainien-secoue-la-neige-dune-effigie-criblee-de-balles-du-president-russe-vladimir-poutine-lors-dun-entretien-avec-les-medias-sur-une-position-de-premiere-ligne-dans-la-region-de-lou-1000x600.jpg&description=Ukraine: Poutine "espère" une solution mais brocarde les Etats-Unis', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président russe a accusé mardi les Etats-Unis d'ignorer ses préoccupations et d'user de l'Ukraine pour endiguer la Russie. Il a toutefois aussi assuré espérer "une solution" à la crise russo-occidentale qui menace de dégénérer en conflit armé.
Vladimir Poutine s'exprimait pour la première fois publiquement depuis des semaines sur le sujet, peu après un entretien téléphonique entre les chefs des diplomaties russe et américaine qui ont constaté leur profond désaccord sur le dossier ukrainien, mais ont semblé vouloir poursuivre leur dialogue.
"Le principal objectif des Etats-Unis est l'endiguement de la Russie et l'Ukraine est (leur) instrument pour nous entraîner dans un conflit armé et nous frapper des sanctions les plus dures", a accusé le maître du Kremlin.
"J'espère qu'au final nous trouverons une solution, même si ce n'est pas facile", a-t-il dit, recevant le premier ministre hongrois Viktor Orban, un allié, bien que son pays soit membre de l'Union européenne et de l'Otan. Ce dernier a jugé "surmontables" les divergences entre les deux camps.
Retrait à nouveau exigé
Le président russe n'a fait aucune mention des dizaines de milliers de soldats déployés aux portes du territoire ukrainien depuis des semaines et qui laissent penser au monde occidental à une possible nouvelle attaque de la Russie contre son voisin, après celle de 2014.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a quant à lui exhorté son homologue Sergueï Lavrov à "une désescalade immédiate" en demandant un "retrait" de ces troupes et en avertissant de sanctions "rapides et sévères" en cas d'offensive.
Pour la Russie, le nerf de la guerre est autre: elle réclame la fin de la politique d'élargissement de l'Otan, ainsi que le retrait d'Europe de l'Est de ses capacités militaires.
Ces exigences russes ont été rejetées et Moscou a jugé "secondaires" les négociations sur d'autres sujets proposés par Washington, comme sur les limites au déploiement de missiles ou aux manoeuvres militaires. La Russie prépare actuellement une réponse officielle à ces propositions.
Scénario catastrophe
M. Poutine a pour sa part défendu sa position en dressant un scénario catastrophe dans lequel une Ukraine membre de l'Otan tenterait de reprendre par la force la Crimée que la Russie a annexée en 2014, déclenchant un conflit entre Moscou et l'Alliance atlantique.
"Imaginez vous, l'Ukraine membre de l'Otan qui lancerait une opération militaire en Crimée, un territoire souverain russe", a-t-il dit, "et nous quoi? On ferait la guerre à l'Otan?".
Faisant écho à son ministre des Affaires étrangères, il a opposé le principe selon lequel "personne ne doit renforcer sa sécurité aux dépens des autres" quand les Occidentaux insistent de leur côté sur le droit de l'Ukraine à choisir ses alliances.
Porte laissée ouverte
Malgré ces profondes divergences, le chef de la diplomatie américaine a dit vouloir "poursuivre un échange substantiel avec la Russie sur les inquiétudes de sécurité mutuelles".
"Antony Blinken était d'accord (sur le fait) qu'il y a des raisons de poursuivre le dialogue" sur le thème de la sécurité de la Russie, a aussi semblé se réjouir Sergueï Lavrov. "On verra comment ça se passe", a-t-il glissé.
Autre signe du soutien occidental à l'Ukraine, le premier ministre britannique était mardi à Kiev, comme son homologue polonais Mateusz Morawiecki.
Boris Johnson y a jugé "vital que la Russie recule et choisisse la voie de la diplomatie", mettant en exergue le "danger clair" et "imminent" d'une attaque russe, alors que l'Ukraine juge ce risque moins élevé et est soucieuse d'éviter de créer une panique.
Pas de "retraite" russe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était en tout cas réjoui dans la matinée de l'ampleur de l'appui diplomatique et militaire de ses alliés, "le plus important" depuis l'annexion de la péninsule de Crimée.
Pour dissuader Moscou de toute agression, les Occidentaux ont accéléré leurs préparatifs de sanctions économiques, applicables selon Boris Johnson "au moment même où le premier orteil russe" passera la frontière selon Boris Johnson.
Les Etats-Unis comme le Royaume-Uni, qui est l'un des terrains d'investissement favoris des grandes fortunes russes, ont dit lundi vouloir frapper au portefeuille des proches du Kremlin.
Les milliardaires russes risqueront le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni, l'impossibilité d'entrer sur son territoire ou encore d'y effectuer des transactions.
"Nous n'allons pas battre en retraite et nous tenir au garde-à-vous en écoutant les menaces de sanctions américaines", a répliqué mardi l'ambassade de Russie à Washington.
Moscou privilégie depuis le début de cette crise des contacts directs avec Washington, mais les Européens s'efforcent de rester dans le jeu. Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a appelé Vladimir Poutine à une "désescalade". Le président russe prépare une rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Alien" se pose au Comic-Con pour dévoiler sa nouvelle série
Le créateur de la série "Alien: Earth", Noah Hawley, a choisi la grand-messe de la pop culture Comic-Con à San Diego, pour y dévoiler vendredi le premier épisode. Des milliers de fans ont pu découvrir la nouvelle série de la célèbre franchise de science-fiction.
"C'est de loin la plus grande chose que j'ai jamais réalisée", a estimé le réalisateur. "Alien: Earth" se déroule quelques années avant les événements du film culte de Ridley Scott sorti en 1979, avec Sigourney Weaver dans le rôle principal.
M. Scott est le producteur exécutif de cette série, qui sortira en août sur les plateformes de streaming. "Si j'ai un talent pour adapter ces films, c'est celui de comprendre ce que le film original m'a fait ressentir et pourquoi, et d'essayer de le recréer en racontant une histoire totalement différente", a estimé Noah Hawley.
La présentation a également fait intervenir les acteurs Sydney Chandler, Alex Lawther, Timothy Olyphant, Babou Ceesay et Samuel Blenkin, qui ont donné leurs impressions sur leur entrée dans l'univers des terrifiants xénomorphes.
Un Predator chassé
"C'est un rêve, c'était surréaliste", a confié Mme Chandler, qui incarne une "hybride" composée d'un corps synthétique et d'une conscience humaine. "Je suis fan de science-fiction et d'Alien depuis toujours", a poursuivi l'actrice. "Je n'arrête pas de me pincer pour m'assurer que je ne rêve pas".
Plus gros festival au monde consacré à la pop culture, Comic-Con réunit chaque année des dizaines de milliers de personnes, souvent déguisées en sorciers, princesses, guerriers et autres personnages de films ou jeux vidéo."
Le film "Predator: Badlands", réalisé par Dan Trachtenberg et dont la sortie est prévue en novembre dans les salles américaines, a également été présenté pendant le Comic-Con.
Dans ce nouveau volet de la franchise, l'intrigue habituelle est renversée: le prédateur se retrouve en territoire hostile et devient une proie, plutôt que d'être le chasseur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La relation Trump-Epstein objet de fausses images générées par l'IA
De fausses photographies et vidéos montrant le président américain Donald Trump au côté du délinquant sexuel Jeffrey Epstein générées par l'intelligence artificielle ont accumulé des millions de vues sur les réseaux sociaux, selon un organisme spécialisé vendredi.
Le milliardaire républicain et le riche financier, mort en 2019 avant son procès pour crime sexuel, se sont effectivement côtoyés pendant des années et de vraies images des deux hommes côte à côte existent.
Mais alors que Donald Trump est embourbé dans l'affaire Epstein depuis plus de deux semaines, au moins sept images et une vidéo générées par l'IA les montrant ensemble ont rassemblé pas moins de 7,2 millions de vues sur différentes plateformes, selon l'organisme de surveillance de la désinformation NewsGuard.
L'une des vidéos présente les deux hommes qui dansent près de jeunes femmes. Sur deux photographies générées par l'IA, MM. Trump et Epstein sont sur un canapé, entourés de filles mineures, ce qu'aucune image authentifiée ne montre, selon la plateforme. NewsGuard a déterminé à l'aide de logiciels de détection qu'il s'agissait d'images générées par l'IA.
Depuis que l'affaire a ressurgi au début juillet, Donald Trump tente de marquer ses distances avec l'ancien financier new-yorkais, dont il était proche il y a plus d'une vingtaine d'années.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande
Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.
Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements d'une violence jamais vue depuis 2011, impliquant des avions de combat, des chars d'assaut, des troupes au sol et des tirs d'artillerie.
"Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur du pays à l'ONU, Chhea Keo, à l'issue de cette réunion à huis clos. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir ouvert le feu en premier et défendent leur droit à se défendre.
"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a fait valoir M. Keo.
La Thaïlande fait état pour l'heure de 15 morts, le Cambodge d'un mort. Plus de 138'000 personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande, selon le ministère thaïlandais de la santé.
Appel à la retenue
Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a dit M. Keo. Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.
Vendredi, les tirs d'artillerie étaient encore audibles du côté cambodgien de la frontière. Mais la Thaïlande a laissé la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.
"Nous sommes prêts, si le Cambodge souhaite régler cette question par la voie diplomatique, de manière bilatérale ou même par l'intermédiaire de la Malaisie. Nous sommes prêts à le faire. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère thaïlandais des affaires étrangères, avant la réunion à l'ONU.
La Malaisie préside actuellement l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont tous deux membres.
Un peu plus tôt, le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, avait prévenu que l'aggravation des affrontements pourrait conduire à "une guerre".
Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit de longue date entre le Cambodge et la Thaïlande, au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux voisins contestent son tracé, défini durant l'Indochine française.
Une décision de la Cour internationale de justice de l'ONU en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie, mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange nocturne de tirs dans la zone du "triangle d'émeraude".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.
L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.
Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.
La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".
Rencontre avec Keir Starmer
Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".
Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.
Loin de la gronde trumpiste
En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.
En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.
Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.
Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.
Manifestations
Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.
Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.
A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.
Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".
La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.
Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Femme victime d'un home-jacking à Moudon - auteur en fuite
-
InternationalIl y a 3 jours
La Cour internationale de justice ouvre la voie aux "réparations" climatiques
-
VaudIl y a 2 jours
Rances: suspension d'une municipale réclamée
-
GenèveIl y a 3 jours
Réouverture des plages du Vengeron, de Pregny-Chambésy et la Plaine
-
InternationalIl y a 3 jours
Russes et Ukrainiens s'accordent sur un échange de prisonniers
-
InternationalIl y a 3 jours
Alstom: croissance à deux chiffres des prises de commandes
-
InternationalIl y a 3 jours
Iberdrola: le bénéfice du 1er semestre rogné par un effet comptable
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Saas-Grund (VS): chute mortelle d'un alpiniste au Lagginhorn