International
La Suisse en finale de l'Eurovision
Le Suisse Luca Hänni s'est qualifié jeudi soir à Tel Aviv pour la finale de l'Eurovision de la chanson. Le Bernois de 24 ans est le premier Helvète à atteindre ce niveau de la compétition depuis le Tessinois Sebalter en 2014. La finale aura lieu samedi.
Dans une prestation enflammée, le musicien de 24 ans a interprété "She Got Me", une chanson pop intégrant des sons orientaux. Il l'a écrite en collaboration avec une équipe de compositeurs nationaux et internationaux.
Vainqueur de la version allemande d'"A la recherche de la nouvelle star" en 2012, Luca Hänni a connu le succès ces dernières années en Suisse alémanique. Selon les pronostics d'offices de paris, il pourrait décrocher une place dans les dix premiers lors de la finale.
Finale avec Madonna
Outre la Suisse, le Danemark, la Suède, Malte, la Russie, l'Albanie, la Norvège, les Pays-Bas, la Macédoine du Nord et l'Azerbaïdjan ont décroché jeudi leur billet pour la finale. Dix-huit candidats concouraient.
L'Australie, Chypre, la Slovénie, la République tchèque, la Biélorussie, la Serbie, l'Islande, l'Estonie, la Grèce et Saint-Marin avaient déjà été sélectionnés lors de la première demi-finale, mardi.
Les dix meilleurs de chaque demi-finale rejoignent en finale de cette 64e édition du concours le pays hôte, Israël, ainsi que la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni automatiquement qualifiés. La chanteuse américaine Madonna doit participer au spectacle samedi soir.
L'Eurovision de la chanson réunit chaque année quelque 40 pays participants et 200 millions de téléspectateurs. La Suisse est un des pays fondateurs du concours créé en 1956, mais elle n'a remporté le prix qu'à deux reprises: l'année de son lancement avec la chanteuse alémanique Lys Assia et, en 1988, grâce à la Québécoise Céline Dion.
KEYSTONE-ATS
International
Dressel s'impose sur 100 m papillon
Le septuple champion olympique Caeleb Dressel a remporté le 100 m papillon de l'US Open vendredi à Greensboro. Il amorce son retour au plus haut niveau à huit mois des JO de Paris 2024.
Après un 50 m nage libre encourageant jeudi, Caeleb Dressel s'est imposé sur le 100 m papillon en 51''31, un centième de seconde devant le Canadien Ilya Kharun. L'Américain sera l'un des grands rivaux du Tessinois Noè Ponti dans la discipline à Paris.
"C'est toujours agréable de voir des chronos rapides, comme hier (jeudi) et ce soir. C'est juste fun d'être de retour. Je suis à la moitié du chemin, mais je me sens dans les temps", a commenté Caeleb Dressel. "L'entraînement se passe bien, cette victoire c'est la cerise sur le gâteau", a-t-il ajouté.
Son chrono du jour reste très loin de son propre record du monde (49''45 à Tokyo en 2021). Mais il constitue un nouveau signe de progrès pour l'Américain de 27 ans qui a vécu deux années chaotiques après les Jeux de Tokyo en 2021, où il s'était notamment paré d'or sur 50 m papillon devant le Hongrois Kristof Milak et Noè Ponti.
Entre des coupures de plusieurs mois hors des bassins, Caleb Dressel s'était retiré des Championnats du monde de Budapest en 2022 avant d'échouer à se qualifier pour ceux de Fukuoka cet été. Il devra passer comme ses compatriotes par les Trials prévus à Indianapolis du 15 au 23 juin pour espérer disputer les JO.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des manchots font plus de 10'000 siestes par jour
Les manchots à jugulaire font plus de 10'000 siestes de quatre secondes en moyenne par jour, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. Cela leur permet de cumuler plus de 11 heures de sommeil quotidien.
Cette espèce pourrait avoir développé ce trait à cause du besoin de rester constamment vigilant, indiquent les auteurs des travaux. Selon eux, cette étude montre que les bénéfices du sommeil peuvent se cumuler même s'il est fragmenté, du moins chez certaines espèces.
Les manchots à jugulaire (Pygoscelis antarcticus) ont une population estimée à près de 8 millions de couples reproducteurs. Ils vivent principalement dans la péninsule Antarctique et sur des îles du sud de l'océan Atlantique.
En période de nidification, les manchots doivent surveiller leurs oeufs, afin de les protéger, des oiseaux prédateurs notamment, pendant que leur partenaire part à la recherche de nourriture, parfois durant plusieurs jours d'affilée. Mâles et femelles font ces voyages à tour de rôle.
Electrodes implantées
L'équipe de chercheurs, emmenée par Paul-Antoine Libourel du centre de recherche en neurosciences de Lyon, a implanté des électrodes sur 14 manchots d'une colonie de l'île du Roi-George en décembre 2019. Ceux-ci ont enregistré l'activité électrique dans leur cerveau et les muscles de leur cou, et des accéléromètres et GPS ont été utilisés pour enregistrer leurs mouvements et leurs localisations, le tout combiné à des observations directes et des enregistrements vidéo.
Résultat, les manchots s'endormaient debout ou lorsque allongés pour couver leurs oeufs, durant une moyenne 3,91 secondes, plus de 10'000 fois par jour. Ceux situés à la périphérie du groupe dormaient plus longtemps, probablement à cause du niveau sonore et des contacts physiques plus élevés pour les autres manchots au centre de la colonie.
Les chercheurs n'ont pas directement mesuré si ces micro-siestes permettaient effectivement aux manchots de se reposer, mais puisque ceux-ci arrivaient à se reproduire, ils en ont déduit que c'était bien le cas.
Chez les humains en revanche, un sommeil trop interrompu, par exemple en cas d'apnée du sommeil, a des conséquences sur les fonctions cognitives et pourrait même accélérer des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
"Ainsi, ce qui est anormal chez l'humain pourrait être parfaitement normal chez les oiseaux et d'autres animaux, en tout cas dans certaines conditions", ont écrit des scientifiques dans un commentaire également publié dans Science.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le premier satellite-espion sud-coréen a bien été émis en orbite
La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son lancement la veille. Cette réussite intervient moins de deux semaines après le lancement par Pyongyang de son propre satellite-espion.
Le satellite de Séoul a été lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg. Selon le ministère sud-coréen de la défense, la séparation entre la fusée et l'appareil est intervenue 11 minutes après le tir et que le satellite a atteint son orbite. "Nous avons confirmé les communications avec le contrôle au sol".
Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire. L'appareil doit être capable de détecter un objet aussi petit que 30 centimètres, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
"En considérant sa résolution et sa capacité d'observation de la Terre [...] notre technique satellitaire se place parmi les cinq premières du monde", a déclaré un responsable du ministère sud-coréen de la défense, cité par Yonhap. La Corée du Sud prévoit de lancer quatre satellites supplémentaires d'ici à la fin 2025 pour renforcer ses capacités.
"Surveiller Pyongyang"
Pour surveiller les activités de Pyongyang, "jusqu'ici, la Corée du Sud s'est beaucoup reposée sur les satellites de reconnaissance des Etats-Unis", a expliqué Choi Gi-il, professeur à l'université Sangji.
Bien que le pays "a déjà réussi à lancer un satellite militaire de communications, il a mis bien plus longtemps pour un satellite de reconnaissance, à cause de défis technologiques plus élevés", a-t-il ajouté. Mais après le lancement réussi par la Corée du Nord d'un satellite-espion, "le gouvernement de Corée du Sud [devait] lui aussi démontrer qu'il [pouvait] le faire".
Depuis le lancement du satellite nord-coréen "Malligyong-1" la semaine dernière, Pyongyang a affirmé avoir pu observer des sites militaires américains et sud-coréens, notamment des bases militaires américaines à Guam dans le Pacifique. Aucune image n'a toutefois été rendue publique.
Samedi, le régime a mis en garde Washington, promettant de mettre hors d'usage les satellites-espions américains en cas d'"attaque" contre son propre appareil, qui serait reçue comme une "déclaration de guerre".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frappes de l'aviation israélienne près de Damas
L'armée israélienne a mené des frappes nocturnes tôt samedi près de la capitale syrienne Damas, a annoncé le ministère syrien de la défense. Aucune victime n'a été rapportée dans l'immédiat.
"A environ 01h35, l'ennemi israélien a mené un assaut aérien depuis le Golan syrien occupé en ciblant différents lieux près de la capitale Damas", a précisé le ministère syrien dans un communiqué. Un correspondant de l'AFP dans les environs de Damas a dit avoir entendu le son de bombardements.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche des rebelles syriens, a indiqué que l'aviation israélienne avait frappé des "cibles du Hezbollah" dans le sud de Damas. Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux après ces frappes, a-t-il ajouté.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays, ciblant des positions de l'armée syrienne et des groupes affiliés à l'Iran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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