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La surpêche recule en Europe, mais le climat inquiète

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Le changement climatique a des conséquences sur la répartition des populations de poissons, leur alimentation et leur croissance. (© KEYSTONE/AP/DARKO BANDIC)

La surpêche recule depuis 20 ans en Europe, mais la vigilance doit rester de mise du fait de l'impact du changement climatique sur les populations de poissons, a noté mardi l'Ifremer en rendant compte d'un bilan de la Commission européenne.

"Les populations de poissons sont plus abondantes, la pression de pêche diminue", a indiqué Clara Ulrich, directrice scientifique adjointe à l'Ifremer lors d'une visioconférence organisée à l'occasion de la présidence française du Conseil de l'Union européenne.

Cependant "rien n'est acquis pour le futur", a-t-elle noté, pointant du doigt les "nouvelles menaces climatiques et économiques qui se profilent".

A partir des modèles climatiques établis par le Giec, les scientifiques ont estimé que d'ici la fin du siècle, la baisse de biomasse d'animaux marins pourrait atteindre 20% en moyenne. Le changement climatique a des conséquences sur la répartition des populations de poissons, leur alimentation et leur croissance.

"La chimie et la physique des océans changent et évidemment la vie marine en est directement impactée", a noté lors de la visioconférence Didier Gascuel, chercheur en écologie halieutique à l'institut Agro Rennes-Angers.

Contrastes géographiques

Par ailleurs, si la surpêche recule en Europe dans l'ensemble, la situation reste contrastée selon les régions et les populations de poissons.

Pour la zone Atlantique nord-est, moins de 30% des populations de poissons sont surexploitées. La biomasse de poissons est en constante augmentation depuis 2007, en hausse de 33% en 2020 par rapport au début des années 2000 pour les populations de poissons les mieux suivies scientifiquement, voire de 50% en moyenne pour les autres populations dont les suivis sont moins détaillés.

En revanche, en Méditerranée, 29 des 34 populations de poissons évaluées restent considérées comme surexploitées, soit 86%, et de nombreuses espèces restent encore insuffisamment suivies et connues.

Objectif pas atteint

"En dépit de légers signes d'amélioration ces toutes dernières années, la pression de pêche demeure très élevée", note l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer dans un communiqué conjoint avec la présidence française de l'UE.

L'objectif de 100% de poissons issus de populations exploitées durablement en 2020 n'est ainsi pas atteint, rappelle le communiqué.

"Il faut maintenir les efforts ambitieux de gestion à long terme pour pouvoir maintenir des pêches qui soient durables et résilientes", a conclu Clara Ulrich.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Adidas maintient ses prévisions, freinées par les droits de douane

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"Dans un monde normal, nous aurions relevé nos objectifs, mais les incertitudes douanières nous freinent", a déclaré le groupe dans un communiqué. (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

L'équipementier sportif Adidas a publié mardi un bénéfice net part du groupe de 428 millions d'euros au premier trimestre, multiplié par 2,5 sur un an, mais s'est abstenu de relever ses objectifs en raison de l'incertitude liée aux droits de douane américains.

Les analystes sondés par Factset attendaient un résultat net légèrement inférieur, à 383 millions d'euros.

Malgré ce bon départ, le groupe a préféré maintenir ses prévisions, invoquant l'incertitude liée aux tensions commerciales.

"Dans un monde normal, nous aurions relevé nos objectifs, mais les incertitudes douanières nous freinent", a déclaré le groupe dans un communiqué.

Bien qu'Adidas ait réduit au minimum ses exportations de Chine vers les États-Unis, il reste exposé aux tarifs douaniers très élevés, car une large part de la production destinée à l'exportation, en particulier vers les États-Unis, provient de pays clés comme le Vietnam, l'Indonésie et le Bangladesh, fortement exposés à ces tarifs élevés.

Le groupe prévient que ces hausses de coûts devraient mener à des augmentations de prix, sans pouvoir en estimer l'impact sur la demande.

Pour 2025, Adidas vise toujours une croissance du chiffre d'affaires dans le haut de la fourchette à un chiffre.

Le résultat opérationnel doit être compris entre 1,7 et 1,8 milliard d'euros, contre 1,3 milliard l'an dernier, alors qu'un plan de réduction d'effectifs touchant environ 500 salariés est en cours à son siège bavarois de Herzogenaurach.

Adidas avait déjà publié le 23 avril des résultats préliminaires meilleurs que prévu.

Les ventes de janvier à mars, à 6,15 milliards d'euros, en hausse de 8 % à taux de change constants, ont été tirées par l'Europe (+14 %) et la Chine (+13 %), a-il précisé mardi.

En Amérique du Nord, la croissance a été limitée à 3% en raison de l'arrêt de la marque de chaussures Yeezy, mais elle aurait atteint 13% hors effet Yeezy.

Adidas n'engrange plus aucun revenu lié à Yeezy depuis début 2025, après avoir cessé sa collaboration avec le rappeur Ye fin 2022 après la tenue de propos antisémites.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Volvo Cars lance un plan d'économies après une chute du bénéfice

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"Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible", a ajouté le groupe. (© KEYSTONE/AP/JAE C. HONG)

Le constructeur automobile suédois Volvo Cars a annoncé mardi le lancement d'un plan d'économies de 18 milliards de couronnes (1,5 milliard de francs) incluant des suppressions de postes, pour faire face à la chute de ses bénéfices et à la dégradation du secteur.

Le bénéfice net du groupe, propriété du chinois Geely, a reculé de 73% à 1 milliard de couronnes au premier trimestre pour des ventes en recul de 12% à 82,9 milliards, selon le communiqué du groupe.

"L'industrie automobile traverse une période très difficile, avec des défis sans précédent", a déclaré Håkan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars cité dans le communiqué qui a qualifié les résultats trimestriels de "décevants".

Pour redresser sa rentabilité, Volvo Cars lance ce plan d'économies de 18 milliards dont l'essentiel de l'effet se fera sentir en 2026.

"Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible", a ajouté le groupe.

"Volvo Cars doit s'adapter à un monde plus régionalisé", a-t-il précisé en référence à la guerre commerciale en cours notamment entre Etats-Unis et Chine.

Sur le territoire américain, le groupe suédois est confronté à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées en dehors des Etats-Unis qui sont soumises à une surtaxe de 25% depuis début avril.

"Aux États-Unis, le groupe va affiner la gamme de produits dont elle a besoin pour croître et la manière dont elle peut mieux utiliser son outil de production existant dans les années à venir, en produisant davantage de voitures là où elles sont vendues", a indiqué Volvo Cars.

Dès début avril, le directeur général du groupe avait annoncé qu'il augmenterait le nombre de voitures fabriquées aux Etats-Unis et certainement transférer la production d'un nouveau modèle dans son usine américaine de Caroline du Sud.

Il a inauguré fin avril dans son usine de Gand, en Belgique, une nouvelle ligne de production dédiée à son petit SUV électrique EX30.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Deutsche Bank entame bien l'année 2025 et confirme ses objectifs

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La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%). (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Le groupe bancaire allemand Deutsche Bank a fait état mardi d'un bénéfice net part du groupe de 1,8 milliard d'euros (à peine moins en francs) au premier trimestre 2025, en progression de 39% sur un an, meilleur qu'attendu grâce à la progression des recettes.

Tous les segments d'activité ont contribué à la hausse du résultat, permettant à la banque de dégager son "meilleur bénéfice trimestriel depuis 14 ans", a souligné le président du directoire, Christian Sewing, dans un communiqué. Les analystes sondés par Facstet anticipaient un résultat de 1,69 milliard.

Dans un contexte de baisse des taux d'intérêts, les recettes globales ont néanmoins progressé de 10% par rapport au premier trimestre de l'année précédente, atteignant 8,5 milliards, tirées par les activités de marchés dans la banque d'investissement.

Après une chute de ses bénéfices l'an dernier, due notamment à d'importants frais de litiges, Deutsche Bank s'est fixée des objectifs plus ambitieux pour 2025, qui sont "en bonne voie" d'être atteints au terme du premier trimestre, a ajouté le patron de la banque.

Le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres tangibles s'est élevé à 11,9% sur le trimestre, dépassant l'objectif annuel fixé à plus 10%. Il avait à peine atteint 5% sur l'année passée.

Autre indicateur clé, le coefficient de charges s'est établi à 61,2% de janvier à mars, conformément à l'objectif annuel de moins de 65%.

La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Echanges de tirs entre soldats indiens et pakistanais

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L'armée indienne n'a pas fait état de victime (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Des soldats indiens et pakistanais ont échangé des coups de feu au Cachemire pour la cinquième nuit consécutive, a déclaré mardi l'armée indienne. Ils font suite à un attentat il y a une semaine, qui a enclenché une escalade entre les deux puissances nucléaires.

Comme lors des nuits précédentes, l'armée indienne a rapporté que les troupes pakistanaises avaient ouvert le feu à l'arme légère sur ses positions proches de la ligne de contrôle au Cachemire, frontière de facto entre les deux pays. L'armée indienne a indiqué que ses troupes avaient "répondu de manière mesurée et efficace à la provocation". New Delhi n'a fait état d'aucune victime.

La tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble depuis l'attaque menée le 22 avril par des hommes armés à Pahalgam, au Cachemire indien, qui a fait 26 victimes.

Sans attendre de revendication, New Delhi a imputé à Islamabad la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils commise dans la région à majorité musulmane depuis plusieurs décennies.

Des milliers de morts

Le Pakistan a démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre" sur ses circonstances. Les deux pays ont lancé des représailles l'un contre l'autre et ont ordonné la fermeture de la frontière.

L'Inde a fixé à mardi la date limite pour le départ des citoyens pakistanais de son territoire. Des analystes craignent que les déclarations belliqueuses ne débouchent sur une éventuelle action militaire.

Le Cachemire, à majorité musulmane, a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Les deux voisins continuent depuis lors à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire.

Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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