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Climat

La tempête Fiona touche Porto Rico

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Un homme guette l'arrivée de l'ouragan à San Juan, la capitale de Porto Rico. (© KEYSTONE/AP/Alejandro Granadillo)

L'ouragan Fiona a touché terre dimanche après-midi sur l'île américaine de Porto Rico, charriant des vents soufflant jusqu'à 140km/h et privant toute l'île américaine de courant.

L'ouragan, qui avait plongé l'intégralité de l'île dans le noir avant même d'atteindre les côtes, s'est abattu à 19h20 GMT (21h20 en Suisse) près de Punta Tocon, dans le sud-ouest de ce territoire des Caraïbes.

L'ouragan Fiona fonçait dimanche vers Porto Rico, ses rafales de vent et pluies torrentielles privant toute l'île américaine de courant, après avoir causé un mort et d'importantes inondations en Guadeloupe.

Fiona menaçait l'île "d'inondations catastrophiques" et de coulées de boue, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC).

La dépression, qui est passée dimanche du statut de tempête tropicale à celle d'ouragan de catégorie 1, a entièrement privé de courant ce territoire américain et ses quelque 3,2 millions d'habitants.

Rivières en crue

"En raison de l'ouragan, le réseau électrique est désormais hors service", avait annoncé un peu plus tôt le gouverneur de Porto Rico Pedro Pierluisi dans un communiqué, précisant que les protocoles d'urgence avaient été activés.

"Nous avons aussi été informés de rivières en crue dans certaines régions de Porto Rico", a-t-il ajouté.

Le président américain Joe Biden a approuvé dimanche la déclaration d'état d'urgence de Porto Rico, une mesure qui permet de débloquer des fonds fédéraux pour les secours, coordonnés par l'Agence fédérale américaine des situations d'urgence Fema.

Des photos publiées sur les réseaux sociaux par les pompiers de l'archipel montraient des arbres couchés sur la route et d'autres débris.

L'ouragan Fiona devrait "encore se renforcer dans les 48 heures à mesure qu'il se déplace près de Porto Rico et de la République dominicaine", ont précisé les services météorologiques américains.

Un mort en Guadeloupe

Fiona a déjà causé de sérieux dégâts lors de son passage en Guadeloupe dans la nuit de vendredi à samedi. Par endroits, l'eau est montée de plus de 1m50. Un homme y est mort, emporté avec sa maison par les flots d'une rivière en crue.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des ouragans les plus intenses, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, augmente. Ils font notamment peser un risque de plus en plus important aux communautés côtières.

L'archipel de Porto Rico avait été placé en alerte ouragan dès la fin de la semaine, le gouverneur Pedro Pierluisi exhortant la population à se mettre à l'abri.

"Nous demandons aux habitants de ne pas sortir de chez eux et de se rendre dans des refuges si nécessaire", notamment s'ils se trouvent dans des zones à risque vis-à-vis des glissements de terrain et des inondations, avait-il dit lors d'une conférence de presse.

L'alerte inondation devrait être en vigueur jusqu'à lundi.

Ancienne colonie espagnole, Porto Rico, qui est devenu territoire américain à la fin du 19e siècle avant d'acquérir un statut spécial d'"Etat libre associé" dans les années 1950, connaît de graves problèmes d'infrastructures depuis plusieurs années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

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Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Record de jours de "stress thermique extrême" en Europe en 2023

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La Grèce a connu en 2023 le plus grand incendie de forêt de l'histoire du continent, qui a dévasté 96'000 hectares (archives). (© KEYSTONE/EPA ANA-MPA/KOSTAS TSIRONIS)

L'Europe a connu en 2023 un nombre record de jours de "stress thermique extrême", ont indiqué l'observatoire européen Copernicus et de l'OMM lundi. Le "stress thermique extrême" correspond à une température ressentie dépassant l'équivalent de 46 degrés celsius.

Cet indice prend en compte l'effet sur le corps humain de la température combinée à d'autres facteurs (humidité, vent, rayonnement), précise le rapport annuel du service changement climatique de Copernicus, réalisé avec l'Organisation météorologique mondiale (OMM), chargée des questions relatives au temps, au climat et à l'eau.

Outre les canicules, le continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes au cours de l'année: deux millions de personnes ont été touchées par des inondations ou des tempêtes, des sécheresses sévères ont affecté la péninsule Ibérique et l'est de l'Europe et le plus grand incendie de forêt de l'histoire du continent a dévasté 96'000 hectares en Grèce.

Ces catastrophes ont coûté 13,4 milliards d'euros, à 80% imputables aux inondations lors d'une année marquée par des précipitations très au-dessus de la moyenne, notent les deux institutions.

Impact sanitaire

Leur rapport s'attarde particulièrement sur l'impact sanitaire des canicules, alors que le réchauffement climatique rend les étés de plus en plus chauds et meurtriers sur le continent.

"Nous observons une tendance à la hausse du nombre de jours de stress thermique en Europe et 2023 n'a pas fait exception" avec ce nouveau record, qui n'est toutefois pas quantifié dans le rapport, a déclaré Rebecca Emerton, climatologue à Copernicus.

Pour mesurer ce confort thermique, le C3S et l'OMM se réfèrent à l'indice universel du climat thermique (UTCI en anglais) qui représente la chaleur subie par le corps humain en prenant en compte non seulement la température, mais aussi l'humidité, la vitesse du vent, l'ensoleillement et la chaleur émise par l'environnement, dont l'effet est plus prononcé dans les villes où les matériaux (béton, goudron...) absorbent davantage les rayonnements solaires.

L'indice, exprimé en équivalence d'une "température ressentie" en degrés celsius, comprend dix catégories différentes: du stress froid extrême (au-delà de -40) au stress chaud extrême (plus de 46) en passant par l'absence de stress thermique (entre 9 et 26).

Du jamais vu

Une exposition prolongée au stress thermique augmente le risque de maladie et est particulièrement dangereuse pour les personnes vulnérables.

Le 23 juillet, au plus fort de la canicule, 13% de l'Europe connaissait un degré au moins de stress thermique, du jamais vu. La chaleur extrême a frappé surtout le sud de l'Europe, où la température de l'air a atteint jusqu'à 48,2 degrés en Sicile, soit 0,6 degré de moins que le record continental.

La surmortalité liée à la chaleur en 2023 n'est pas encore connue, mais le rapport rappelle que des dizaines de milliers de personnes sont mortes en Europe au cours des étés étouffants de 2003, 2010 et 2022.

Causé par les émissions de gaz à effet de serre de l'activité humaine, le réchauffement climatique augmente l'intensité, la durée et la fréquence des canicules.

Mesures "bientôt insuffisantes"

Le phénomène est particulièrement visible en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne de la planète, dont le climat mondial est déjà au moins 1,2 degrés plus chaud qu'avant l'ère industrielle.

Le réchauffement accru en Europe, associé au vieillissement de la population et à l'augmentation du nombre de citadins, aura de "graves conséquences pour la santé publique", ajoute le rapport. "Les mesures actuelles de lutte contre la canicule seront bientôt insuffisantes" pour y faire face.

Au niveau mondial, 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, sous l'effet du changement climatique accentué par le retour du phénomène cyclique El Niño. La température des océans, qui absorbent 90% de l'excès de chaleur provoqué par l'humanité, se maintient à des chaleurs inédites depuis un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Nouvelles inondations en Afghanistan, 29 morts

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Maisons endommagées par les inondations dans le district de Ghorband, province de Parwan. (© KEYSTONE/EPA/SHAMRIZ SABAWOON)

De nouvelles inondations ont tué 29 personnes depuis mercredi en Afghanistan. Ce pays était déjà éprouvé par des crues qui ont fait une centaine de morts ces dernières semaines, a annoncé samedi un porte-parole officiel.

"Selon des données préliminaires (...) 29 personnes ont été tuées en raison des pluies et inondations et sept ont été blessées", a annoncé un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles, Janan Sayeq.

Ces victimes ont été déplorées dans dix provinces du pays dont aucune région n'a été épargnée, a précisé le porte-parole dans une déclaration vidéo. Un millier d'hectares de terres agricoles a été submergé et 72 maisons détruites, a-t-il ajouté.

Plus de 130 morts au total

Depuis le 12 avril, plus de 130 personnes ont ainsi péri dans des inondations en Afghanistan, selon les bilans annoncés successivement par Janan Sayeq.

Quelque 25'000 personnes ont reçu une assistance matérielle et financière du gouvernement et d'organisations internationales au cours du mois écoulé, a-t-il précisé.

Très vulnérable au réchauffement

L'Afghanistan, qui a connu un hiver très sec rendant plus difficile l'absorption des pluies par les sols, est très vulnérable aux bouleversements climatiques.

Ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde est l'un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, d'après les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Prudence en montagne ce week-end

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Dans les Alpes vaudoises et ailleurs, il faudra y réfléchir à deux fois avant de s'aventurer en montagne: une avalanche s'est déjà déclarée jeudi aux Diablerets (photo d'illustration). © (KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Deux skieurs de randonnée se sont fait piéger par une coulée jeudi aux Diablerets. Le danger d'avalanche étant actuellement au niveau 3 sur 5 en montagne, on fait le point sur la situation météorologique pour le week-end.

Il faudra être prudent en montagne ce week-end: deux skieurs hollandais ont été pris dans une avalanche jeudi aux Diablerets, au col du Pillon. Si le premier skieur est sain et sauf, le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA, mais ses jours ne sont pas en danger.

Il faut dire qu’à la suite des récentes chutes de neige, le degré d’avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3, explique Pierre Huguenin, responsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion.

Pierre HugueninResponsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion

Et la situation ne devrait pas s’améliorer pour ce week-end.

Pierre HugueninResponsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion

Pour limiter les risques, Pierre Huguenin, tout comme la police cantonale vaudoise dans un communiqué, rappelle qu'il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo, l'inclinaison des pentes et le risque d’avalanche. Chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d’urgence (détecteur de victimes d’avalanches, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et savoir le manier.

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