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Charles III remercie son public avant les funérailles

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Le président américain Joe Biden, accompagné à Londres de son épouse Jill, a signé le livre de condoléances pour Elizabeth II à Lancaster House. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Le roi Charles III a remercié dimanche soir tous ceux qui l'ont soutenu lui et sa famille depuis la mort, le 8 septembre, de sa mère, la reine Elizabeth II. Ses funérailles lundi s'annoncent grandioses avec une foule immense et des dignitaires venus du monde entier.

Alors que touche à sa fin le deuil national ayant suivi le décès de la souveraine, le nouveau roi a remercié dans un communiqué "toutes ces innombrables personnes" qui ont manifesté leur soutien. "À Londres, à Édimbourg, à Hillsborough et à Cardiff, nous (son épouse et lui, ndlr) avons été émus au-delà de toute mesure par tous ceux qui ont pris la peine de venir rendre hommage au service de toute une vie de ma chère mère, la défunte Reine", a-t-il écrit.

Plus tôt dans la soirée, à 20h00 (21h00 en Suisse), le Royaume-Uni s'était figé pour une minute de silence. Les Britanniques avaient été invités à vivre "ce moment de réflexion" chez eux, sur le pas de leur porte ou dans leur rue, ou lors d'événements communautaires et de veillées. Des milliers de personnes ont continué de faire la queue pour lui rendre un dernier hommage.

Signature d'Ignazio Cassis

Joe Biden, accompagné de son épouse Jill, a fait le signe de croix devant le cercueil de la défunte souveraine, exposé à Westminster Hall, la plus ancienne salle du Parlement britannique. Il a rendu hommage au sens de la "dignité" et du "service" d'Elizabeth II, qui s'est éteinte le 8 septembre à l'âge de 96 ans.

Le président de la Confédération Ignazio Cassis et sa femme Paola ont signé le livre de condoléances pour la reine à Lancaster House. Le conseiller fédéral a ensuite exprimé sa profonde sympathie à Sa Majesté, le roi Charles III, fils de feu la reine.

Le président français Emmanuel Macron est arrivé à Westminster Hall avec son épouse Brigitte, main dans la main, tous les deux habillés en noir, avec baskets sombres et lunettes de soleil. "Nous partageons la peine des Britanniques", a dit Emmanuel Macron à des journalistes.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le roi d'Espagne, Felipe VI, se sont également inclinés devant la dépouille de la reine, ainsi que la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, visiblement très émue. Les dirigeants étrangers devaient être reçus à Buckingham Palace en début de soirée, pour le premier grand rendez-vous diplomatique de Charles III.

Premières loges

Le public a encore jusqu'à 06h30 (07h30 en Suisse) lundi pour se recueillir devant le cercueil de la reine, exposé depuis mercredi. Mais compte tenu du temps d'attente considérable pour défiler devant le cercueil - au moins 10 heures annoncées dimanche en fin d'après-midi - le gouvernement a averti que la décision d'interdire aux nouveaux arrivants de rejoindre la file d'attente, devenue un phénomène en soi, serait prise dans la journée.

Dans ce défilé continu qui a vu passer des dizaines - voire centaines - de milliers de personnes, un seul incident a été relevé: un homme a été inculpé pour trouble à l'ordre public après avoir quitté la queue et s'être approché du cercueil vendredi.

Le Royaume-Uni devait se figer en soirée dimanche dans une minute de silence pour un "moment de réflexion", en mémoire de sa monarque qui a régné 70 ans, une longévité sans précédent dans l'Histoire britannique, jusqu'à son décès dans sa résidence écossaise de Balmoral.

L'organisation de scs funérailles d'Etat, les premières depuis celles de Winston Churchill en 1965, représente pour la police de Londres un défi sans précédent, et mobilise des milliers de policiers et militaires. En coulisses, les répétitions battent leur plein, et aux abords de Westminster Hall, les plus ardents campent déjà pour s'assurer une place de choix.

A sa grande surprise, Shaleen MacLeod, venue de Glasgow, a réussi à s'assurer une place en première ligne dimanche matin pour voir passer la procession lundi. "Je m'attendais à être derrière", a expliqué à l'AFP cette fervente admiratrice de la reine.

"Pas ennuyeux"

Lundi matin, 2000 invités, dont les chefs d'Etat, se retrouveront à l'abbaye de Westminster, où Elizabeth II a été couronnée en 1953, pour le point d'orgue des hommages rendus dans une immense émotion depuis la mort de la monarque à la popularité planétaire.

Ce sera "la meilleure des cérémonies funéraires", a prévenu sur la BBC l'ancien archevêque d'York John Sentamu. La reine ne voulait pas un service "ennuyeux", a-t-il ajouté, annonçant une cérémonie qui "élève" et "réchauffe" les coeurs.

Dernier des enfants de la reine à lui rendre hommage, le prince Andrew, réputé fils préféré d'Elizabeth II et tombé en disgrâce après des accusations d'abus sexuel soldées par un accord financier, a salué sa "compassion", sa "confiance", ses "conseils" et son "humour".

Dans un message vidéo enregistré qui sera diffusé dimanche sur la BBC, la reine consort Camilla insiste sur les difficultés qu'Elizabeth II, "femme solitaire", a rencontrées dans un monde de chefs d'Etat et de gouvernement essentiellement masculin.

Popularité en hausse

Comme pour à la fois jauger et entretenir le lien entre les Britanniques et la famille royale, enfants et petits-enfants de la reine ont multiplié les rencontres avec le public ces derniers jours, alors que la période de deuil écrase toute autre actualité au Royaume-Uni.

Depuis les célébrations des 70 ans du règne d'Elizabeth II en juin, la proportion des Britanniques désireux de conserver la monarchie a augmenté de cinq points, pour atteindre 67%, selon un sondage YouGov publié dimanche. Charles enregistre un bond de popularité (70% d'opinions favorables) mais reste derrière son fils William (84%) et l'épouse de ce dernier, Kate (80%).

Après une dernière procession, Elizabeth II sera inhumée dans l'intimité lundi dans la chapelle Saint-Georges au château de Windsor, à l'ouest de Londres, auprès de son père le roi George VI et de son époux le prince Philip.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy posé ce vendredi

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Nicolas Sarkozy avait été condamné dans l'affaire dite des écoutes (archives). (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Nicolas Sarkozy doit se faire poser ce vendredi le bracelet électronique auquel il a été condamné dans l'affaire dite des écoutes, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le bracelet n'avait pas encore été posé dans la matinée, selon cette source. Nicolas Sarkozy, 70 ans, avait été convoqué la semaine dernière au tribunal de Paris pour que lui soient notifiées les modalités de cette condamnation, inédite pour un ancien chef de l'Etat.

"La procédure suit son cours, je n'ai aucun commentaire à faire", a réagi auprès de l'AFP Jacqueline Laffont, l'avocate de Nicolas Sarkozy. Son entourage n'a pas non plus souhaité réagir.

Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugé en ce moment devant le même tribunal dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d'influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique. Cette condamnation est devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre.

A l'issue de cet entretien, le juge d'application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d'exécution de la peine sous bracelet électronique.

Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu'il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le JAP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Moscou revendique la prise de la ville minière de Toretsk, à l'est

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La ville de Toretsk, désormais largement en ruines, comptait 30'000 habitants avant la guerre (Archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

La Russie a revendiqué vendredi la capture de la ville minière de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, après des mois de combats, une prise d'importance pour les troupes russes qui poursuivent leur avancée sur le front.

"Les opérations offensives (...) ont permis de libérer la ville de Dzerjinsk", a indiqué le ministère russe de la Défense, utilisant le nom russe pour désigner Toretsk, ville désormais largement en ruines et qui comptait quelque 30'000 habitants avant l'assaut russe il y a bientôt trois ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Mondiaux de Saalbach: Odermatt sans rival sur le super-G

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Marco Odermatt a réussi une course parfaite (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Marco Odermatt a écrasé le super-G des Mondiaux à Saalbach. Le Nidwaldien a réussi la course parfaite pour devancer l'Autrichien Raphael Haaser de 1''00 et le Norvégien Adrian Sejersted de 1''15.

Odermatt (27 ans) a ainsi fêté de superbe manière le troisième titre mondial de sa carrière. Celui-ci n'a jamais été remis en doute. Personne n'a en effet pu approcher le chrono du grand dominateur du ski mondial, lequel a pu attendre sans trembler que ses rivaux tentent en vain de venir le déloger.

"C'était vraiment une manche de rêve. Peut-être le meilleur ski de ma carrière en super-G", a déclaré en français le vainqueur, tout sourire, au micro de la RTS. Il a aussi indiqué n'avoir pas ressenti de nervosité avant le départ.

Monney éliminé

Si Odermatt a été fidèle à son rang, les autres Suisses au départ ont été moins en vue. Le Fribourgeois Alexis Monney a ainsi été éliminé après avoir manqué une porte. Selon ses premiers temps intermédiaires, il semblait avoir les moyens de venir viser le podium.

Par contre, tant le Grison Stefan Rogentin (9e à 1''68) que le Bernois Franjo von Allmen (12e à 2''05) ont nettement raté le coche dans la station autrichienne. Les trois Helvètes auront donc une revanche à prendre lors de la descente dominicale, pour laquelle le grand favori devrait évidemment encore être Marco Odermatt...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sanctions de Trump contre la CPI qui proteste, Israël s'en félicite

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Le président américain reproche à la CPI d'avoir mené des "actions illégales" (archives). (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

La Cour pénale internationale (CPI) a vivement condamné vendredi les sanctions prises à son encontre par le président américain Donald Trump. Celles-ci ont déclenché les protestations de l'ONU comme de l'Europe.

Seul Israël s'est félicité de la décision prise contre la CPI, qui n'a "aucune légitimité", selon son chef de la diplomatie.

Le président américain, qui reproche à la CPI d'avoir mené des "actions illégales", a signé jeudi un décret interdisant notamment l'entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents et qui prévoit de geler tous leurs avoirs détenus dans ce pays.

Selon le texte diffusé par la Maison Blanche, la Cour a "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.

Dans un communiqué, la CPI, basée à La Haye, "condamne" ce décret, qui vise "à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial".

"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde", ajoute la CPI.

"Menace" pour "l'indépendance"

La CPI est une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre.

Fondée en 2002, la Cour compte aujourd'hui 124 Etats membres et n'a prononcé qu'une poignée de condamnations. L'ONU et l'Europe ont vivement protesté vendredi contre la décision américaine.

"Nous regrettons profondément les sanctions individuelles annoncées hier contre le personnel de la Cour et nous demandons" aux Etats-Unis "de revenir sur cette mesure", a affirmé à l'AFP une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.

"Nous soutenons pleinement le travail indépendant de la Cour", un "élément essentiel de l'infrastructure des droits de l'homme", a-t-elle estimé.

La décision de M. Trump de sanctionner la CPI "menace" son "indépendance", a averti vendredi de son côté Antonio Costa, président du Conseil européen.

"Sanctionner la CPI menace l'indépendance de la Cour et mine l'ensemble du système de justice internationale", a déclaré M. Costa, qui préside l'instance représentant les dirigeants des 27.

L'Union européenne a pour sa part "regretté la décision américaine, se réservant la possibilité de prendre des mesures de son côté", a affirmé un porte-parole de l'UE, sans donner de détails.

La CPI "joue un rôle primordial dans le maintien de la justice pénale internationale et la lutte contre l'impunité", y compris en Ukraine, selon lui.

"Regrets" des Pays-Bas

Les Pays-Bas, qui abritent la CPI, ont fait part de leurs "regrets" après l'annonce du décret. "Le travail de la Cour est essentiel pour le combat contre l'impunité", a soutenu le ministre néerlandais des Affaires étrangères Caspar Veldkamp sur le réseau social X.

Mais dans un communiqué sur X, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a assuré pour sa part que la CPI poursuivait "de façon agressive les dirigeants élus d'Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient".

Selon lui, la Cour n'a aucune légitimité dans la mesure où Israël et les Etats-Unis ne sont "pas membres de la CPI".

Les républicains américains et de nombreux démocrates s'étaient indignés de l'émission d'un mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, reçu mardi dernier par le président américain, ainsi que contre l'ancien ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.

Ses juges ont estimé qu'il y avait des "motifs raisonnables" de soupçonner les deux hommes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour la guerre à Gaza, qui a suivi l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.

M. Netanyahu avait qualifié la décision d'antisémite, tandis que l'ancien président américain, le démocrate Joe Biden, avait jugé "scandaleux" les mandats d'arrêt contre les Israéliens.

Un lourd impact

Selon des experts consultés par l'AFP, les sanctions américaines pourraient avoir un impact opérationnel paralysant.

L'interdiction de voyager aux États-Unis pour le personnel de la CPI peut compliquer son travail et des institutions financières peuvent refuser de travailler avec la cour, craignant des représailles américaines.

Les sanctions pourraient également affecter les opérations techniques et informatiques de la juridiction, y compris la collecte de preuves. Certains craignent même que des victimes d'atrocités présumées hésitent à se manifester.

"Des entreprises et organisations pourraient simplement arrêter de faire affaire avec la CPI parce que c'est trop risqué", note auprès de l'AFP James Patrick Sexton, chercheur à l'Institut TMC Asser et à l'Université d'Amsterdam.

"De gros fournisseurs comme Microsoft pourraient simplement se retirer de manière proactive", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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