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L'accord sur les frontaliers a été adopté par le Parlement italien

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Le poste-frontière de Ponte Chiasso. Près de 80'000 frontaliers italiens sont employés au Tessin (archives). (© KEYSTONE/AP/ANTONIO CALANNI)

Le nouvel accord sur les frontaliers a été définitivement accepté mercredi par le Parlement italien. Le Sénat a adopté le texte en 3e lecture, actant notamment la sortie de la Suisse de la liste noire des paradis fiscaux et un accord temporaire sur le télétravail.

Le texte a été adopté à l'unanimité des 120 sénateurs présents (sur un total de 200 sièges). L'accord avait déjà été adopté à l'unanimité le 4 mai dernier par la Chambre des députés, qui avait accepté deux amendements présentés par le gouvernement. Ces changements ont nécessité un nouveau vote au Sénat, qui avait déjà ratifié le texte une première fois le 1er février dernier.

Ces adaptations sur l'imposition du télétravail et sur la sortie de la Suisse de la liste noire des paradis fiscaux avaient été proposées par l'exécutif de Rome après une rencontre le 20 avril dernier entre la ministre suisse des finances Karin Keller-Sutter et son homologue italien Giancarlo Giorgetti.

Près de 80'000 frontaliers au Tessin

Le nouvel accord sur les frontaliers remplace le texte existant, datant de 1974. Les Chambres fédérales avaient donné leur feu vert en mars 2022.

L'accord prévoit que la Confédération conserve 80% des impôts à la source prélevés sur les revenus des frontaliers qui travailleront en Suisse à l'avenir. Les "nouveaux" frontaliers - à savoir ceux qui arriveront après l'entrée en vigueur du traité - sont aussi soumis à l'imposition ordinaire en Italie qui doit, le cas échéant, éliminer la double imposition.

Selon les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) à fin mars, 91'504 travailleurs italiens traversent la frontière chaque jour, dont 78'230 sont employés au Tessin. Les autres rejoignent les Grisons et le Valais. La grande majorité réside en Lombardie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Marine Le Pen a remboursé le Parlement européen

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Marine Le Pen avait engagé indûment deux assistants parlementaires alors qu'elle siégeait au Parlement européen (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen a accepté de verser près de 330'000 euros au Parlement européen pour l'emploi indu de deux assistants lorsqu'elle était eurodéputée. Elle évite ainsi "une exécution forcée" de ce remboursement.

Son avocat, Rodolphe Bosselut, a confirmé en ces termes une information de Mediapart.

Après une enquête administrative ouverte en 2014 sur des soupçons de détournements de fonds européens par Marine Le Pen, l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) avait réclamé le remboursement de 339'000 euros pour l'emploi indu de deux collaborateurs, a indiqué jeudi son avocat confirmant une information de Mediapart.

Mme Le Pen, qui a siégé au Parlement européen de 2004 à 2017, était soupçonnée d'avoir salarié avec les fonds européens au bénéfice du Front national (devenu Rassemblement national) sa cheffe de cabinet au parti Catherine Griset et son garde du corps Thierry Légier.

Le Pen conteste

Marine Le Pen, qui conteste les accusations, assurant que Mme Griset et M. Légier avaient travaillé auprès d'elle au Parlement, avait refusé de s'acquitter de cette somme.

Selon Mediapart, les services financiers du Parlement avaient alors prélevé, à partir de février 2017, 50% de son indemnité d'élue et de ses indemnités journalières, ainsi que l'intégralité de ses frais généraux.

Ces prélèvements ont duré quatre mois, Marine Le Pen ayant quitté le Parlement après son élection à l'Assemblée nationale en juin 2017, selon le média en ligne.

Menacée depuis le printemps d'une décision exécutoire de recouvrement de 326'401 euros, la cheffe de file du RN a finalement accepté de régler cette somme en juillet.

"Ce paiement a été effectué pour éviter une exécution forcée d'une décision administrative émanant du Parlement Européen, dont le fond est toujours contesté par ma cliente", a indiqué son avocat Me Rodolphe Bosselut.

Ce paiement "ne constitue en aucune façon, une reconnaissance explicite ou implicite des prétentions du Parlement européen", a-t-il insisté.

Marine Le Pen réaffirme "n'avoir commis aucune infraction ni irrégularité dans l'emploi de ses deux assistants parlementaires, tant au regard du règlement du Parlement Européen que de la loi française et des principes constitutionnels", a ajouté Me Bosselut.

Mise en examen

Parallèlement, Marine Le Pen est mise en examen pour "détournement de fonds publics" et "complicité" depuis juin 2017 dans l'information judiciaire menée à Paris sur des soupçons d'emplois fictifs d'eurodéputés du RN.

Les investigations sont achevées et le parquet devrait prochainement prendre ses réquisitions avant la décision finale des juges d'instruction sur la tenue ou non d'un procès pour les 29 mis en cause dans cette procédure.

"Selon l'issue de la procédure pénale, Marine Le Pen se réserve d'ailleurs la possibilité de réclamer la répétition auprès du Parlement Européen, des sommes ainsi versées", a fait savoir Me Bosselut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky à Washington, l'aide à la défense aérienne "une priorité"

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Volodymyr Zelensky à l'ONU mercredi, avant de rejoindre Washington jeudi. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Conscient du risque de lassitude de la part du grand allié américain, Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi à Washington pour tenter de convaincre les Etats-Unis de l'aider à passer "la ligne d'arrivée" face à la Russie, si possible avec de nouvelles armes puissantes.

"Olena (son épouse) et moi sommes arrivés à Washington", a écrit M. Zelensky sur le réseau social X (ex-Twitter). "Lors de mes réunions, la défense aérienne sera l'une des principales priorités", a-t-il ajouté.

L'ambiance a changé depuis sa visite du 21 décembre 2022 dans la capitale américaine.

Ce déplacement, son premier à l'étranger depuis l'invasion par la Russie en février de la même année, avait été préparé dans le plus grand secret. Les images du président ukrainien, dans sa tenue kaki, sous les colonnades de la Maison Blanche, et acclamé au Congrès, appartiennent d'ores et déjà à l'histoire.

Depuis, le sentiment d'urgence s'est bien émoussé, et l'opposition républicaine a pris le contrôle de l'une des chambres du parlement. Volodymyr Zelensky ne sera cette fois pas reçu en grande pompe au Capitole, le siège du Congrès.

Il est toutefois prévu qu'il y rencontre des chefs de file du Parti démocrate et du Parti républicain.

L'entrevue la plus attendue, et la plus difficile, sera avec le patron républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy.

"J'ai des questions pour lui. Peut-il rendre des comptes sur l'argent que nous avons déjà dépensé? Quelle est la stratégie pour la victoire?", a lancé mardi le dirigeant conservateur, sous pression de l'aile droite de son parti pour couper les vivres à Kiev.

Budget

Cet aspect financier se complique encore avec le risque à très brève échéance d'une paralysie budgétaire des Etats-Unis, si les parlementaires n'arrivent pas à s'entendre avant le 1er octobre sur une loi de finances au moins provisoire.

Les discussions butent, en partie, sur le budget consacré à l'aide militaire et humanitaire à l'Ukraine.

Il est "vital" que le Congrès débloque les 24 milliards de dollars demandés par l'exécutif pour soutenir les Ukrainiens, a dit mercredi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

"Ceux qui pensent que le coût du soutien à l'Ukraine aujourd'hui est élevé, imaginez seulement à quel point il deviendrait exorbitant, en sang et en argent, si nous abandonnons, si nous laissons (le président russe Vladimir Poutine) prendre toute l'Ukraine et qu'il se retrouve dans une position bien plus forte", a-t-il encore dit.

Volodymyr Zelensky doit aussi passer jeudi par le Pentagone, avant d'être reçu, en compagnie de son épouse, par Joe et Jill Biden, à 21h00 (suisses).

Suivront un entretien des deux présidents dans le Bureau ovale puis une réunion élargie aux délégations des deux pays.

Le président américain, grand animateur de la réponse occidentale à l'invasion russe, est lui aussi conscient du risque d'essoufflement, alors que le conflit se prolonge et que l'hiver approche.

"Se lasser"

"La Russie croit que le monde va se lasser et la laisser brutaliser l'Ukraine sans conséquence", a averti mardi à la tribune des Nations unies Joe Biden, qui doit briguer l'an prochain un second mandat.

Lors d'une session exceptionnelle mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU, Volodymyr Zelensky a pour sa part dénoncé l'"agression criminelle" de Moscou et "le blocage" de l'instance onusienne en raison du droit de véto russe.

"Nous sommes sur la ligne d'arrivée", a souligné le président ukrainien dans une interview à CNN, après que des responsables américains, anonymes, ont émis des réserves dans la presse sur la stratégie militaire ukrainienne.

Joe Biden veut "se faire une idée de ce qui se passe sur le champ de bataille", mais également "dire très clairement au président Zelensky que nous sommes avec eux aussi longtemps qu'il le faudra", a dit mercredi John Kirby.

La venue du président ukrainien s'accompagne, logiquement, de spéculations sur une nouvelle annonce d'aide militaire américaine.

En plus de la défense antiaérienne mentionnée jeudi matin, M. Zelensky a avoué la veille à CNN qu'il ressentirait "une certaine déception" s'il ne repartait pas de Washington avec la promesse de recevoir des missiles tactiques de longue portée ATACMS.

La Maison Blanche fait jusqu'ici une réponse prudente à cette dernière requête. La livraison de tels missiles n'est "pas exclue", a souligné John Kirby, en assurant toutefois qu'"aucune décision (n'avait) été prise".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Plus de 43'000 personnes déplacées par les inondations (OIM)

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La tempête Daniel a fait de gros dégâts dans la ville libyenne de Derna. Selon l'OIM, de nombreux habitants auraient quitté la ville à cause du manque d'approvisionnement en eau. (© KEYSTONE/AP/Jamal Alkomaty)

Plus de 43'000 personnes ont été déplacées après les inondations meurtrières qui ont dévasté l'Est de la Libye, notamment la ville de Derna, a indiqué jeudi l'agence des migrations de l'ONU.

"Selon les dernières estimations de l'OIM, 43'059 personnes ont été déplacées par les inondations dans le Nord-Est de la Libye", a indiqué l'Organisation internationale des migrations (OIM) dans son dernier rapport sur la situation dans l'Est de la Libye après le passage dévastateur de la tempête Daniel dans la nuit du 10 au 11 septembre, qui a fait plus de 3300 morts, selon les autorités.

Selon l'organisation, "le manque d'approvisionnement en eau aurait poussé de nombreuses personnes déplacées à quitter Derna pour se rendre dans d'autres villes de l'Est et de l'Ouest". Les autorités libyennes avaient demandé à la population de la ville de ne plus utiliser l'eau du réseau de distribution local, contaminée selon elles par les flots des inondations.

L'ONU avait annoncé en début de semaine que ses agences, notamment l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), s'efforcent de "prévenir la propagation de maladies et d'éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région", alertant sur un risque provenant de "l'eau contaminée et du manque d'hygiène".

Les besoins urgents des personnes déplacées portent sur "la nourriture, l'eau potable, la santé mentale et le soutien psycho-social", a ajouté l'OIM.

Manifestation à Derna

Par ailleurs, les réseaux de téléphonie mobile et d'internet ont été rétablis dans la nuit de mercredi à jeudi à Derna après une coupure de 24 heures, ont annoncé les autorités libyennes. Les communications avaient été coupées mardi et des journalistes priés de quitter la ville sinistrée au lendemain d'une manifestation d'habitants de Derna réclamant des comptes aux autorités de l'Est du pays, responsables selon eux de la catastrophe.

Les autorités ont évoqué une "rupture des fibres optiques", mais selon des analystes et des internautes, il s'agissait d'une coupure délibérée destinée à imposer un "black-out" après une large couverture médiatique de la manifestation de la veille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Football

Elvedi prolonge jusqu'en 2027 à Mönchengladbach

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Nico Elvedi à l'ouvrage lors du dernier Suisse - Andorre. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'international suisse Nico Elvedi a prolongé son contrat avec le Borussia Mönchengladbach jusqu'en juin 2027.

Des rumeurs de départ ont circulé à propos d'Elvedi au cours de l'été. Finalement, le Zurichois de 26 ans n'a pas pu quitter la Bundesliga. Désormais il est lié sur le long terme avec le club dont il défend les couleurs depuis huit ans.

"J'ai reçu ma chance à 19 ans et j'ai pu me développer pour devenir un joueur de Bundesliga et également un international", relève l'ancien joueur du FC Zurich dans un communiqué du club.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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