International
L'aide au Soudan est devenue "urgente", selon la présidente du CICR
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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demande aux parties au conflit soudanais d'honorer leurs engagements à faciliter l'assistance humanitaire. "Cette aide est urgente", affirme Mirjana Spoljaric dans un entretien à Keystone-ATS.
"Il est important que l'accès humanitaire soit garanti", insiste la présidente depuis New York où elle a été conviée par la Suisse à un débat de haut niveau au Conseil de sécurité de l'ONU sur la protection des civils.
Si l'organisation salue la déclaration d'il y a dix jours de l'armée et des paramilitaires, elle souhaite que le cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur lundi permette de l'appliquer entièrement. En dépit de cette trêve, des combats et des raids aériens ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.
Difficultés de se déplacer
Le CICR a maintenu ses efforts malgré les difficultés. "La possibilité de bouger est limitée. Nous n'avons eu accès qu'à quelques hôpitaux" et peu d'assistance a pu être distribuée, affirme Mme Spoljaric. Les visites habituelles auprès de détenus ne peuvent être menées. Les infrastructures de certaines institutions ont été ciblées ou pillées depuis mi-avril.
Selon la présidente, le cessez-le-feu d'une semaine doit constituer une "étape" pour des discussions politiques entre les deux parties. D'autres, comme un échange de détenus, pourraient contribuer à améliorer durablement la situation. Comme récemment au Yémen où le CICR a facilité la libération de centaines de prisonniers entre le gouvernement et les rebelles Houthis.
La souffrance des civils a toujours été au centre des préoccupations dans les conflits. "Les guerres ne sont pas devenues plus graves", affirme Mme Spoljaric. "Mais on observe une accélération des crises avec des effets qui se renforcent mutuellement". A la multiplication des conflits non internationaux s'ajoutent le changement climatique ou des violences qui ont un impact très large.
Ukraine: des milliers de contacts
Dans le conflit ukrainien, la présidente affirme que des avancées ont encore été obtenues pour les visites aux détenus. "Mais ce n'est toujours pas satisfaisant pour nous", insiste Mme Spoljaric qui demande un accès à tous les prisonniers.
Depuis le début de cette guerre, le CICR a pu établir un contact ou donner des indications sur des disparus dans près de 5300 cas. "Ce travail constitue le coeur de notre engagement pour la protection des civils", estime celle qui est entrée en fonctions il y a huit mois.
"C'est important pour les familles de savoir où sont leurs proches, même quand ils sont décédés", ajoute-t-elle. L'organisation veut oeuvre aussi pour aider les parties au conflit à échanger les dépouilles des soldats tués.
Multiplication des missions
Première femme à présider le CICR en 160 ans, Mme Spoljaric a multiplié les missions dans différents pays depuis quelques mois. Elle prévoit de se rendre à nouveau en Ukraine et en Russie, sans pouvoir dire encore quand elle le fera.
L'année dernière, l'organisation a fait face à des campagnes de calomnie sur les réseaux sociaux en Ukraine qui avait poussé l'institution à dénoncer publiquement la situation. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'avait pas été tendre avec elle, beaucoup ne comprenant pas que le CICR reste neutre face à l'agression russe ou qu'elle se rende à Moscou.
"Les Ukrainiens ont toujours saisi notre message. Notre collaboration avec les autorités est très bonne", se contente de dire Mme Spoljaric.
Large consensus pour le DIH
Dans un an, le Mouvement de la Croix-Rouge se réunira à Genève pour sa grande conférence prévue tous les quatre ans et qui a été décalée en raison de la pandémie. Malgré les violations du droit international humanitaire (DIH) que le CICR dénonce régulièrement, Mme Spoljaric estime que celui-ci reste partagé par tous les Etats.
"Le consensus derrière les Conventions de Genève est probablement le consensus le plus élevé dans le monde". Et celles-ci "restent tout aussi pertinentes" qu'il y a plus de 70 ans quand elles ont été adoptées.
La présidente ajoute que le DIH reste "bien comme il est". "Mais les nouvelles technologies devront s'aligner avec lui et oeuvrer pour l'humanité", ajoute-t-elle, notamment sur la question des robots tueurs.
Toujours pas de nombre de licenciements
L'organisation fait face de son côté à d'importantes difficultés. Elle a récemment annoncé anticiper une coupe d'environ 1500 emplois, peut-être davantage si la situation ne s'améliore pas. Il faut diversifier les donateurs, admet la présidente qui ne peut toujours pas dire combien de licenciements seront menés.
Après près de huit mois, elle retient le "grand soutien politique" qu'elle a reçu dans ses missions. Avec les tensions actuelles, "le monde a toujours besoin d'une organisation qui reste neutre", dit encore la présidente qui ajoute que l'organisation parle avec environ 390 groupes armés. Celle-ci doit maintenant garantir de pouvoir maintenir son dispositif opérationnel face aux différents conflits.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Gaza: une force internationale sera bientôt déployée, dit Trump
Donald Trump a affirmé jeudi qu'une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza. Une annonce faite au lendemain de celle d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix du président américain.
"Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza", a répondu Donald Trump à une question d'un journaliste sur le déploiement annoncé d'une telle force dans le territoire palestinien, qui fait face à une situation humanitaire toujours très précaire près d'un mois après l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas.
"On a plusieurs pays qui se sont portés volontaires pour intervenir en cas de problème avec le Hamas, par exemple, ou pour tout autre problème", a-t-il ajouté lors d'un échange avec la presse en marge d'une rencontre diplomatique à la Maison Blanche avec des dirigeants d'Asie centrale.
Les Etats-Unis ont présenté mercredi à des pays partenaires un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix de Donald Trump à Gaza, incluant le déploiement d'une force internationale.
L'ambassadeur Mike Waltz a réuni mercredi les dix membres élus du Conseil ainsi que plusieurs partenaires régionaux (Egypte, Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Turquie), selon la mission américaine à l'ONU, notant que cela témoignait du "soutien régional" à ce texte.
Selon des sources diplomatiques, plusieurs pays ont déjà évoqué être prêts à participer à cette force de stabilisation (ISF), notamment l'Indonésie, mais tiennent à un mandat du Conseil de sécurité pour effectivement déployer des troupes dans le territoire palestinien.
Cette force est prévue dans l'accord qui a conduit à un fragile cessez-le-feu le 10 octobre, après deux ans de guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas.
Selon les termes de cet accord, elle sera composée d'une coalition en majorité composée de pays arabes et musulmans, et déployée à Gaza pour y superviser la sécurité à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Julia Simon suspendue pour avoir volé des cartes bancaires
La biathlète française Julia Simon a été suspendue six mois dont cinq avec sursis, jeudi soir par la Fédération française de ski. Elle avait volé les cartes bancaires d'une coéquipière.
Cette "interdiction temporaire de six mois de participer aux compétitions et entrainements organisés ou autorisés par la FFS et l'IBU (réd: la Fédération internationale de biathlon), dont cinq mois avec sursis", prend effet le 7 novembre, a indiqué la FFS.
Cette dernière a évoqué dans un communiqué une sanction "d'une grande sévérité" qui permettra donc toutefois à la championne de 29 ans de s'aligner aux Jeux d'hiver de Milan-Cortina.
Avant cela, cette sanction lui fera uniquement manquer la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, en Suède. La seconde manche aura lieu à Hochfilzen, en Autriche, du 12 au 14 décembre.
Le 24 octobre, la biathlète avait reconnu avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d'une kinésithérapeute de l'équipe de France, pour des achats d'un montant maximum de 2400 euros (environ 2200 francs suisses), et de leur avoir dérobé de petites sommes d'argent (entre 20 et 50 euros).
Quadruple championne du monde
Devant le tribunal correctionnelle d'Albertville, Julia Simon avait reconnu "la totalité" des faits mais s'était déclarée incapable de les expliquer. Elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15'000 euros d'amende.
Jeudi, à l'issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a également été condamnée à 30'000 euros d'amende dont 15'000 avec sursis. La Fédération a souligné qu'elle ne ferait "aucun autre commentaire" sur cette affaire qui empoisonne l'équipe de France depuis fin 2022.
La native d'Albertville, licenciée au club des Saisies, avait achevé la saison en février dernier par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon de Lenzerheide: médaillée d'or en individuel et en relais, relais mixte et mixte simple.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: pas de passeports non correspondants au genre de naissance
La Cour suprême américaine a avalisé jeudi l'interdiction par l'administration Trump de la délivrance de passeports portant le genre "X" ou un genre différent de celui de naissance pour les personnes transgenres ou s'identifiant comme non binaires.
Donald Trump a signé le 20 janvier, jour de son investiture, un décret selon lequel son administration ne reconnaîtrait désormais l'existence que de "deux sexes, masculin et féminin", définis à la naissance.
Il revenait ainsi sur une réforme introduite sous son prédécesseur démocrate Joe Biden. Le département d'Etat américain avait ensuite annoncé qu'il cessait de délivrer des passeports avec le genre "X" ou d'un genre différent du genre de naissance des titulaires du document.
Cette décision avait été contestée en justice et suspendue en première instance en juin, puis en appel en septembre.
Mercredi, la Cour suprême, contre l'avis des trois juges progressistes (sur neuf au total), a levé cette suspension.
"Afficher le sexe des titulaires du passeport à la naissance ne porte pas davantage aux principes d'égalité devant la loi que d'afficher leur pays de naissance - dans les deux cas le gouvernement ne fait qu'attester d'un fait établi", a-t-elle affirmé.
L'influente organisation de défense des droits civiques ACLU, impliquée dans la procédure, voit dans cette décision "un retour en arrière pour les libertés de toutes les personnes à être elles-mêmes", lui reprochant "d'alimenter le feu qu'attise l'administration Trump contre les personnes transgenres et leurs droits constitutionnels".
Le premier passeport américain avec genre "X" avait été délivré en octobre 2021 par le département d'Etat pour les "personnes non binaires, intersexes" et plus largement celles qui ne se reconnaissent pas dans les critères de genre proposés jusqu'alors.
Les droits des personnes transgenres sont un des thèmes majeurs des guerres sociétales qui fracturent les Etats-Unis. Donald Trump en avait fait l'un des axes de sa campagne en 2024, promettant de mettre fin au "délire transgenre".
Depuis son retour au pouvoir, il est revenu sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
Il a ainsi ordonné l'exclusion des personnes transgenres des forces armées et autorisé les agences fédérales à couper les subventions aux écoles qui permettent aux athlètes transgenres de concourir dans des championnats féminins.
La Cour suprême a provisoirement autorisé l'administration Trump à exclure les personnes transgenres de l'armée, avant une décision sur le fond.
Elle doit par ailleurs statuer dans les prochains mois sur la participation des personnes transgenres aux compétitions sportives féminines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tesla: package à 1000 milliards de dollars pour Musk validé
Les actionnaires du groupe Tesla, réunis jeudi en assemblée générale à Austin (Texas) ont approuvé à plus de 75% la résolution portant sur le nouveau plan de rémunération du patron Elon Musk, a annoncé un responsable du groupe.
A l'issue des votes, un responsable du groupe a également annoncé l'adoption d'autres résolutions considérées par les dirigeants en amont de l'AG comme "cruciales pour l'avenir" du groupe.
Les trois candidats au renouvellement de leur mandat d'administrateur ont obtenu satisfaction et l'amendement au plan de rémunération d'Elon Musk validé en 2018 - d'un montant total de 56 milliards - a également été approuvé.
Les actionnaires ont été consultés sur l'opportunité d'investir dans xAI, entreprise d'Elon Musk spécialisée dans l'intelligence artificielle ayant absorbé le réseau social X qui lui appartenait aussi, mais l'issue du vote a été moins probante. Le conseil d'administration va donc "examiner le résultat pour décider de la prochaine étape", a relevé le responsable du groupe.
Après l'annonce des résultats, Elon Musk est sorti des coulisses sous les hourras et les applaudissements des quelques centaines de participants à cette AG, retransmise en direct sur internet.
"Merci de tout coeur pour ceux qui ont soutenu" les résolutions de la direction, a déclaré l'homme le plus riche au monde avec un patrimoine estimé à 500 milliards de dollars.
"Ce n'est pas simplement un nouveau chapitre de l'histoire de Tesla, mais un livre tout neuf", a-t-il ajouté, avant d'évoquer les différents produits et projets du groupe qui s'oriente toujours plus vers l'autonomie, la robotique et l'intelligence artificielle.
Le nouveau plan de rémunération a fait débat dès son annonce en septembre.
Pactole conflictuel
Jusqu'au dernier moment, partisans et opposants à ce pactole ont tenté de rallier d'autres actionnaires à leur cause. Une manifestation anti-Musk s'est tenue mercredi à Austin, devant le Parlement du Texas.
"Tesla n'est pas dirigé par un patron ordinaire. Elon est un visionnaire (...), qui a accompli des révolutions industrielles et des transformations réussies de nombreuses entreprises pionnières à plusieurs milliards de dollars", affirmait notamment le groupe.
Raison pour laquelle, d'après ses partisans, il mérite ce plan de rémunération qui vise aussi à le convaincre de rester aux commandes de Tesla.
Elon Musk avait en effet insinué qu'il serait moins enclin à rester chez Tesla s'il n'obtenait pas satisfaction.
D'une durée de dix ans, le plan est constitué de douze tranches fixant des seuils financiers et opérationnels déclenchant, dans certaines conditions, l'octroi d'actions du groupe au patron.
La tranche finale prévoit notamment une capitalisation boursière de l'entreprise à 8.500 milliards de dollars - à peine plus de 1.000 milliards lors de l'annonce le 5 septembre - ou encore la vente de vingt millions de véhicules - Tesla a fabriqué en juin son huit millionième véhicule.
S'il coche toutes les cases et dans les temps impartis, Elon Musk pourrait recevoir jusqu'à 12% du capital actuel supplémentaire et détenir entre 25% et 29% de Tesla.
Au 12 septembre, il détenait environ 12,4% du capital dans un trust (413 millions d'actions) et a reçu, en plus, 96 millions d'actions en août dans le cadre du précédent plan de rémunération, retoqué deux fois en justice et soumis jeudi pour la troisième fois à l'AG.
"Bien que nous reconnaissions la valeur considérable créée sous la direction visionnaire de M. Musk, nous sommes préoccupés par le montant total de la rémunération, la dilution et l'absence de mesures pour atténuer le risque lié à une personne clé", relevait mardi le fonds souverain de la Norvège, un des dix principaux actionnaires de Tesla.
Certains s'inquiètent aussi des conséquences des positions politiques extrêmes du multimilliardaire - un temps très proche de Donald Trump -, qui ont affecté les ventes mondiales, et de la concurrence croissante notamment des modèles chinois, moins chers.
A l'inverse, la société d'investissements Baron Capital et le conseil d'administration du fonds de pension de l'Etat de Floride (SBA) ont soutenu ce package, soulignant que les précédents étaient tout aussi ambitieux et ont "toujours créé une valeur extraordinaire pour les actionnaires".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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