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Le CICR a pu voir davantage de prisonniers ukrainiens et russes

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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) présidé par Mirjana Spoljaric demandait depuis longtemps de pouvoir à nouveau rendre visite à des prisonniers de guerre liés au conflit ukrainien (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu voir davantage de prisonniers de guerre ukrainiens et russes ces dernières semaines. D'autres visites sont prévues à la fin du mois, a annoncé jeudi l'organisation à Genève.

Le CICR était au centre d'une polémique provoquée par l'Ukraine ces derniers mois, Kiev l'accusant de ne pas en faire suffisamment pour les proches des familles de détenus. Même le président Volodymyr Zelensky s'en était pris récemment de manière virulente à lui. Il avait parlé de "l'autodestruction de la Croix-Rouge en tant qu'organisation autrefois respectée", soulignant un manque de soutien.

Face à ces accusations, l'organisation avait rétorqué qu'elle ne pouvait pas mener de visites si l'accès ne lui est pas garanti. Le directeur général Robert Mardini avait lui-même rejeté tout manque d'engagement de la part de ses collaborateurs.

La semaine dernière, le CICR a pu voir des détenus ukrainiens lors d'une visite de deux jours. Une autre a été organisée cette semaine. Pendant la même période, plusieurs ont également été menées auprès des prisonniers de guerre russes.

Messages aux proches

Les collaborateurs du CICR cherchent à contacter tous les proches. Les détenus leur ont demandé de relayer de courts messages d'affection, les enjoignant de ne pas s'inquiéter. Certains souhaitent recevoir des cigarettes, des vêtements ou des sucreries.

La présidente du CICR Mirjana Spoljaric salue "un pas en avant important car ces visites permettent de préserver de l'humanité au sein de la brutalité du conflit armé". Les délégués ont pu évaluer les conditions dont les prisonniers font l'objet et relayer à leurs proches des indications.

Ils ont également pu distribuer des livres, du matériel d'hygiène personnelle, des couvertures ou encore des vêtements chauds. Et la présidente d'appeler à "un accès plus régulier à tous les prisonniers de guerre". L'organisation relaie depuis des mois cette demande de pouvoir voir régulièrement et sans entrave ces personnes, conformément aux Conventions de Genève.

"Les familles des prisonniers de guerre doivent savoir que leurs êtres chers sont au tout premier rang" de nos activités, insiste Mme Spoljaric, qui est arrivée jeudi pour quatre jours en Ukraine. Et "nous poursuivrons sans cesse nos efforts pour accéder à tous les prisonniers de guerre", dit-elle.

Accusations mutuelles

L'organisation ne précise pas dans quels sites elle s'est rendue. En octobre, elle avait affirmé vouloir rendre visite à des milliers de personnes, mais n'avait pu dialoguer jusque-là qu'avec des centaines d'entre elles.

Le CICR n'avait notamment pas pu voir de détenus à Olevnika depuis des mois. Fin juillet, des dizaines de prisonniers ukrainiens étaient décédés dans un bombardement dans ce site contrôlé par les pro-Russes.

Moscou avait affirmé qu'une visite, prévue en août, avait été annulée en raison de la situation sécuritaire. Des garanties ne pouvaient alors être données au CICR. Plus largement, la Russie demandait une réciprocité pour les prisonniers russes, victimes selon elles de tortures. Des accusations que les deux parties ne cessent de se lancer mutuellement depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février dernier.

Outre le CICR, l'ONU a également fait l'objet de critiques ces derniers mois sur la situation des détenus. Elle avait reçu des appels à des investigations sur les incidents observés à Olevnika.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Plus de 1500 victimes des violences depuis janvier selon l'ONU

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande une application "plus efficace" en Haïti de l'embargo sur les armes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus de 1500 personnes ont été tuées depuis début janvier en raison des violences liées aux gangs en Haïti, selon l'ONU. Jeudi à Genève, le haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk a appelé à une application "plus efficace" de l'embargo sur les armes.

Près de 830 personnes ont, elles, été blessées, selon le rapport publié par son bureau. L'année dernière, près de 4500 ont été tuées et plus de 1600 blessées.

L'Etat de droit et les institutions sont "au bord de l'effondrement", a affirmé le Haut-Commissariat. Les gangs ont continué à utiliser la violence sexuelle pour punir et contrôler la population. Des femmes ont notamment été violées souvent après avoir vu leur conjoint se faire assassiner devant elles. Des abus ont également été perpétrés contre des otages.

Le rapport dénonce l'impunité pour ces violences et plus largement pour toutes les exactions perpétrées. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Les gangs imposent des restrictions aux libertés pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Royaume-Uni: Thames Water voit sa crise de financement s'aggraver

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Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, ce qui est dénoncé par les organisations de défense de l'environnement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni Thames Water a annoncé jeudi ne pas avoir reçu un investissement de 500 millions de livres sterling (environ 571 millions de francs) sur lequel il comptait, ce qui aggrave la crise financière du groupe criblé de dettes.

Thames Water explique dans un communiqué qu'en juillet, "ses actionnaires avaient accepté de lui fournir 750 millions de livres de nouveaux capitaux (...), dont la première tranche de 500 millions de livres était anticipée d'ici le 31 mars".

"Ce financement était sujet à la satisfaction de certaines conditions, y compris la préparation d'un plan" de redressement comprenant des "objectifs d'amélioration du service aux consommateurs, de la protection de l'environnement", entre autres, détaille le communiqué.

Mais les demandes formulées par le régulateur sectoriel Ofwat sur le plan d'activité du groupe le rendent "non investissable", selon Thames Water.

"Les conditions décidées en juillet n'ont pas été satisfaites et les 500 premiers millions de livres anticipés ne seront pas apportés par les actionnaires au 31 mars", poursuit le groupe.

Thames Water se dit en discussions avec l'Ofwat et rappelle entretemps disposer de liquidités de 2,4 milliards de livres de liquidités et facilités de casse.

La situation précaire du groupe de gestion des eaux de la région de Londres et la démission de sa patronne Sarah Bentley en juin, remplacée par Chris Weston en décembre, avaient inquiété jusqu'à Downing Street, alimentant les spéculations sur la nécessité d'un plan de sauvetage public.

Chris Weston, cité dans le communiqué, a voulu rassurer les usagers jeudi sur le fait que "tout continue comme d'habitude" pour les clients.

La plus grande compagnie d'eau du Royaume-Uni, qui sert 15 millions de clients à Londres et dans la vallée de la Tamise, accuse une dette de près de 15 milliards de livres (environ 17,5 milliards d'euros).

Thames Water a publié en décembre un bénéfice net en recul de 57% pour son premier semestre décalé achevé fin septembre.

Le secteur est sous le feu des critiques depuis plusieurs années pour le déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer, en raison notamment d'un manque d'investissements dans le réseau d'égouts qui date de l'époque victorienne (fin du XIXe siècle).

Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, suscitant une nouvelle vague de critiques des défenseurs de l'environnement.

Le secteur s'est engagé en octobre à investir 96 milliards de livres (près de 110 milliards de francs) d'ici 2030 pour moderniser les infrastructures, au prix d'une augmentation des factures d'eau pour les ménages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Des parlementaires israélien et palestinien ont discuté à Genève

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La conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pourrait se rendre dans les prochains mois dans le cadre d'une mission de l'Union interparlementaire (UIP) au Proche-Orient avec certains homologues (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des parlementaires israélien et palestinien se sont réunis autour de la même table à Genève. Une mission dans le cadre de l'Union interparlementaire (UIP) pourrait avoir lieu dans les prochains mois.

Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, l'Assemblée de cette organisation a donné lieu à une rare réunion actuellement, dimanche dernier, entre un parlementaire israélien et son collègue palestinien. Ceux-ci sont membres du Comité de l'UIP sur le Proche-Orient, dont fait partie aussi la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE).

"La discussion a été très courte" en raison d'une séance en plénière qui suivait, a-t-elle affirmé à Keystone-ATS. "Ils parlent ou plutôt ils s'engueulent, mais c'est déjà se parler", fait remarquer de son côté son collègue Laurent Wehrli (PLR/VD), membre du bureau de la Commission Paix et sécurité de l'UIP et qui a siégé dans ce comité avant la Genevoise.

Il dit avoir oeuvré pour que la Suisse conserve un siège. "Depuis plusieurs années, c'est l'un des seuls formats où les deux parties se rencontrent encore. Et c'est toujours le cas", salue-t-il. Et d'ajouter que "quand on se parle directement, c'est autre chose".

Sur la table actuellement, la date d'une mission du comité dans la région. La Knesset, le Parlement israélien, affirme ne pas pouvoir l'accueillir avant juillet. Etant donné la situation dans la bande de Gaza, les Palestiniens, soutenus par d'autres, souhaiteraient que cette mission puisse avoir lieu plus tôt.

Pas à la place de gouvernements

L'objectif est de pouvoir rencontrer des parlementaires et d'autres responsables à Jérusalem et Ramallah. Mais aussi peut-être à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Amman.

Face au blocage entre gouvernements, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU où il aura fallu six mois jusqu'à lundi pour une résolution appelant à un cessez-le-feu, les parlementaires mettent en avant une approche plus informelle. Sans pour autant régler les divisions entre exécutifs.

"Ce n'est pas notre mission qui aboutira à un cessez-le-feu", admet Mme Fehlmann Rielle. "Notre rôle est plutôt d'établir un dialogue et de discuter de l'après-guerre".

Là encore, son collègue acquiesce. "Il ne faut pas penser que les parlements puissent remplacer les exécutifs", insiste M. Wehrli, raison pour laquelle la date n'aurait, selon lui, que des conséquences symboliques. D'autant plus que dans la phase actuelle, il doute que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "se sente obligé d'écouter ce que des parlementaires auraient à lui dire s'il les recevait".

La diplomatie parlementaire peut en revanche être "complémentaire", ajoute-t-il. Ces personnes votent les financements et ont par conséquent une influence. Et parfois, elles se retrouvent ensuite au gouvernement, affirme le conseiller national.

Plusieurs textes rejetés

La présidente de l'UIP Tulia Ackson s'est rendue fin novembre dans la région. "Il y a vraiment une volonté du Comité d'y aller", insiste Mme Fehlmann Rielle qui n'exclut pas que ses collègues de l'Etat hébreu cherchent à jouer la montre. "Ils ont proposé un calendrier" et devront assumer s'ils ne participent pas alors que la mission est finalisée, dit-elle.

Comme au Conseil de sécurité de l'ONU, les divisions en plénière restent importantes à l'UIP. Lors de l'Assemblée, à laquelle participaient des centaines de parlementaires de plus de 130 pays, la délégation israélienne a renoncé à un projet de résolution qui demandait la libération des otages retenus par le Hamas.

Deux autres textes ont été rejetés. L'un, sud-africain, appelait à l'application des ordonnances d'urgence prises par la Cour internationale de justice (CIJ) et l'autre, danois et soutenu par le groupe européen, demandait un cessez-le-feu. Dans une déclaration mercredi après-midi "au nom des parlementaires du monde entier", Mme Ackson et le secrétaire général de l'UIP Martin Chungong appellent toutefois à un "cessez-le-feu immédiat" et à aider urgemment les populations.

Avancée sur d'autres conflits

Plus largement, des exemples montrent l'intérêt d'une diplomatie parlementaire. Il y a quelques jours, les présidents des parlements arménien et azerbaïdjanais ont discuté à Genève grâce aux bons offices de l'organisation. M. Wehrli est lui désormais membre d'un dispositif pour faciliter le rapprochement entre collègues chypriotes turcs et chypriotes grecs. Un mécanisme de dialogue entre eux, notamment en cas d'urgence pour les deux communautés comme des incendies, a été établi.

Même constat sur l'Assemblée de l'UIP. "Cela fait chaud au coeur de se dire qu'il y a un lieu en Suisse où des parlementaires de pays ennemis se retrouvent en paix", glisse M. Wehrli.

"La diplomatie parlementaire est un vrai complément de l'ONU et d'autres instances multilatérales", renchérit M. Chungong. "Au-delà de l'effet d'annonce", les Arméniens et Azerbaïdjanais veulent poursuivre leur dialogue facilité par l'organisation, dit-il. Et de revendiquer une approche "plus discrète", "plus informelle" que la diplomatie gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Etats-Unis: Quatre morts dans une attaque au couteau

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L'assaillant a sévi en divers endroits de Rockford, ci-contre (Archives). (© KEYSTONE/AP Rockford Register Star/SCOTT P. YATES)

Quatre personnes, dont une adolescente, ont été tuées et au moins cinq blessées après l'attaque au couteau de la part d'un homme à différents endroits de Rockford, dans l'Etat de l'Illinois, a indiqué la police américaine.

Un suspect de 22 ans a été placé en garde à vue suite à ces attaques qui ont eu lieu mercredi, a précisé dans un communiqué la police de la ville située à environ 150 km au nord-ouest de Chicago.

Le communiqué ne mentionne aucun mobile possible.

Parmi les personnes tuées figurent une jeune fille de 15 ans, une femme de 63 ans et deux hommes âgés de 49 et 22 ans, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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