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Climat

L'Alaska frappé par une tempête d'une rare puissance

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Une maison a flotté sur la rivière Snake après le passage de la tempête. (© KEYSTONE/AP/Peggy Fagerstrom)

Une tempête d'une rare puissance frappe l'ouest de l'Alaska, provoquant d'énormes vagues et inondations qui ont emporté des maisons, ont annoncé samedi. Elle se dirige vers le nord de l'Etat américain, avec des vagues de 3,3 mètres et des vents de 145 km/h.

"Les restes du typhon Merbok vont frapper l'ouest de l'Alaska [...] au cours du week-end, avec des vagues extrêmes, des rafales de vent de la force d'un ouragan, une érosion des côtes et de fortes pluies", ont indiqué sur Twitter les services météorologiques américains (NWS). "Les inondations vont s'aggraver", ont-ils ajouté.

"C'est sans hésiter la tempête la plus forte aussi tôt en automne jamais vue dans la mer de Béring ces 50 dernières années", a déclaré un spécialiste du climat à l'université de l'Alaska.

Dans le village côtier de Golovin, "l'eau entoure l'école, des maisons sont inondées, au moins deux maisons flottent", ont décrit les services municipaux de Fairbanks, la deuxième plus grande ville d'Alaska.

Vagues de 3,3 mètres

Les images publiées sur les réseaux sociaux montrent des dégâts considérables. CNN a diffusé une vidéo montrant une maison flottant sur une rivière avant de se retrouver coincée sous un pont.

Le NWS décrit "une mer très en colère" le long de la côte autour de Nome, avec des vagues de 3,3 mètres. Des rafales de vent allant jusqu'à 145 km/h ont été enregistrées, selon le NWS, qui en prévoit d'autres encore plus fortes.

L'alerte aux inondations reste en vigueur jusqu'à samedi 22h00 (dimanche 08h00 en Suisse) dans les zones côtières du sud et jusqu'à dimanche 08h30 dans les régions du nord, ont précisé les services météorologiques sur Facebook.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records

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Image surréaliste ,mercredi du réseau autoroutier de Dubaï. Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Les autoroutes géantes de Dubaï étaient encore inondées mercredi, les écoles fermées et le trafic aérien perturbé au lendemain de pluies records dans la plus célèbre des sept cités-Etats de la fédération des Emirats arabes unis, malgré le retour du soleil.

D'énormes files se sont formées sur des autoroutes à six voies dont certains tronçons ont été submergés mardi, les Emirats ayant enregistré 254 millimètres de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.

Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police.

Les voyageurs ont été invités à ne pas se rendre à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international, "sauf en cas d'absolue nécessité".

Chaos

"Les vols continuent d'être retardés et détournés (...) Nous travaillons d'arrache-pied pour rétablir les opérations le plus rapidement possible dans des conditions très difficiles", a déclaré un porte-parole de Dubai Airports.

La compagnie aérienne Emirates, fleuron de Dubaï, a suspendu les enregistrements mercredi, en raison des difficultés d'accès à l'aéroport pour le personnel et les passagers, les routes étant bloquées et certains services de métro suspendus.

De longues files d'attente se sont formées devant les stations de taxis de l'aéroport, tandis que de nombreux passagers attendaient à l'intérieur des nouvelles de leur vol. Mardi, des dizaines de vols avaient été retardés, annulés ou détournés.

Les écoles sont également restées fermées pour le deuxième jour consécutif.

La tempête a touché les Emirats arabes unis et Bahreïn, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir frappé Oman, un autre pays du Golfe, où 19 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées.

Les précipitations aux Emirats arabes unis sont les plus importantes jamais enregistrées dans le pays, depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités.

Pas d'ensemencement de nuages

Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l'Imperial College de Londres, "les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï" ont probablement été accentuées par le "changement climatique provoqué par l'homme".

"Les terrains désertiques ont besoin de plus de temps que les autres pour que l'eau s'y infiltre. La quantité de pluie tombée était trop importante pour être absorbée", a affirmé Maryam Al Shehhi, du Centre national de météorologie, en assurant que le pays n'avait pas eu recours à l'ensemencement des nuages.

Cette technologie, souvent utilisée dans le pays pour générer de la pluie artificielle, n'a pas été déployée car la tempête "était déjà forte", a-t-elle affirmé.

Les écoles resteront également fermées jusqu'à la semaine prochaine à Bahreïn, qui a enregistré mardi des précipitations record de 96,88 mm en une journée, battant ainsi les 67,9 mm enregistrés en 1995.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations: Poutine appelle les habitants à évacuer

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Malgré les inondations qui menacent (ici la région de Kurgan où les autorités s'attendent à voir les eaux encore monter) et les appels des gouverneurs, les habitants hésitent à évacuer, par crainte des pillages. (© KEYSTONE/AP)

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi les habitants des régions touchées par les inondations à suivre les appels à évacuer, alors que les eaux continuent à monter dans les régions sibériennes de Kourgan et Tioumen.

"Pourquoi les gens ne partent pas? Ils ont peur pour leurs biens, leurs maisons. Il faut les convaincre que tout sera protégé", a lancé le président russe lors d'une visioconférence avec les gouverneurs des régions touchées, notamment celles de Kourgan, Tioumen et Orenbourg, dont des images ont été diffusées à la télévision.

Plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours dans la région d'Orenbourg ont indiqué craindre les pillages.

Dans la région de Kourgan, "plus de 14'300 personnes ont été évacuées des territoires inondés, y compris 1833 enfants", a notamment souligné le gouverneur de la région, Vadim Choumkov, lors de la réunion avec M. Poutine.

Selon M. Choumkov, plus de 3000 maisons dans 25 localités ont été inondées dans sa région, baignée par la rivière Tobol dont l'eau monte depuis plusieurs jours.

Les habitants de la ville même de Kourgan, qui compte quelque 300'000 habitants et dont certains quartiers sont déjà inondés, ont eux aussi été appelés à évacuer rapidement.

Crue pas finie à Kourgan

"Prenez vos enfants et vos proches handicapés et âgés, ne laissez pas vos animaux domestiques dans les zones à risques. (...) Partez! N'attendez pas que l'eau approche de votre domicile", ont averti les autorités de la ville sur Telegram.

Pour l'instant, quelque 435 personnes ont été évacuées dans la région voisine de Tioumen, baignée par la rivière Ichim également en crue. Mais les autorités locales s'attendent à une aggravation de la situation dans les jours qui viennent.

"Nous attendons la vague qui doit venir de la région de Kourgan", avec un niveau des eaux qui pourrait dépasser de plus de 2 mètres un record atteint en 2017, a déclaré le gouverneur régional, Alexandre Moor.

A Orenbourg, au coeur des inondations ces derniers jours, le niveau du fleuve Oural a commencé à baisser, mais restait encore élevé, 1099 cm, a indiqué la mairie d'Orenbourg.

Les crues qui affectent ces régions russes - ainsi que le Kazakhstan voisin - sont causées par des pluies intenses associées à une hausse des températures, à la fonte accrue de la neige et de la glace. Selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des événements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Tempête "exceptionnelle" à Dubaï, cause artificielle évoquée

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Dubaï sous les eaux, les pluies torrentielles ont peut-être été provoquées par des ensemencements de nuages. (© KEYSTONE/AP/Jon Gambrell)

Les autoroutes géantes de Dubaï étaient encore inondées mercredi, les écoles fermées et le trafic aérien perturbé au lendemain de pluies records aux Emirats arabes unis. L'hypothèse de pluies déclenchées artificiellement est évoquée.

D'énormes files se sont formées sur des autoroutes à six voies dont certains tronçons ont été submergés mardi, les Emirats ayant enregistré 254 millimètres de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.

Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police.

Les voyageurs ont été invités à ne pas se rendre à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en termes de trafic international, "sauf en cas d'absolue nécessité".

Chaos

"Les vols continuent d'être retardés et détournés (...). Nous travaillons d'arrache-pied pour rétablir les opérations le plus rapidement possible dans des conditions très difficiles", a déclaré un porte-parole de Dubai Airports.

La compagnie aérienne Emirates, fleuron de Dubaï, a suspendu les enregistrements mercredi, en raison des difficultés d'accès à l'aéroport pour le personnel et les passagers, les routes étant bloquées et certains services de métro suspendus.

De longues files d'attente se sont formées devant les stations de taxis de l'aéroport, tandis que de nombreux passagers attendaient à l'intérieur des nouvelles de leur vol. Mardi, des dizaines de vols avaient été retardés, annulés ou détournés.

Les écoles sont également restées fermées pour le deuxième jour consécutif.

Plus fortes que jamais

La tempête a touché les Emirats arabes unis et Bahreïn, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir frappé Oman, un autre pays du Golfe, où 18 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées.

Les précipitations aux Emirats arabes unis sont les plus importantes jamais enregistrées dans le pays, depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités.

Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l'Imperial College de Londres, "les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï" ont probablement été accentuées par le "changement climatique provoqué par l'homme".

Ensemencement de nuages

Selon d'autres hypothèses relayées par les agences Bloomberg et au Benelux, Les conditions météorologiques extrêmes aux Emirats pourraient être le résultat de pluies générées artificiellement. Le Centre national de météorologie (NCM) a confirmé que des avions avaient décollé lundi et mardi pour influencer la météo.

Au moins sept avions ont décollé de l'aéroport international d'Al-Aïn entre lundi soir et mardi après-midi pour ensemencer les nuages, c'est-à-dire libérer des produits chimiques dans l'atmosphère afin de favoriser les précipitations. Les avions ont profité des cumulus qui passaient à ce moment-là.

En 2002, les Émirats arabes unis ont commencé à ensemencer les nuages ​ ​pour lutter contre la chaleur et la sécheresse, mais le manque de drainage dans de nombreuses régions peut provoquer des inondations. Selon le météorologue du NCM, Ahmed Habib, qui s'est entretenu avec l'agence de presse Bloomberg, la pluie est en partie due à la technologie.

Malgré les maisons et routes inondées et les vols annulés, l'agence de presse locale a parlé mardi de "pluies de bonté". Le gouvernement de Dubaï a conseillé mercredi aux habitants de travailler à domicile en raison des conditions météorologiques. Les écoles sont également fermées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

La Zambie demande plus de 900 millions face à la sécheresse

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Le phénomène El Nino, qui a commencé en 2023, provoque généralement une hausse des températures mondiales pendant une année. Actuellement, il provoque des sécheresses catastrophiques en Afrique australe, où le Zimbabwe (photo) et le Malawi ont eux aussi demandé de l'aide internationale. (© KEYSTONE/AP/Tsvangirayi Mukwazhi)

Le président de la Zambie Hakainde Hichilema a lancé un appel à l'aide mardi, assurant que son pays avait besoin d'une assistance "vitale" de plus de 900 millions de dollars. Cela pour faire face à la pire sécheresse de son histoire.

Dans un discours télévisé, il a expliqué que près de la moitié des vingt millions d'habitants de ce pays très pauvre d'Afrique australe avaient été touchés par cette sécheresse provoquée par le phénomène climatique El Nino.

Plus de six millions de personnes ont besoin d'une aide d'urgence, a-t-il ajouté. "La Zambie n'a connu que des précipitations extrêmement faibles cette année, provoquant la pire sécheresse jamais enregistrée", a-t-il expliqué.

Secteur agricole dévasté

Le secteur agricole est dévasté, récoltes et pâturages étant affectés. Mais la Zambie, qui a déclaré en février la sécheresse catastrophe nationale, n'a que 51 des 940 millions nécessaires pour y faire face, a-t-il ajouté.

"Le coeur lourd, au nom du gouvernement et du peuple de Zambie, nous lançons un appel à la communauté internationale, à nos partenaires dans le pays, au secteur privé, aux Eglises et aux organisations de la société civile, pour qu'ils soutiennent financièrement et matériellement notre plan pour limiter les effets dévastateurs de la sécheresse", a déclaré le président.

Le phénomène El Nino, qui a commencé en 2023, provoque généralement une hausse des températures mondiales pendant une année. Actuellement il provoque des sécheresses catastrophiques en Afrique australe, où le Zimbabwe et le Malawi ont eux aussi demandé de l'aide internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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