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L'Allemagne prolonge et renforce son arsenal anti-Covid

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Angela Merkel avec le maire de Berlin Michael Müller (à gauche) et le ministre-président de Bavière Markus Söder. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER / POOL)

Masques médicaux obligatoires dans les transports, écoles fermées, télétravail: l'Allemagne durcit et prolonge jusqu'à mi-février son arsenal anti-Covid face à la crainte d'une propagation de nouveaux variants plus contagieux.

Il a fallu près de huit heures de négociations entre Angela Merkel et les seize Länder pour tomber d'accord ce nouveau tour de vis. La réunion, prévue pour la semaine prochaine, avait été avancée en raison des craintes liées aux mutations du virus.

"Les restrictions sévères que les gens respectent commencent à porter leurs fruits", a salué la chancelière. Mais "nous devons agir maintenant" contre les variants, en particulier britannique, a-t-elle prévenu.

Restaurants, cafés, enceintes sportives et culturelles sont fermés depuis deux mois et demi et vont le rester jusqu'au 14 février au moins. Les rassemblements privés restent aussi très limités, avec la possibilité de n'inviter qu'une personne issue d'un autre foyer.

Réduire le monde dans les transports publics

A cet arsenal de restrictions s'ajoutent de nouvelles mesures. Les masques médicaux, FFP2 ou chirurgicaux, seront ainsi désormais obligatoires dans les commerces, métros, bus, train et tramways. La Bavière a déjà imposé depuis lundi le port de masques FFP2 dans les transports.

Le télétravail va également s'imposer désormais "partout où cela est possible", au moins jusqu'au 15 mars, et le port de masques médicaux, fournis par l'employeur, quand la présence sur le lieu de travail est indispensable.

Un grand nombre d'Allemands continuent en effet de se rendre sur leur lieu de travail, bien plus, selon le gouvernement, que lors de la première vague épidémique.

L'objectif est de réduire le nombre d'utilisateurs des transports en commun à un tiers du niveau habituel, selon le document de la chancellerie qui a servi de base de négociation. L'idée d'imposer un couvre-feu nocturne a par contre été repoussée.

La colère de Merkel

Une large part de la négociation a porté sur les écoles et crèches, fermées depuis mi-décembre. Angela Merkel militait pour une prolongation généralisée des fermetures jusqu'à mi-février. Mais la chancelière, décrite comme étant "en colère" par plusieurs participants, s'est heurtée à l'opposition de dirigeants régionaux qui plaidaient pour plus de souplesse.

Un échange acerbe a ainsi opposé la ministre-présidente sociale-démocrate du Mecklembourg-Poméranie (nord), Manuela Schwesig, à Mme Merkel, selon les médias allemands. La première a reproché à la seconde un supposé manque d'empathie envers les élèves et employeurs. "Je ne me laisserai pas accuser de tourmenter les enfants ou de ne pas respecter les droits des travailleurs", a répliqué la chancelière.

Après plusieurs interruptions et conciliabules téléphoniques, les participants ont finalement décidé de prolonger la fermeture des établissements jusqu'à mi-février.

Impatience

Motif d'espoir, les mesures draconiennes décrétées juste avant Noël pour ralentir la propagation du virus commencent néanmoins à faire effet. "Nous assistons en ce moment à un léger recul du nombre d'infections" et de patients hospitalisés dans les services de soins intensifs "à environ moins de 5000", a souligné le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.

Mais, sur le qui-vive, Berlin s'inquiète tout particulièrement de l'importation de variants du virus beaucoup plus contagieux, apparus en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud. La chancelière a ainsi prévenu, à deux jours d'un conseil de l'UE consacré aux variants, qu'un rétablissement des contrôles entre pays de l'UE n'était pas exclu si la situation venait à se dégrader.

Mardi, l'institut de veille sanitaire Robert-Koch a annoncé 11'369 nouveaux cas en 24 heures, une baisse par rapport aux 30'000 nouveaux cas recensés certains jours début janvier.

En outre, la grogne monte dans une population qui a fait preuve jusqu'ici d'"une grande discipline", selon la chancellerie, mais qui s'impatiente désormais.

Lenteur de la vaccination

Sur le front économique, l'heure est aussi à l'inquiétude après une année 2020 marquée par une récession historique (recul de 5% du PIB), quoique moins abyssale qu'attendu.

Et si la campagne vaccinale s'est organisée en un temps record, les critiques fusent face à la lenteur supposée de sa mise en oeuvre. Depuis la première injection le 26 décembre, 1,14 million de personnes ont été vaccinées, soit 1,4% de la population.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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