International
Biden rend hommage aux victimes du Covid
A la veille de sa prestation de serment, Joe Biden a rendu mardi à Washington hommage aux 400'000 victimes américaines du Covid-19. Il marque ainsi le contraste avec le président sortant Donald Trump qui a depuis des mois tenté de minimiser l'impact d'une pandémie.
"Pour guérir, nous devons nous souvenir. Il est difficile parfois de se souvenir mais c'est ainsi que nous guérissons", a-t-il déclaré devant l'imposant mémorial Abraham Lincoln.
L'ancien bras droit de Barack Obama, qui deviendra mercredi à midi le 46e président de l'histoire des Etats-Unis, s'est ensuite recueilli, au son de la chanson "Hallelujah" de Leonard Cohen, face aux 400 lumières qui avaient été allumées tout autour du bassin rectangulaire dans lequel se reflétait le Washington Monument.
Message vidéo de Trump
Reclus dans la Maison Blanche, Donald Trump, qui quitte le pouvoir au plus bas dans les sondages et coupé d'une partie de son camp, s'est lui contenté d'un message vidéo pré-enregistré en guise de discours d'adieu à l'issue d'un mandat marqué par une avalanche de scandales, deux "impeachments" et un assaut meurtrier du Capitole.
S'il a pour la première fois mardi souhaité la réussite de la nouvelle administration, il n'a à aucun moment félicité son successeur, ni prononcé son nom.
Celui qui pendant plus de deux mois a refusé le verdict des urnes en dénonçant des fraudes imaginaires va devenir le premier président à ne pas assister à la prestation de serment de son successeur depuis 150 ans.
Biden ému
Quelques heures plus tôt, au moment de quitter son fief du Delaware, Joe Biden s'était montré très ému, des larmes coulant sur son visage. "Eh bien, excusez mon émotion, lorsque je mourrai, Delaware sera écrit dans mon coeur", a déclaré le démocrate en écho aux paroles de l'auteur irlandais James Joyce.
A 78 ans, Joe Biden sera le plus vieux président américain à prendre ses fonctions. Il a souligné le choix historique de sa colistière Kamala Harris, qui deviendra mercredi la première femme vice-présidente mais aussi la première personne noire, et d'origine indienne, à occuper cette fonction. "Ne me dites pas que les choses ne peuvent pas changer. Elles peuvent changer, et elles changent. C'est ça l'Amérique", a lancé le démocrate.
Avant son départ pour la Floride, prévu mercredi matin, Donald Trump pourrait encore gracier plusieurs dizaines de personnes. Dans son message d'adieu, le défenseur de "l'Amérique d'abord" a vanté son bilan économique et en politique étrangère, notamment sa fermeté face à la Chine.
"Je suis tout particulièrement fier d'être le premier président depuis des décennies à ne pas avoir déclenché de nouvelles guerres", s'est targué le président sortant.
Washington méconnaissable
Mardi, la capitale fédérale était méconnaissable. Les mesures de sécurité entourant la cérémonie d'investiture, prévue à 12h00 mercredi (18h00 en Suisse), sont exceptionnelles. Quelque 25'000 soldats de la Garde nationale et des milliers de policiers venus de tout le pays seront déployés.
De hautes grilles, parfois surmontées de barbelés, protègent la "zone rouge" entre la colline du Capitole et la Maison Blanche. On est loin de l'ambiance de liesse qui avait envahi Washington après la victoire de Joe Biden début novembre.
Le comité organisateur de la cérémonie a limité le nombre d'invités et, sur l'immense esplanade du "National Mall", où des milliers d'Américains viennent traditionnellement voir leur nouveau président prêter serment, plus de 190'000 drapeaux ont été plantés pour représenter ce public absent.
Depuis le 6 janvier, près d'une centaine de manifestants ont été inculpés pour avoir participé aux violences du Capitole. Parmi eux, des élus et des membres anciens ou actifs des forces de l'ordre.
Biden se pose en rassembleur
Sur le fond comme sur la forme, Joe Biden entend marquer un contraste aussi net que possible avec son prédécesseur. Mercredi, celui qui se présente comme un "rassembleur" lancera un message d'unité aux Américains, lors d'un discours de 20 à 30 minutes.
Autre moment d'union à la symbolique forte: Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat, sera présent avec lui, à son invitation, lors d'une messe à la cathédrale Saint-Matthieu mercredi matin. Les autres dirigeants du Congrès ont aussi été conviés.
En attendant, le processus de confirmation par le Sénat des ministres désignés par le président élu a commencé mardi, afin que le gouvernement soit au plus tôt en ordre de marche face aux nombreuses crises qui traversent l'Amérique.
Sur le front diplomatique, le futur secrétaire d'Etat, Antony Blinken, a promis de rompre avec quatre années d'unilatéralisme, en "revigorant" les alliances mises à mal sous Donald Trump. Mais le futur chef de la diplomatie américaine a aussi déclaré que le républicain avait "eu raison" d'avoir adopté une position "plus ferme face à la Chine".
La prochaine secrétaire au Trésor Janet Yellen a elle appelé à "voir grand" dans la réponse à la crise économique provoquée par la pandémie, et à remettre donc à plus tard les préoccupations sur le déficit public.
Le gouvernement sortant a de son côté annoncé d'ultimes décisions, dont la plus spectaculaire est celle du secrétaire d'Etat Mike Pompeo de considérer que la Chine "commet un génocide" contre les musulmans ouïghours.
International
Petra Kvitova remporte le tournoi de Miami pour la première fois
Petra Kvitova, 12e mondiale, a remporté samedi pour la première fois de sa carrière le tournoi WTA 1000 de Miami. Elle a battu en finale 7-6 (16/14), 6-2 la Kazakhe Elena Rybakina (7e).
Cela prive Rybakina d'un "Sunshine Double" après sa victoire à Indian Wells.
La Tchèque, double championne à Wimbledon en 2011 et 2014, décroche à 33 ans le neuvième titre de sa carrière dans un tournoi de cette catégorie, juste en-dessous des Grands Chelems, cinq ans après le précédent glané à Madrid.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cisjordanie occupée: attaque à la voiture bélier, le suspect tué
Trois Israéliens ont été blessés samedi en Cisjordanie occupée dans une attaque à la voiture bélier dont l'auteur présumé a été tué par des soldats. Un nouvel épisode de violences après un calme relatif.
Moins de 24 heures plus tôt, la police israélienne a abattu un Arabe israélien qui s'était emparé, selon elle, de l'arme d'un policier et avait tiré avec dans la Vieille ville de Jérusalem.
Ces nouvelles violences mettent fin à une relative pause dans le conflit israélo-palestinien, depuis le début du mois de jeûne musulman du ramadan il y a dix jours.
L'armée israélienne a indiqué qu'un "terroriste" avait mené une attaque à la voiture bélier près de Beit Ummar, dans le sud de la Cisjordanie, avant d'être neutralisé. Un porte-parole a confirmé ensuite à l'AFP qu'il était décédé.
Selon le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, trois Israéliens ont été blessés, dont un grièvement.
Dans un communiqué, l'Autorité palestinienne a identifié l'homme tué comme Mohammed Baradyah, un Palestinien de 23 ans.
Beit Ummar est située dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
La police israélienne avait fait état plus tôt dans la nuit de vendredi à samedi d'un incident près de la porte de la Chaîne, un des accès à l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte, annexé par Israël.
"En danger"
Des policiers ont interpellé un "suspect" et, alors qu'il était en train d'être interrogé, "le terroriste a soudain attaqué" l'un d'eux, attrapé son arme et a tiré, a indiqué la police dans un communiqué.
Les policiers "qui étaient en danger (...) lui ont tiré dessus", a ajouté la police, précisant que des médecins avaient ensuite constaté son décès.
L'homme tué a été identifié comme Mohammed al-Assibi, un étudiant en médecine de 26 ans qui habitait Houra, ville bédouine du sud d'Israël. Sa famille a rejeté la version de la police et demandé à voir les images de caméras de surveillance, selon des médias locaux.
La police a dit qu'il n'y en avait pas.
Critiques
Mansour Abbas, le chef du parti arabe israélien Raam (islamiste modéré), représenté au Parlement, a contesté la réponse de la police selon laquelle il n'y avait pas d'images de vidéosurveillance de l'incident.
"C'est une tentative pour cacher la réalité", a-t-il dit sur Twitter, réclamant l'ouverture immédiate d'une enquête. Le Haut comité de suivi, une organisation représentant la minorité arabe israélienne, a annoncé "une grève générale et un jour de deuil" dimanche à la suite de "l'exécution" de Mohammed al-Assibi.
La police a maintenu sa version des évènements et a diffusé un autre communiqué affirmant que "l'attaque elle-même n'a pas été enregistrée par des caméras de sécurité ou sur celles portés par les policiers".
L'incident est survenu après qu'une foule immense de fidèles palestiniens s'est rassemblée vendredi sur l'esplanade des Mosquées pour la grande prière de la mi-journée à l'occasion du deuxième vendredi du ramadan.
La police israélienne, qui garde les entrées de l'esplanade, a indiqué que plus de 100'000 fidèles s'y étaient réunis et que plus de 2000 policiers avaient été mobilisés à travers la ville.
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à au moins 88 Palestiniens (parmi lesquels des combattants et des civils, dont des mineurs), un Arabe israélien, 14 autres Israéliens (dont des membres des forces israéliennes et des civils) et une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le Bayern écrase Dortmund, soirée noire pour Kobel
Le Bayern Munich a repris la tête de la Bundesliga à la faveur de son spectaculaire succès 4-2 contre le Borussia Dortmund. Héros malheureux de ce "Klassiker" le portier suisse Gregor Kobel.
Ce Bayern a paru transcendé par l'arrivée de Thomas Tuchel sur le banc. L'ancien entraîneur du Paris St-Germain a remis ses joueurs sur le bon chemin. Ils ont complètement dominé ce choc au sommet. Les Bavarois ont été bien aidés par une incroyable bourde du portier helvétique de Dortmund. Kobel, qui blessé avait dû renoncer aux derniers matches de l'équipe de Suisse, a complètement manqué sa sortie sur une passe en profondeur de Upamecano (13e). Sorti en dehors de ses seize mètres, le gardien helvétique a shooté dans l'air au lieu du ballon, qui est allé mourir dans son but.
Les coéquipiers de Kimmich ont rapidement clos l'affaire par la suite avec un doublé de l'éternel Thomas Müller (18e/24e). Sur le 3-0, l'attaquant bavarois a parfaitement exploité un renvoi de... Kobel dont ce n'était pas le jour.
De l'autre côté, Yann Sommer a passé une fin d'après-midi presque tranquille, se contentant la plupart du temps d'un rôle de spectateur. Il n'a été battu que sur un penalty de Emre Can et encore le portier helvétique était parti du bon côté. Puis à la 90e, le Bâlois était surpris par un tir placé de Malen alors qu'il semblait être gêné par un adversaire hors-jeu de position.
Le Bayern est donc à nouveau en tête du classement avec deux points d'avance sur son adversaire du soir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une seconde tour Eiffel à Paris pour le 1er avril
"Deux tours Eiffel pour le prix d'une": une réplique du célèbre édifice parisien, dix fois plus petite que son modèle, a été installée samedi matin sur le Champ-de-Mars, sans faire toutefois l'unanimité auprès du public et des riverains.
"Il y a sept ans m'est venue l'idée, une nuit comme ça, de construire la tour Eiffel à l'échelle 1/10. (...) Le but, c'est de faire un moment de légèreté, d'insouciance. Dans la conjoncture actuelle, j'estime qu'on en a beaucoup besoin et il n'y a pas d'autre but que de créer du bonheur et de créer du lien", a expliqué à l'AFP le créateur d'Eiffela, Philippe Maindron.
La réplique est haute de 33 mètres et pèse 32 tonnes.
Assemblée en Vendée, à environ 400 km au sud-est de Paris, son arrivée samedi à proximité de son modèle a fait l'objet d'un tweet de la Ville de Paris, avec pour message: "rassurez-vous, vous voyez bien clair". Le tweet est accompagné d'une photo des deux tours, en ce 1er avril, journée qui donne traditionnellement lieu à des blagues.
Elle doit y rester jusqu'au 10 avril, selon le journal Le Parisien.
Copie conforme
Sur place, Dominique Dimitroff, une retraitée parisienne, trouve l'installation "très, très chouette", avec "deux tours Eiffel pour le prix d'une", quand Frédéric Lepetit, un touriste de 35 ans, souligne que c'est "la copie conforme de sa grande soeur".
Des voix dissonantes se sont également fait entendre sur les réseaux sociaux. Le collectif "Les amis du Champ-de-Mars" a ainsi critiqué cette initiative, affirmant sur Twitter que "la plupart des citadins souhaite simplement se promener dans des (beaux) jardins".
La tour Eiffel, achevée il y a tout juste 134 ans, a aussi été l'objet d'un vrai canular sur le même réseau social samedi: son compte officiel annonce ainsi que "le plus haut toboggan du monde sera installé sur mon sommet à partir du 1er juillet!", vidéo-montage à l'appui. Mais, cette fois, comme le suggère une pancarte avec des poissons dans le court film, la plaisanterie est évidente.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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