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International

L'ancien vice-président se rebiffe contre Trump

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"Le président Trump a dit que j'avais le droit d'inverser l'élection, mais le président Trump a tort", a dit vendredi l'ancien vice-président Mike Pence, dans des propos d'une rare fermeté. (© KEYSTONE/AP/Stephen M. Dowell)

"Je n'avais pas le droit d'inverser l'élection": l'ancien vice-président américain Mike Pence s'est rebiffé vendredi contre Donald Trump sur l'assaut du Capitole. Il a pris le contre-pied du parti républicain.

Lors d'un discours en Floride, Mike Pence a rejeté les allégations de l'ancien président républicain, qui soutenait qu'en tant que vice-président, il aurait pu empêcher la certification de la victoire de Joe Biden par les élus le 6 janvier 2021.

C'est lors de cette froide journée d'hiver que des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient réunis à Washington et avaient envahi par centaines le siège du Congrès, pour tenter de faire pression sur M. Pence et les élus.

"Le président a tort"

"Le président Trump a dit que j'avais le droit d'inverser l'élection, mais le président Trump a tort", a-t-il dit vendredi, dans des propos d'une rare fermeté. "Et, honnêtement, il n'y a pas d'idée moins américaine que la notion qu'une seule personne puisse choisir le président", a-t-il accusé.

Fidèle parmi les fidèles quand Donald Trump était au pouvoir, Mike Pence, qui n'a pas écarté de se lancer lui-même dans la course à la Maison Blanche - quitte à y affronter le milliardaire - avait déjà contredit son président, mais jamais de façon aussi directe que vendredi.

Plusieurs élus républicains lui donnent raison, travaillant depuis des semaines main dans la main avec les démocrates sur un projet de loi pour éviter que toute élection ne puisse être inversée.

Mais les déclarations de Mike Pence ont surtout révélé au grand jour les divisions chez les conservateurs. Car seulement quelques heures plus tôt, le parti républicain, lui très fidèle au milliardaire, a décidé de sanctionner politiquement deux élus de leur parti qui enquêtent sur le rôle de Donald Trump dans l'organisation de l'assaut du Congrès.

Cette motion de censure, essentiellement symbolique, accuse Liz Cheney et Adam Kinzinger d'un comportement "destructeur" pour "le parti républicain et notre république".

Rendez-vous dans le Wyoming

Plusieurs figures modérées du parti ont dénoncé la motion de censure de vendredi. "La honte s'abat sur un parti qui censurerait des personnes qui cherchent la vérité face au vitriol", a souligné le sénateur Mitt Romney.

Réuni en Congrès dans l'Etat montagneux de l'Utah, le parti conservateur a ensuite souligné que le 6 janvier 2021 n'était rien qu'une "expression politique légitime", quand certains démocrates qualifient les événements de "terrorisme". Mike Pence, lui, a qualifié la journée de "sombre".

Principale intéressée, l'élue Liz Cheney a fustigé que "les dirigeants du parti républicain se soient faits les otages volontaires d'un homme qui admet avoir tenté de renverser une élection présidentielle".

Le milliardaire républicain a maintes fois accusé cette élue du Wyoming, devenue une de ses plus grandes ennemies au Congrès américain, d'être "déloyale" et a annoncé soutenir sa rivale à une primaire républicaine pour l'empêcher de se faire réélire.

Ce scrutin dans le Wyoming, prévu en août, promet d'être l'un des plus surveillés des élections de mi-mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Urs Fischer nouveau coach de Mayence

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Urs Fischer est le nouvel entraîneur de Mayence (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.

Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.

Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine

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Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov (à droite) a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine". (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK / POOL/GAVRIIL GRIGOROV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.

"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.

M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".

Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.

Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.

Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.

L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei

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Joyciline Jepkosgei a signé un temps canon dimanche à Valence (© KEYSTONE/EPA/Kai Forsterling)

Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.

Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.

Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.

Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.

Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël

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Friedrich Merz (à gauche) s'est rendu dimanche matin au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. (© KEYSTONE/EPA/JOHN WESSELS / POOL)

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.

"Dilemmes"

Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.

"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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