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International

Donald Trump et Mike Pence font front commun face aux démocrates

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Le bureau ovale était lundi soir le théâtre d'une rencontre entre le président américain Donald Trump et le vice-président Mike Pence, première entrevue depuis les violences du Capitole. (©KEYSTONE/EPA/Yuri Gripas / POOL)

Le président américain Donald Trump et son vice-président Mike Pence se sont rencontrés lundi soir dans le Bureau ovale. Ils ont affiché leur intention de faire - pour l'heure - front commun face aux démocrates qui réclament le départ immédiat du président.

Les deux hommes dont c'était la première entrevue depuis leur désaccord et les violences du Capitole ont eu une "bonne conversation", a indiqué un responsable américain à la veille d'un déplacement de Donald Trump au Texas.

Cette rencontre, à l'abri des caméras, intervient après une journée d'intense activité au Congrès, où les démocrates ont avancé vers l'ouverture d'une seconde procédure de destitution contre Donald Trump. Le président américain est accusé d'avoir "incité à la violence" qui a frappé le Capitole.

Les deux hommes "se sont engagés à poursuivre leur travail pour le pays jusqu'à la fin de leur mandat", a ajouté ce responsable américain sous couvert d'anonymat.

Concrètement, cela signifie que Donald Trump n'a pas l'intention de démissionner avant la fin de son mandat, le 20 janvier, date à laquelle Joe Biden s'installera à la Maison Blanche. Cela veut dire aussi que le vice-président n'a pas l'intention de le démettre de ses fonctions en invoquant, comme le réclament les démocrates, le 25e amendement de la Constitution américaine.

"Pendez Mike Pence"

Selon le même responsable, le président et son vice-président "ont réitéré que ceux qui avaient enfreint la loi et envahi le Capitole ne représentent pas le mouvement 'America First' soutenu par 75 millions d'Américains".

Malgré les pressions du locataire de la Maison Blanche, Mike Pence avait annoncé mercredi dans une lettre qu'il ne s'opposerait pas devant le Congrès à la validation des résultats de l'élection présidentielle, déclenchant la fureur du président et de ses supporteurs.

"Mike Pence n'a pas eu le courage de faire ce qu'il aurait dû faire pour protéger notre pays et notre Constitution", avait tweeté Donald Trump, alors qu'une horde de ses partisans envahissait le Capitole. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré une foule compacte scander "Pendez Mike Pence" aux portes du Capitole.

Deux fois mis en accusation?

Si cette rencontre marque une baisse de tension entre le président et son vice-président, le milliardaire républicain reste menacé, à 74 ans, d'une sanction qui resterait dans l'Histoire des Etats-Unis et pourrait hypothéquer son avenir politique.

Il pourrait en effet devenir le premier président américain à être deux fois mis en accusation au Congrès ("impeached") dans une procédure de destitution.

La Chambre examinera l'acte d'accusation mercredi et devrait voter ce même jour. Soutenu par un vaste nombre de démocrates, et avec le soutien possible de républicains, il devrait être facilement adopté. Ce vote marquera l'ouverture formelle de la deuxième procédure de destitution contre le président américain.

Mais le doute demeure sur le déroulement, et l'issue, du procès qui devra ensuite avoir lieu au Sénat, aujourd'hui à majorité républicaine. Les démocrates prendront le contrôle de la chambre haute le 20 janvier mais auront besoin du ralliement de nombreux républicains pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à sa condamnation.

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International

Prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour Navalny sanctionné

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Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. (© KEYSTONE/AP/EBRAHIM NOROOZI)

Un prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour l'opposant Alexeï Navalny le mois dernier ne pourra plus conduire d'office religieux pendant 3 ans. C'est ce qu'indique un décret signé par le chef de l'Église orthodoxe publié sur le site du Patriarcat de Moscou.

Outre cette interdiction, le prêtre, Dimitri Safronov, ne peut plus "porter la soutane et la croix", peut-on lire dans ce décret signé par le patriarche Kirill le 15 avril.

Dimitri Safronov, qui officiait jusque-là dans une église du centre de Moscou, exercera désormais les fonctions de sacristain dans une autre église de la capitale russe, selon ce décret, qui ne précise pas les raisons de cette sanction.

"Les raisons de l'interdiction ne sont pas indiquées dans le document (mais nous comprenons bien pourquoi)", a écrit l'équipe de Navalny dans un communiqué partagé mardi sur Telegram.

Selon les partisans d'Alexeï Navalny, Dimitri Safronov avait prononcé cette oraison funèbre le 26 mars, soit 40 jours après la mort de l'opposant, conformément à la tradition orthodoxe. Le service s'était déroulé en présence de la famille et de sympathisants de l'opposant, au cimetière moscovite de Borissovo où Alexeï Navalny est enterré.

Autorités accusées de meurtre

Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. Les autorités russes ont affirmé qu'il était mort de causes naturelles, mais les proches de l'opposant les accusent de meurtre.

La répression des voix dissidentes en Russie s'est considérablement accrue depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. Des milliers de Russes ont été arrêtés pour avoir manifesté leur désaccord avec l'offensive et des centaines d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison.

La quasi-totalité des opposants d'envergure sont derrière les barreaux ou en exil à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des chevaux en cavale en plein centre de Londres

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Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue de Londres. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Des chevaux en liberté ont été vus galopant à vive allure à travers le centre de Londres mercredi, à la stupéfaction des passants et automobilistes, selon la police et des médias.

Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue, dépassant un scooter et semblant un moment percuter un taxi après avoir grillé un feu rouge.

Ils portent selles, brides et mors. Selon le site du Telegraph, cinq chevaux en tout ont été vus en liberté.

La police de Londres a indiqué sur X (ex-Twitter) avoir été avertie vers 08h40 que des animaux se trouvaient en liberté et en avoir rattrapé et maitrisé deux sur une avenue du quartier de Limehouse, à l'est de la ville.

"Nous attendons un box de l'armée pour les récupérer et les transporter vers un vétérinaire", a-t-elle précisé. Plusieurs régiments militaires disposent d'écuries dans le centre de Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Détention préventive pour un vice-ministre accusé de corruption

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Timour Ivanov est inculpé pour "prise de pots-de-vin à grande échelle", un crime passible de 15 ans de prison. (© KEYSTONE/AP)

La justice russe a placé en détention provisoire un vice-ministre de la Défense, Timour Ivanov, arrêté pour corruption. Son train de vie avait été dénoncé en 2022 dans une enquête de l'organisation de l'opposant Alexeï Navalny.

Il s'agit d'un cas rare d'arrestation au plus haut niveau de l'armée russe, en plein conflit avec l'Ukraine.

Dans un communiqué publié mercredi, le service de presse des tribunaux moscovites a indiqué que Timour Ivanov est placé en détention préventive pour au moins deux mois, jusqu'au 23 juin, dans l'attente de son procès.

Il est apparu mercredi à l'audience en uniforme militaire, dans la cage en verre réservée aux détenus, selon des images publiées par la justice russe.

"Prise de pots-de-vin à grande échelle"

Selon une source sécuritaire anonyme citée par l'agence TASS, il sera en détention provisoire à Lefortovo, une prison de Moscou administrée par les services de sécurité russes (FSB). C'est là aussi qu'est détenu le journaliste américain Evan Gershkovich.

Timour Ivanov est inculpé pour "prise de pots-de-vin à grande échelle", un crime passible de 15 ans de prison. Un complice présumé, Sergueï Borodine, est visé par les mêmes accusations et a également été placé en détention provisoire.

M. Ivanov était en charge du bâtiment au sein du ministère de la Défense, notamment de travaux dans des installations militaires. Selon les enquêteurs, il aurait fait partie d'un schéma de corruption dans le cadre de "la réalisation de travaux contractuels et de sous-traitance pour les besoins du ministère de la Défense."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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