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L'AS Rome et Mourinho défient le spécialiste sévillan

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José Mourinho célèbre avec ses joueurs la qualification pour la finale de la Ligue Europa. (© KEYSTONE/EPA/FRIEDEMANN VOGEL)

Six fois vainqueur de la Ligue Europa depuis 2006, le Séville FC, grand spécialiste de la compétition, tente la passe de sept ce mercredi à Budapest face à l'AS Rome de José Mourinho.

Le Portugais se retrouve de nouveau sur le devant de la scène lors d'une finale de Coupe d'Europe.

Une saison sur un match. Les deux équipes, non qualifiées pour la Ligue des champions dans leurs championnats respectifs, ont l'occasion de sauver l'honneur à la Puskás Arena et d'obtenir, en cas de victoire, le sésame rêvé pour la prestigieuse C1.

"Mou n'a plus que Séville", a d'ailleurs titré le journal italien La Gazzetta dello Sport alors que le légendaire coach portugais essaiera d'offrir à la Roma sa deuxième coupe continentale en deux ans, après celle gagnée l'année dernière en Ligue Europa Conférence contre le Feyenoord Rotterdam.

José Mourinho pourrait ainsi collectionner son sixième titre européen après ses deux Ligues des champions (2004 avec le FC Porto, 2010 avec l'Inter Milan), ses deux Ligues Europa (2003 avec le FC Porto, 2017 avec Manchester United) et la Ligue Europa Conference glanée en 2022.

La science du technicien lusitanien fera-t-elle de nouveau la différence? Le Portugais est redoutable dans ces rencontres-couperet puisqu'il ne s'est jamais incliné au cours d'une finale européenne, hormis trois échecs en Supercoupe.

S'il parvenait à l'emporter, il rejoindrait Alex Ferguson et Giovanni Trapattoni, également sacrés six fois en Coupes d'Europe, juste derrière Carlo Ancelotti et ses neuf titres, offrant un deuxième trophée à la Roma après les deux finales perdues, en 1984 en C1 et en 1991 en C3.

Sept sur sept pour Séville ?

Cette nouvelle coupe permettrait surtout à la Louve de pouvoir faire son grand retour en Ligue des champions. Car la C1, objectif annoncé par ses dirigeants, n'est plus possible via le championnat après une fin de saison à l'envers: l'AS Rome reste sur une série de sept matches sans victoire (quatre nuls, trois défaites) et une 6e place de Série A, à une journée de la fin de saison.

La victoire du club italien en Coupe d'Europe pourrait être le prélude à un fabuleux triplé transalpin, avant la finale de la Ligue Europa Conference entre la Fiorentina et West Ham, le 7 juin, et celle de la Ligue des champions entre l'Inter Milan et Manchester City, le 10 juin.

Les Romains, portés par une dizaine de milliers de supporters à Budapest et les 50'000 prévus au Stadio olimpico de Rome, pourront compter sur le retour de l'Italien Leonardo Spinazzola, sorti sur blessure lors de la demi-finale face au Bayer Leverkusen. Tout comme sur la présence de Stephan El Shaarawy, qui avait senti une fatigue musculaire ce week-end. Touché à la cheville, l'Argentin Paulo Dybala pourrait également être aligné.

De son côté, le FC Séville s'appuie aussi sur des statistiques impressionnantes: le club rouge et blanc, tout proche de la relégation en Liga il y a de cela deux mois à peine, est invaincu en finale de Ligue Europa avec six sacres, un record.

En demi-finale, les hommes de José Luis Mendilibar, arrivé il y a quelques semaines après le départ de Jorge Sampaoli, ont déjà battu un club italien, venant à bout de la Juventus d'Allegri après prolongation (2-1) après un match nul ramené de Turin à l'aller (1-1).

Actuellement onzièmes de Liga et ressuscités en quelques semaines par le coach espagnol, les Sévillans avaient pu s'appuyer au match retour sur le soutien de 42'000 supporters en transe. Mercredi, environ 10'000 chanteront à la Puskás Arena pour rêver d'un septième sacre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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René Weiler: "L'adversaire était plus fort"

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René Weiler lucide sur la performance de son équipe (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

"Expérience, apprentissage." Tels sont les deux mots martelés par René Weiler à l’heure de l’analyse de la défaite 2-0 du Servette FC devant le Slavia Prague.

"Je n’ai pas été surpris par la valeur du Slavia Prague, reconnaît le Zurichois. Cette équipe tourne très bien depuis le début de la saison et elle possède une solide expérience de ces rencontres européennes." Une expérience qui fait bien sûr défaut à ses joueurs. "Nous sommes devant un défi immense qui ne nous permet pas de rêver vraiment, poursuit-il. Mais il sera extraordinaire pour mes joueurs. J’espère qu’ils vont apprendre très vite."

René Weiler a demandé à ses joueurs d’exercer un pressing dès les premiers instants. "Seulement si un ou deux joueurs sont en retard, le pressing ne marche pas, poursuit-il. En Suisse, Dereck Kutesa est capable de peser dans cet exercice. Mais ce soir, il n’a pas gagné un duel. Je ne lui jette pas la pierre. L’adversaire était tout simplement plus fort. Nous n'avons pas été en mesure de créer quelque chose en première période. Après, le 2-0 tombe à un mauvais moment pour nous et c'était fini..."

René Weiler demandera à ses joueurs de ne pas méditer trop longtemps sur ce revers. "Il y a le match à Lucerne qui arrive dimanche", souffle-t-il. Avec l’interdiction de subir une troisième défaite de rang en championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Servette se rate

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Servette battu par le Slavia Prague à la Praille (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La grande première du Servette FC en phase de poules d’une compétition européenne ne restera pas dans les mémoires. Les Grenat ont balbutié leur football face au Slavia Prague.

Devant 19'783 spectateurs, le Servette FC s’est incliné 2-0 au Stade de Genève devant les Pragois. Cette défaite initiale ôte pratiquement tout espoir de qualification pour les seizièmes de finale aux Grenat. Ils doivent limiter leurs ambitions à la conquête de la troisième place synonyme de repêchage en Conerence League dans un duel avec le Sheriff Tiraspol, battu 2-1 jeudi soir à domicile par la Roma de Jose Mourinho.

Une équipe qui doit attendre la 69e minute pour adresser son premier tir cadré de la soirée ne méritait pas un meilleur salaire. Incapable de se créer une seule véritable occasion, la formation de René Weiler ne fut pas à la hauteur de l’événement. Et rien ne dit malheureusement qu’elle le sera dans deux semaines à Rome face au favori du groupe. La crainte que cette phase de poules de l’Europa League s’apparente à un chemin de croix n’est peut-être pas infondée.

Seul Cognat...

Après une entame soignée avec une volonté clairement affichée de donner du rythme à la rencontre, le Servette FC a très vite dévoilé ses limites. Face au collectif adverse, les Grenat furent bien incapables de peser véritablement sur la rencontre. Lors des venues de Genk et des Rangers à l'occasion du tour préliminaire de la Ligue des Champions, ils avaient offert une bien meilleure réplique. Seul Timothé Cognat sembla en mesure de provoquer un véritable danger.

Le Slavia a très vite cerné les manques adverses pour attaquer notamment les Grenat sur leur flanc gauche toujours aussi mal tenu par Bradley Mazikou. L’ouverture du score de la 32e est ainsi venue de ce côté avec la frappe imparable de Lukas Masopust qui avait su exploiter un renvoi bien médiocre de Bendeguiz Bolla.

Une affaire pliée avant l'heure de jeu

A la 58e, le buteur armait le corner pour la tête du Nigérian Igoh Ogbu pour le 2-0 qui a su profiter cette fois des largesses au marquage de David Douline. La messe était ainsi dite avant même l’heure de jeu pour un Servette FC toujours aussi inoffensif. Longtemps blessé cet été, Miroslav Stevanovic a ainsi livré une performance bien quelconque le soir où il aurait dû être grand.

A la 67e, René Weiler lançait dans la bataille Enzo Crivelli, Jérémy Guillemenot et Gaël Ondua avec le secret espoir que les trois bannis du moment lui sauvent la mise. Même si ce triple changement a insufflé un réel élan, la montagne à gravir restait bien trop haute pour ce Servette en panne d’inspiration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Yverdon s'apprête à retrouver ses supporters au "Muni'"

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Le match contre Bâle dimanche devrait se jouer à guichets fermés. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Yverdon Sport retrouvera son Stade Municipal dimanche après-midi face au FC Bâle. Les travaux ont été validés par la Swiss Football League.

Dimanche, Yverdon jouera son premier vrai match à domicile. Le Stade Municipal a en effet dû subir une mise à niveau pour pouvoir accueillir les matchs de Super League. Cela concernait notamment l’éclairage, avec un passage à 800lux qui a été validé mardi par la Swiss Football League. Le secteur visiteur a aussi dû être aménagé avec des grillages. Tous les secteurs sont maintenant également séparés les uns des autres, avec des buvettes et toilettes dans chaque section. S'ajoute à cela encore l’installation de tourniquets aux entrées ou encore la pose de panneaux LED tout autour du terrain.

Jusque-là, Neuchâtel avait mis à disposition des Vaudois le Stade de la Maladière. Un lieu qui avait souri aux Vaudois puisqu'ils y ont marqué 4 points (nul contre YB, victoire contre Servette), mais où les matchs se jouaient à huis-clos.

Ce dimanche, Yverdon pourra compter sur le soutien de ses supporters. Les 4'200 billets ont presque tous trouvé preneur. De quoi motiver les joueurs qui se réjouissent de retrouver cette atmosphère.

Et pour cette première rencontre de la saison "à la maison", les Vaudois ne reçoivent pas n’importe qui. Ce sera le FC Bâle. Une équipe dont il faut se méfier selon William Le Pogam.

William Le PogamCapitaine et défenseur d'Yverdon Sport

Un bon test lors duquel Yverdon aura pour mission de rebondir après son élimination de Coupe de Suisse samedi dernier. Une prestation qui n’a pas plus à leur entraîneur Marco Schällibaum. Alors, comment rebondir et se préparer pour cette rencontre importante contre Bâle?

Marco SchällibaumEntraîneur d'Yverdon Sport

Le coup d'envoi de la rencontre entre Yverdon et Bâle, ce sera dimanche à 14h15

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À Saint-Denis, Charles III rencontre le patron du PSG

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Le roi Charles a reçu des mains du président qatari du PSG Nasser al-Khelaifi un maillot de l'équipe à son nom. (© KEYSTONE/EPA/BERTRAND GUAY / POOL)

Lors d'une brève incursion à Saint-Denis, ville populaire de banlieue limitrophe de Paris, le roi Charles III a rencontré jeudi l'international français Presnel Kimpembe et le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, qui lui ont remis un maillot du club à son nom.

Au cours d'une déambulation de quelques minutes sous une pluie battante sur la place du centre-ville de Saint-Denis, devant une mairie pavoisée pour l'occasion de drapeaux français et britanniques, le roi a été présenté au footballeur du PSG Presnel Kimpembe, en survêtement de l'équipe de France, et à Marie-Antoinette Katoto, attaquante du club parisien.

L'ancienne star de Chelsea Didier Drogba était également présente pour accueillir le roi. Aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi, ils ont offert au monarque un maillot du PSG au nom de Charles et portant le numéro 3.

Auparavant, Charles et Camilla se sont rendus en compagnie de l'épouse du président français, Brigitte Macron, dans une salle située en face de l'établissement de la Légion d'Honneur où des installations sportives avaient été dressées pour l'occasion.

Camilla et Brigitte au ping-pong

Pendant un quart d'heure, ils ont regardé des écoliers et collégiens de Saint-Denis s'exercer à diverses activités sportives dans cette ville défavorisée qui accueille actuellement le Mondial de rugby et, l'été prochain, les JO-2024. Camilla et Brigitte Macron ont échangé quelques balles de ping-pong face aux caméras.

"J'ai trouvé ça top qu'ils aient passé un moment ici avec les enfants, à discuter avec des animateurs. Ça a été un super moment pour nous tous", a réagi auprès de l'AFP la pongiste de 19 ans Prithika Pavade, licenciée du club de Saint-Denis et championne d'Europe 2020 des moins de 21 ans, après avoir joué une courte partie avec la reine consort.

Le couple royal a conclu sa visite de 45 minutes en Seine-Saint-Denis en traversant la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France, dont il est reparti vers 13h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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