Football
Le spectre de la Ligue Europa fait trembler le Barça
Rattrapé par sa fragilité défensive en Ligue des champions et en plein doute avant un clasico au sommet dimanche, Barcelone craint d'être reversé vers la modeste Ligue Europa, comme l'an dernier.
Un résultat qui plomberait son fragile équilibre budgétaire.
Robert Lewandowski, deuxième du Ballon d'Or 2021 et troisième meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions, devra-t-il se résigner à disputer la Ligue Europa dès janvier ? Ce sera, sans doute, bientôt une réalité.
Après le match nul 3-3 concédé mercredi soir contre l'Inter Milan, il faudrait un miracle pour que le Barça évite l'éviction dès la phase de groupes de la Ligue des champions. Une élimination aussi catastrophique qu'historique: le Barça n'a pas manqué la phase à élimination directe de la Ligue des champions deux fois d'affilée depuis la saison 1998-1999, soit 24 ans.
Dans deux semaines, les Catalans connaîtront leur sort avant le coup d'envoi de leur duel face au Bayern Munich au Camp Nou: si le mercredi 26 octobre à 18h45, l'Inter bat le peu redoutable Viktoria Plzen à San Siro, le Barça débutera son match à 21h00 en étant déjà mathématiquement éliminé de la Ligue des champions.
La troisième place du groupe, synonyme de Ligue Europa, semble, elle, presque acquise, mais c'est une maigre consolation au regard des ambitions du Barça, qui a dépensé sans compter pour se renforcer à l'intersaison.
"Aspirer à mieux"
"Au bord du désastre", se sont accordés les journaux sportifs madrilènes Marca et As à leurs unes respectives jeudi. "Vivants par miracle", a positivé à sa une le quotidien catalan Sport, tandis que son concurrent Mundo Deportivo s'est montré plus radical, en titrant: "k.-o. virtuel".
"C'est cruel", s'est lamenté Xavi en conférence de presse d'après-match, se disant "fâché, déçu, triste, contrarié, et un peu enragé". "Nos erreurs nous ont tués", a résumé l'entraîneur catalan.
"Avec le recrutement que l'on a fait, on devait aspirer à mieux", a abondé le capitaine Sergio Busquets après le match.
La saison dernière, l'élimination de la C1 avait achevé le Barça, déjà sonné par le départ de son emblème Lionel Messi au Paris SG et affaibli par de multiples séismes économiques et institutionnels.
Battu (3-2, 1-1) en quart de finale de C3 par l'Eintracht Francfort, futur vainqueur de la compétition, le Barça avait alors tout tenté pour retrouver le devant de la scène européenne.
Il a activé plusieurs leviers économiques, signé un nouveau contrat de sponsoring colossal avec Spotify et hypothéqué des parts de ses actifs pour dépenser 143 M EUR et attirer sept joueurs durant le mercato estival.
Des noms ronflants, comme Raphinha, Jules Koundé ou Lewandowski, qui ne seront pas amortis tout de suite.
Désastre économique
Dimanche, lors de l'assemblée générale ordinaire du Barça, les dirigeants ont présenté un budget prévisionnel record de 1,255 milliard d'euros... en assumant que leur équipe atteindrait au moins le stade des quarts de finale de la Ligue des champions.
En chutant dès la phase de groupes, le Barça passe donc à côté des primes au mérite versées par l'UEFA: 9,6 M EUR pour une qualification pour les 8es de finale et 10,6 M EUR pour une qualification pour les quarts.
Soit, au total, un manque à gagner d'au moins 20,2 M d'EUR... qui ne pourra être comblé même en cas de sacre en Ligue Europa (l'intégralité de leur parcours jusqu'à la victoire leur rapporterait 14,4 M d'EUR).
Sans parler du manque à gagner en billetterie et produits dérivés, étant donné que les oppositions en C3 risquent de susciter moins d'intérêt que les grandes affiches de C1.
Ce cuisant échec peut s'expliquer sportivement: des blessures en cascade, une défense rafistolée et aux abois, des cadres coupables, comme Busquets ou Gerard Piqué...
"On a commis des erreurs qu'on n'a pas le droit de commettre à ce niveau. C'est un coup dur, mais il faut essayer de s'en remettre vite mentalement, pour aller au Bernabéu avec confiance", a suggéré Eric Garcia au coup de sifflet final.
Car la prochaine échéance arrive dès dimanche (16h15) pour les Blaugranas, avec le premier clasico de la saison en Liga. Et le Real Madrid s'imagine volontiers fossoyeur d'un Barça au bord de l'abîme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Ballon d'Or Aitana Bonmatí prolonge au Barça jusqu'en 2028
La Ballon d'Or 2023 Aitana Bonmatí, en fin de contrat à la fin de la saison, a prolongé de 3 ans au FC Barcelone jusqu'en 2028. Elle évolue depuis l'âge de 11 ans au sein du club catalan.
Un nouveau contrat qui devrait faire de la milieu de terrain espagnole de 26 ans la joueuse la mieux payée du monde, selon plusieurs médias spécialisés.
Considérée comme la meilleure joueuse de la planète, Bonmati s'est imposée comme la nouvelle étoile du football féminin, glanant 23 titres dont trois Ligues des champions et cinq Ligas avec le Barça, son club formateur, ainsi que la Coupe du Monde et la Ligue des nations avec l'Espagne.
Selon la presse catalane, le Barça a refusé plusieurs offres provenant de clubs anglais, dont Chelsea, pour conserver sa star et poursuivre son règne sur le football européen chez les femmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Zakaria dans le onze idéal de L'Equipe
Denis Zakaria connaît pour la première fois de la saison les honneurs du onze idéal du quotidien L'Equipe. Le Genevois a obtenu la note de 8 pour sa prestation de samedi lors de la 4e journée.
Le capitaine de l'ASM a sorti le grand jeu à Auxerre, où son équipe s'est imposée 3-0. Le capitaine s'est fendu d'une passe décisive sur le 2-0, signé Vanderson à la 25e, avant de sceller le score à la 89e pour sa deuxième réussite de la saison.
Zakaria est l'un trois joueurs à avoir obtenu un 8, la meilleure note attribuée dans cette 4e journée, avec son coéquipier Tilo Kehrer et l'attaquant du PSG Ousmane Dembélé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
“Même dans les contes imaginaires ça n’existe pas"
Ce weekend, les clubs de football suisses disputaient les 16e de finales de la Coupe de Suisse. Le Stade Nyonnais recevait à l’occasion le FC Bâle. Un match à l’issue cruelle pour les Vaudois qui se sont inclinés 0-1 à la 123e minute.
“J’ai vu Shaqiri!” C’est tout sourire qu'une petite fille a accueilli ses amis devant le Centre sportif de Colovray. Près de deux heures avant le coup d’envoi, les enfants (mais pas seulement) ont déjà des étoiles dans les yeux. En même temps, ce n'est pas tous les jours que le FC Bâle (et Xherdan Shaqiri!) vient se mesurer à l'équipe locale adorée.
Mais, même si le nom du numéro 10, fraîchement retraité de l'équipe nationale, est sur toutes les lèvres, la vraie star, c'était bien le Stade Nyonnais. Le public s'était déplacé en masse pour soutenir les Vaudois. Et on est passé à ça de l’exploit.
Quand ça ne veut pas…
Les Nyonnais ont eu besoin d'une bonne dizaine de minutes et une ou deux frayeurs pour entrer dans leur match. Ils ont vite compris qu'il fallait mettre un peu plus d'intensité pour pouvoir se créer des occasions.
À la 16e par exemple avec ce ballon mal contrôlé par les Bâlois et qui a permis à Ivann Strohbach de tenter une frappe. C'est malheureusement passé au-dessus. Quelques minutes plus tard, c’est Malik Deme qui a pu, dans un joli sprint, devancer les Bâlois pour avoir le champ libre devant le but. Mais sa frappe finira sur le poteau.
À la 44e encore après une multitude de passes, de pertes de balles et de récupérations dans la zone offensive nyonnaise, Tiago Escorza a pu tirer. Les 3’000 spectateurs ont malheureusement dû regarder le ballon passer juste à côté du but.
Le stade de Colovray a une dernière fois retenu son souffle juste avant la mi-temps avec une ultime action signée Pasche-Gaillard-Diomande qui a abouti à un ballon au-dessus de la cage.
L'espoir, puis le cruel dénouement
En deuxième période, c'était tout l’inverse. On a compté les occasions bâloises les unes après les autres. Et dans une autre colonne, on a comptabilisé tous les sauvetages du gardien vaudois sans qui le match aurait été plié en moins de deux.
Nyon a eu de la peine à monter devant son but et a subi la pression des visiteurs. Les hommes de Christophe Caschili arriveront tout de même à s’offrir deux shoots à la 70e et à la 85e, mais sans réussir à changer le score.
C'est donc en prolongations que les deux équipes se sont départagées. Le premier quart d’heure, le match s’est poursuivi sur la même ligne, avec des Bâlois peut-être un peu plus dominants. La deuxième prolongation aussi… Jusqu’à la 117e minute. Jusque-là, on ne prend pas beaucoup de risques en disant que tout le monde dans les tribunes était déjà prêt à voir les tirs au but.
C’était sans compter le deuxième carton jaune dont a écopé Leon Avdullahu, obligeant le milieu de terrain à quitter la pelouse et laissant ses coéquipiers à 10 contre 11. Là, on a senti un regain d’espoir dans le public. Mais en quelques instants, tout à basculé. À la 123e, dans le temps additionnel de la prolongation, Xherdan Shaqiri, entré à la 79e, obtient un penalty. Qu’il transforme, bien évidemment. Tout s’effondre alors à Nyon.
Et moins de deux minutes plus tard, ce sont les Vaudois qui ont droit à un penalty. On le sait tous, ce sera la dernière action du match. Franck Koré s’est avancé. Les supporters ont retenu leur souffle. Et le gardien bâlois a arrêté le ballon.
“Peur tout le match”
Après le coup de sifflet final, synonyme donc d’élimination pour les Romands, les émotions étaient en pagaille.
Du côté du gardien nyonnais, Melvin Mastil, c’est surtout la frustration qui prenait le dessus au moment de l’interview.
L’équipe lui doit beaucoup, notamment en deuxième mi-temps où, on l’a dit, il a arrêté un bon nombre de ballons. Mais impossible de ne pas évoquer ce penalty à la 123e. Lorsque c’est un joueur comme Xherdan Shaqiri qui se présente devant le but, y a-t-il plus de pression?
Côté bâlois, la victoire s’est arrachée dans la douleur, et le coach en est conscient.
Mais qu’est-ce qui a empêché le FC Bâle de prendre plus vite l’avantage dans cette rencontre?
Ce dimanche, sous un beau soleil et malgré la bise, les supporters ont répondu présents. Lorsque l’on interviewe les joueurs, il y a encore du monde autour du terrain, des proches, des enfants, des fans. L’ambiance a été chaleureuse du début à la fin. Il faut maintenant se nourrir de cela et aller de l’avant.
Football
Quatre chocs de Super League en huitièmes de finale
Les 8es de finale de la Coupe proposeront quatre duels de Super League. Après sa victoire à la der à Nyon, Bâle recevra Sion avec l'intention de se qualifier pour les quarts comme l'an dernier.
Yverdon n'aura pas la partie facile face à Lugano, finaliste de la Coupe ces trois dernières années. Lausanne se déplacera pour sa part à Winterthour.
Le quatrième duel de Super League sera un derby zurichois entre GC et Zurich. Le FCZ a remporté les deux dernières rencontres en Coupe.
Saint-Gall et YB sont a priori tombés sur des adversaires plus abordables. Les Brodeurs se rendront au Tessin pour affronter Bellinzone, pensionnaire de Challenge League, tandis que les Bernois iront à Schaffhouse, là aussi club de deuxième division. Aarau accueillera Etoile Carouge, et enfin Langenthal, club de 1re ligue, affrontera Bienne, issu de Promotion League. Les huitièmes de finale se dérouleront du mardi 3 au jeudi 5 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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