International
Passe d'armes entre l'Occident et un Lavrov boycotté à Genève
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Genève a été au centre d'une passe d'armes attendue entre Occidentaux et le chef de la diplomatie russe. Sergueï Lavrov, contraint mardi à s'exprimer par vidéo devant l'ONU, a été boycotté. Washington souhaite que Moscou soit suspendu du Conseil des droits de l'homme.
Devant cette instance mais aussi devant la Conférence du désarmement (CD), des dizaines de délégations, notamment de pays membres de l'UE, ont quitté les deux salles au moment où le ministre russe des Affaires étrangères a entamé ses discours. Devant la CD, une minute de silence a même été observée pour les victimes du conflit en Ukraine.
Les représentants des pays qui ont manifesté leur désaccord en quittant la salle se sont massés autour de l'ambassadrice ukrainienne. Devant le Conseil, M. Lavrov, qui avait prévu de se rendre à Genève mais a renoncé en raison des sanctions et de la fermeture de l'espace aérien décidée par les pays européens, a lui dénoncé une violation de ses libertés fondamentales.
La Suisse n'a pas participé à ces deux boycotts parce qu'elle n'est pas favorable en général à ce type d'actions. "Tous les Etats membres doivent être consultés et le dialogue doit être mené avec tous les acteurs étatiques", a dit à Keystone-ATS une porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Genève.
Face aux sanctions, qui le visent également désormais, le ministre russe des Affaires étrangères a accusé l'Occident d'avoir "perdu le contrôle de lui-même". Il lui reproche de cibler de nombreuses composantes de la société russe avec un dispositif "illégal".
Moscou prêt à discuter
Pour le reste, il a largement répété les accusations de néo-nazisme contre les autorités ukrainiennes et de génocide mené contre la population russophone de Donbass. Récemment, les "actions criminelles" du régime ont "largement augmenté", a-t-il affirmé, justifiant l'offensive lancée par son pays. "La Russie ne pouvait rester indifférente" à la situation de millions d'habitants du Donbass.
Moscou a aussi mis en scène ses reproches. La Mission russe auprès de l'ONU à Genève a publié sur son site une "exposition" de documents et de photos qui prouvent, selon M. Lavrov, les "graves violations des droits humains" perpétrées par le gouvernement ukrainien dans l'Est du pays.
Et le chef de la diplomatie russe de dénoncer une nouvelle preuve d'un double standard des Etats-Unis, coupables selon lui de violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), et d'une volonté de Washington et de ses alliés d'une "Anti-Russie". Pour autant, le ministre affirme toujours que Moscou est prête à dialoguer si les conditions le permettent et si ces discussions sont équitables.
Face à lui, également par vidéo, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a laissé entendre que Moscou n'avait plus sa place au Conseil des droits de l'homme. Cette suspension ne pourrait être prise que par l'Assemblée générale de l'ONU. Mentionnant une crise des droits humains et du DIH, M. Blinken a dénoncé une détérioration "chaque heure" et a redouté que celle-ci s'aggrave tant que les affrontements continueront.
Les Etats-Unis vont pousser pour obtenir une majorité pour le lancement d'une Commission d'enquête internationale lors du débat urgent prévu jeudi. Ils n'excluent pas d'oeuvrer pour des poursuites criminelles, alors que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle ils ne sont pas partie, a ouvert une investigation préliminaire.
Armes nucléaires redoutées par Kiev
"Le monde vous regarde", a affirmé à la presse à Genève la sous-secrétaire d'Etat américaine aux droits de l'homme Uzra Zeya en ciblant les dirigeants russes. Washington, qui est à nouveau membre de l'instance, lance un appel aux autres pays. Face à une Russie "isolée", "le moment est venu pour le Conseil d'oeuvrer", ajoute encore la sous-secrétaire d'Etat.
Parmi les réactions après les déclarations de M. Lavrov, les autres pays n'ont pas été en reste. La Suisse a répété que les justifications russes n'étaient "pas crédibles". Le président Vladimir Poutine a "du sang sur les mains", a estimé de son côté la secrétaire britannique aux affaires étrangères Liz Truss.
Devant la CD, M. Lavrov avait répété que les armes nucléaires américaines en Europe "sont inacceptables" pour la Russie. Il a appelé à "les ramener à la maison", juste après que son homologue ukrainien Dmytro Kouleba avait estimé que Moscou était prêt à provoquer des dommages "chimiques, biologiques et nucléaires" en Ukraine.
Vladimir Poutine a ordonné récemment la mise en alerte des forces nucléaires russes. Mais La Russie se dit là encore prête à discuter, a encore dit son ministre des Affaires étrangères.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Urs Fischer nouveau coach de Mayence
Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.
Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.
Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine
La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.
"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.
M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".
Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.
Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.
Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.
L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei
Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.
Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.
Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.
Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.
Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.
M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.
"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.
"Dilemmes"
Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.
"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.
"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.
"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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