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L'Ukraine se prépare à la chute de Marioupol et à un assaut russe

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel et ses homologues des 27 (ici la Belge Sophie Wilmes) étudient lundi matin un sixième paquet de sanctions contre Moscou. (© KEYSTONE/AP/Olivier Matthys)

La fin de la résistance à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, semblait imminente lundi soir. Les forces ukrainiennes ont annoncé se préparer à la chute de ce port stratégique.

Kiev a également annoncé s'attendre sous peu à une offensive majeure dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine. "Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'est. L'attaque aura lieu très prochainement", a averti le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianik.

A Washington, un haut responsable du Pentagone a confirmé que les forces russes se renforcent autour du Donbass, et notamment près de la ville stratégique d'Izioum. "Nous avons constaté des efforts des Russes pour se réapprovisionner et se renforcer dans le Donbass", a déclaré ce responsable, mentionnant notamment une colonne de chars au nord d'Izioum.

Le Pentagone a précisé à la presse que cette colonne de chars comprend également un bataillon de soutien de maintenance d'hélicoptères et des unités de logistique pour l'infanterie.

"Ultime bataille"

"Aujourd'hui sera probablement l'ultime bataille" à Marioupol "car nos munitions s'épuisent", a écrit lundi sur Facebook la 36e brigade de la marine nationale des forces armées ukrainiennes. Elle combat dans cette ville assiégée depuis plus de 40 jours par l'armée russe et largement détruite.

"Ce sera la mort pour certains d'entre nous et la captivité pour les autres. Nous ne savons pas ce qu'il va se passer, mais nous vous demandons vraiment de vous souvenir (de nous) avec un mot gentil", a demandé la 36e brigade aux Ukrainiens.

"Pendant plus d'un mois, nous avons combattu sans réapprovisionnement en munitions, sans nourriture, sans eau", faisant "le possible et l'impossible", a ajouté cette unité, précisant que "la moitié" de ses membres sont blessés.

Zone portuaire

Les Russes font depuis des semaines le siège de Marioupol, dont la prise leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière le long de la mer d'Azov en reliant les régions du Donbass à la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk a affirmé lundi que ses forces avaient conquis entièrement la zone portuaire de Marioupol. "Concernant le port de Marioupol, il est déjà sous notre contrôle", a déclaré Denis Pouchiline, en direct sur la chaîne russe Pervy Kanal.

"Je suis le premier à trouver la force de dire" que les forces ukrainiennes ne peuvent pas libérer Marioupol, "c'est désormais impossible militairement", avait déclaré dimanche soir sur Youtube Oleksiï Arestovitch, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Volodymyr Zelensky a affirmé que la Russie avait "complètement détruit" Marioupol, et dit redouter que des "dizaines de milliers de personnes" y aient péri.

Les forces ukrainiennes ont par ailleurs continué ce weekend à fortifier leurs positions dans l'Est, autour du Donbass et dans cette région, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.

Après avoir revu ses plans à la baisse et retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, Moscou a fait de la conquête totale du Donbass son objectif prioritaire.

"Enfer humanitaire"

Des analystes estiment que Vladimir Poutine, embourbé face à la résistance acharnée des Ukrainiens, veut obtenir une victoire dans cette région avant le défilé militaire du 9 mai marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis. "La semaine prochaine", "les troupes russes passeront à des opérations encore plus importantes dans l'est", a averti dimanche M. Zelensky.

"La bataille pour le Donbass durera plusieurs jours, et pendant ces jours nos villes pourraient être complètement détruites", a prédit pour sa part sur Facebook Serguiï Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk, dans le Donbass. Il a appelé de nouveau les civils à quitter la région.

Selon lui, "le scénario de Marioupol peut se répéter dans la région de Lougansk". "Sur tout son territoire, la région est sous le feu", a-t-il ajouté lundi soir sur Telegram.

Recherche des corps

Le ministère de la Défense russe a accusé dimanche les Ukrainiens et les Occidentaux de provocations "monstrueuses et sans pitié" et de meurtres de civils à Lougansk.

Dans les environs de Kiev, occupés plusieurs semaines durant par l'armée russe, la recherche des corps se poursuit. "A ce jour, nous avons 1222 personnes tuées, pour la seule région de Kiev", a déclaré dimanche la procureure générale Iryna Venediktova.

Elle n'a pas précisé si les corps découverts étaient exclusivement ceux de civils, mais elle a également fait état de 5600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés depuis le début de l'invasion russe, dont ceux de Boutcha.

"Ne pas se faire d'illusions"

Sur le plan diplomatique, le chancelier autrichien Karl Nehammer, premier responsable européen à se rendre à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, a rencontré lundi le président russe Vladimir Poutine et s'est dit "pessimiste" face à sa "logique de guerre".

"Il ne faut pas se faire d'illusions. Le président Poutine est entré massivement dans une logique de guerre et il agit en conséquence" dans l'espoir d'enregistrer "un succès militaire" rapide, a-t-il ajouté. "Il y a peu d'intérêt du côté russe pour une rencontre directe" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

A Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne étudiaient lundi un sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui ne touchera toutefois pas les achats de pétrole et de gaz. Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell avait annoncé son intention de lancer lundi la discussion sur un embargo pétrolier, "mais une proposition formelle n'est pas sur la table", avait reconnu vendredi un haut fonctionnaire européen.

La "faim dans le monde"

A l'issue de cette réunion, Josep Borrell a accusé la Russie de "provoquer la faim dans le monde" avec la guerre en Ukraine, en détruisant les stocks de blé et en empêchant de l'exporter à l'étranger. "Ils provoquent la pénurie. Ils bombardent des villes ukrainiennes et provoquent la faim dans le monde", a-t-il déclaré.

Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à "suivre l'exemple du Royaume-Uni". Le Premier ministre Boris Johnson a effectué une visite surprise en Ukraine samedi, en imposant "un embargo total sur les hydrocarbures russes".

Lundi, la banque française Société Générale, très impliquée jusqu'ici en Russie, s'est ajoutée à la liste des entreprises occidentales qui ont annoncé cesser leurs activités dans le pays depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes le 24 février. Quelques heures plus tard, le fabricant suédois d'équipements télécoms Ericsson a fait de même.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Udinese-AS Rome se terminera le 25 avril

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Le match Udinese-AS Rome se terminera le 25 avril (© KEYSTONE/AP/Andrea Bressanutti)

Le match de Serie A Udinese - AS Rome se terminera le 25 avril, a annoncé la Ligue italienne. Cette partie avait été arrêtée dimanche dernier après le malaise du défenseur de l'AS Rome Evan Ndicka.

"Les 18 minutes et 30 secondes restant à disputer, plus les éventuels arrêts de jeu du match entre l'Udinese et l'AS Rome se joueront le jeudi 25 avril à 20h00", a indiqué la Lega Serie A dans son communiqué.

La Roma, qualifiée pour les demi-finales de l'Europa League où elle affrontera les 2 et 9 mai le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, avait demandé que la fin de cette rencontre soit programmée au plus tôt mi-mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Indonésie: le mont Ruang entre en éruption à nouveau

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Le volcan s'est à nouveau réveillé, propulsant selon l'Agence de volcanologie de l'archipel son panache de fumée à 400 mètres au-dessus du cratère. (© KEYSTONE/EPA/BASARNAS HANDOUT)

Un volcan du nord de l'Indonésie est à nouveau entré en éruption vendredi, propulsant une colonne de cendres dans le ciel, quelques jours après des éruptions qui ont contraint à l'évacuation de milliers d'habitants d'une île voisine.

Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, rejetant dans une lumière incandescente une lave couleur de feu et un nuage de cendres.

Bien que les autorités aient déclaré vendredi matin que le volcan avait commencé à se calmer, elles avaient maintenu le plus haut niveau d'alerte, synonyme de haute activité volcanique, et décrété l'évacuation dans une zone d'exclusion de six kilomètres de rayon.

Mais à 17h06 (11h21 suisses) le volcan s'est à nouveau réveillé, propulsant selon l'Agence de volcanologie de l'archipel son panache de fumée à 400 mètres au-dessus du cratère.

"J'ai été très surpris que le volcan entre à nouveau en éruption. Nous sommes effrayés", a dit Riko, 30 ans, qui habite l'île voisine de Tagulandang, où la population s'était affairée dans la matinée à déblayer avec l'aide de l'armée les débris volcaniques retombés ces derniers jours dans la zone.

Selon l'Agence de volcanologie locale, le nuage de cendres grises craché vendredi par le mont Ruang se déplaçait cette fois vers le sud.

Aéroport fermé

L'Agence de volcanologie avait prévenu du risque persistant de projections rocheuses, de masses d'air chaud et de coulées de lave.

Nombre de maisons étaient vides, et il n'y avait pas d'électricité dans une partie de l'île avant même la nouvelle éruption.

Plus de 6000 habitants avaient été évacués vers le versant opposé de l'île, hébergés pour certain dans des églises ou des écoles, selon Joikon Sakunde, un responsable des services d'urgence.

La fermeture de l'aéroport international de Manado City, à plus de 100 km du volcan, avait également été prolongée jusqu'à vendredi soir.

Les autorités avaient averti y compris sur le risque de tsunami en cas d'effondrement d'un pan entier du volcan dans la mer.

En 2018, une violente éruption de l'Anak Krakatoa, situé entre les îles principales de Java et Sumatra, avait engendré un tsunami responsable de plus de 400 morts et de milliers de blessés.

L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trafic d'espèces protégées entre la Guyane et l'Alsace

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Plus de 1000 araignées ont été découvertes, avant tout des veuves noires (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

Un trafic d'espèces protégées entre la Guyane et l'Alsace a été démantelé et plus d'un millier de veuves noires - des araignées venimeuses - et de reptiles ont été saisis, a annoncé vendredi le parquet de Strasbourg.

De nombreuses espèces protégées détenues illégalement, parfois dans des lieux "hébergeant des enfants", ont été découvertes lors de 14 perquisitions menées en différents endroits du territoire français.

Au total 97 mygales, 1000 veuves noires au venin potentiellement mortel, ainsi que des reptiles (5 boas, 4 pythons), 22 scorpions, des tortues et deux grenouilles à flèche empoisonnée.

Les enquêteurs ont découvert que quatre personnes habitant en Alsace se rendaient régulièrement en Guyane ou dans des pays étrangers pour chercher des arachnides et des reptiles afin de les vendre illégalement en France pour un montant total estimé à plusieurs milliers d'euros.

Ces quatre personnes ont été déférées vendredi au parquet de Strasbourg en vue de leur placement sous contrôle judiciaire. Elles seront jugées en septembre et trois autres convocations à la même audience ont été transmises à des acheteurs, a indiqué le parquet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Les batteries sont rechargées", prévient Van der Poel

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Mathieu van der Poel affirme avoir pu recharger ses batteries avant la Doyenne des classiques (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

"Les batteries sont rechargées", prévient Mathieu van der Poel qui pense que "la victoire est possible" dimanche sur Liège-Bastogne-Liège.

La contre-performance à l'Amstel Gold Race (22e) après deux triomphes sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix n'a "pas mis le doute" dans l'esprit du champion du monde, qui colle néanmoins volontiers l'étiquette de grand favori à Tadej Pogacar.

"Je n'avais pas de super jambes mais ce n'était pas si mal non plus. Les batteries sont rechargées. La forme est toujours suffisante pour jouer un rôle significatif à Liège-Bastogne-Liège", a-t-il déclaré vendredi après avoir renoncé à la reconnaissance du parcours à cause du mauvais temps en Ardenne.

"Master class"

Pour le Néerlandais, Pogacar est le favori évident. "Tadej a montré sur les Strade Bianche qu'il n'avait pas besoin de compétition pour être tout de suite au top. C'est un coureur +master class+ qui sera sur son terrain de jeu avec une équipe très forte autour de lui."

Van der Poel cite également des coureurs comme Tom Pidcock, Richard Carapaz, Tiesj Benoot, Mattias Skjelmose, Maxim Van Gils et Dylan Teuns qui "sur le papier grimpent tous mieux que moi", alors que la Doyenne est une classique beaucoup plus montagneuse que les Monuments pavés.

"Mais la victoire est possible, sinon je ne participerais même pas. Après, il faut que toutes les pièces s'assemblent, plus que sur les Flandriennes où j'étais le grand favori", a ajouté celui qui avait terminé 6e à Liège en 2020 lors de sa seule participation à ce jour.

Pogacar s'attend "à un beau combat"

Favori désigné, Tadej Pogacar s'attend "à un beau combat face à Van der Poel" avant de se consacrer à son grand défi, conquérir la même année le Tour d'Italie et le Tour de France. "Mon ambition est de gagner toutes ces courses. Mais j'y vais pas à pas", a déclaré le Slovène en conférence de presse vendredi près de Liège.

"Face à Mathieu (van der Poel), cela va être un beau combat. Mais la course sera très ouverte car il n'y aura pas que nous deux. Mattias Skjelmose et Stevy (Stephen) Williams, entre autres, s'ils se remettent de l'enfer de la Flèche (Wallonne), seront aussi redoutables", a expliqué le leader de la formation UAE.

A propos du scénario de la Doyenne des classiques, Pogacar s'est amusé à prédire "une attaque avec Mathieu à 100 kilomètres de la ligne", plaisantant sur les dernières performances "titanesques" du Néerlandais, vainqueur ces dernières semaines du Tour des Flandres (attaque à 44 km de la ligne) et de Paris-Roubaix (après un raid solitaire de 60 km) et que "Pogi" juge "dans la forme de sa vie".

"Plus sérieusement, je pense qu'un tel effort solitaire est du domaine de l'impossible sur une course comme Liège", avance le Slovène, qui a remporté en début de saison les Strade bianche en attaquant à plus de 80 km de l'arrivée. "C'est le coureur des grands rendez-vous. Même si je grimpe sans doute mieux que lui, je le sens capable de gagner dimanche", a estimé Pogacar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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