Rejoignez-nous

International

Bombardements israéliens sur la bande de Gaza menacée de famine

Publié

,

le

Des personnes pleurent leurs morts après un bombardement israélien mercredi sur le camp de réfugiés de Rafah. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La bande de Gaza menacée de famine est toujours plongée mercredi dans une catastrophe humanitaire qui frappe notamment la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud, mais aussi le nord. Au Caire, de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve s'amorcent.

Les bombardements israéliens et les combats entre l'armée et le Hamas se poursuivent sans répit à travers le territoire palestinien, où 118 personnes ont été tuées en 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Selon l'ONU, 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, assiégée par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre.

La situation est particulièrement alarmante dans le nord, en proie "au chaos et à la violence", selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies qui a suspendu mardi la distribution de son aide dans ce secteur.

Situation "inhumaine"

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a affirmé mercredi que la situation était "inhumaine". "Gaza est devenue une zone de mort", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'aide humanitaire, toujours insuffisante et soumise au feu vert d'Israël, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte. Mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats qui isolent cette région du reste du territoire.

Camions bloqués à la frontière

Les autorités israéliennes ont annoncé mercredi l'entrée la veille de 98 camions avec de l'aide humanitaire dans Gaza, tandis qu'un collectif d'ONG internationales (AIDA) a déploré la lenteur du processus d'inspection et le blocage de dizaines de camions pendant plusieurs jours à la frontière.

Le Croissant-rouge palestinien a appelé mercredi "les institutions de l'ONU à intensifier leur aide, en particulier pour les zones du nord de la bande de Gaza où 400'000 personnes sont menacées de famine".

"Nous ne savons pas où aller"

Selon des témoins, des combats se déroulaient mercredi dans le sud à Khan Younès, où les soldats traquent les combattants du Hamas au milieu des ruines, mais aussi à Zaytoun et Shujaiya, deux secteurs de la ville de Gaza, dans le nord.

"Nous n'en pouvons plus. Nous n'avons pas de farine. Nous ne savons même pas où aller par ce temps froid", a témoigné Ahmad, un habitant de Gaza-ville, où les bombardements ont laissé un paysage chaotique. "Nous demandons un cessez-le-feu. Nous voulons vivre".

L'armée a affirmé avoir tué "des dizaines de terroristes" à Zaytoun mardi et détruit "des dizaines de cibles". Elle a indiqué "intensifier" ses opérations à Khan Younès.

A Rafah, des images tournées par l'AFP ont montré des Palestiniens inspectant les ruines d'une maison après un bombardement. Près d'un million et demi de personnes, selon l'ONU, sont massées dans cette ville située contre la frontière fermée avec l'Egypte.

Discussions au Caire

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé une prochaine offensive terrestre sur Rafah, afin de vaincre le Hamas dans son "dernier bastion" et libérer les otages détenus à Gaza. Cette perspective inquiète la communauté internationale, alors que l'Egypte accueille de nouvelles discussions en vue d'une trêve.

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, devait discuter mercredi au Caire avec le chef des services de renseignements égyptiens, Abbas Kamel, notamment de la "première phase" d'un plan élaboré en janvier par les pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, a déclaré une source du Hamas à l'AFP à Gaza.

Cette première phase prévoyait une trêve de six semaines, associée à un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël et à l'entrée à Gaza d'une importante quantité d'aide humanitaire.

Le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rendait de son côté mercredi en Egypte et jeudi en Israël.

Le Hamas réclame un cessez-le-feu, un retrait israélien de Gaza, la fin du blocus israélien et un abri sûr pour les centaines de milliers de civils déplacés par la guerre. Israël de son côté affirme que son offensive se poursuivra tant que le Hamas n'aura pas été éliminé et les otages libérés.

Près de 30'000 morts à Gaza

Dernier épisode du long conflit israélo-palestinien, la présente guerre a été déclenchée par une attaque le 7 octobre par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël. Plus de 1160 personnes ont été tuées, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Tel Aviv a lancé une offensive qui a fait près de 30'000 morts à Gaza (29'313) à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

D'après Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.

Nouveau veto américain

Mardi, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui exigeait un cessez-le-feu "humanitaire immédiat", estimant que cette résolution aurait mis en danger les délicates négociations en cours sur une trêve. Le Hamas a dénoncé un "feu vert" donné à Israël pour perpétrer davantage de "massacres".

En Cisjordanie occupée, où la guerre à Gaza a provoqué une flambée de violence, les forces israéliennes ont annoncé mercredi avoir tué trois combattants palestiniens présumés lors d'un raid nocturne dans le secteur de Jénine.

Les échanges de tirs sont devenus quotidiens de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas. Mercredi, une frappe israélienne a fait deux morts dans le sud du Liban, selon les médias libanais.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Ligue 1: première défaite de la saison pour le PSG

Publié

le

Une première défaite cette saison en Ligue 1 pour Luis Enrique et le PSG (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le Paris Saint-Germain a subi sa première défaite de la saison en Ligue 1. Déjà assuré du titre, il s'est incliné 3-1 à domicile contre Nice.

Ce revers arrive à quatre jours de la demi-finale aller de Ligue des champions à Londres contre Arsenal. Malgré le but de Fabian Ruiz (41e), les hommes de Luis Enrique ne battront donc pas le record d'invincibilité en championnat sur une saison de Nantes en 1994-1995 (32 matches).

Ils ont encaissé un doublé de Morgan Sanson (34e, 46e) et un but de Youssouf Ndayishimiye (70e). Grâce à ce succès, Nice est provisoirement quatrième à un point de la deuxième place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Gaza: le chef de l'Unrwa dénonce "une famine provoquée par l'homme"

Publié

le

Philippe Lazzarini, le chef de l'UNRWA, est horrifié par ce qui se passe à Gaza. (© KEYSTONE/AP/BILAL HUSSEIN)

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, a dénoncé vendredi le blocus israélien de l'aide humanitaire pour Gaza. Il y voit "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".

"Gaza: les enfants sont affamés. Le gouvernement israélien continue d'empêcher l'entrée de nourriture et d'autres produits de première nécessité", a écrit Philippe Lazzarini sur X. C'est "une famine provoquée par l'homme et motivée par des considérations politiques", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Lycéenne tuée de 57 coups de couteau, agresseur fasciné par Hitler

Publié

le

Drame dans un lycée de Nantes, l'heure du recueillement (image symbolique). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Au lendemain de l'attaque dans un collège-lycée privé de Nantes, où un hommage a été rendu à l'adolescente tuée de 57 coups de couteau, le parquet a décrit un agresseur "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler. Aucun mobile n'appartaît toutefois clairement.

Cette attaque par un lycéen a suscité une vive émotion en France. Le Premier ministre François Bayrou a évoqué l'installation de portiques à l'entrée des établissements scolaires comme "une piste" pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles. Une hypothèse rejetée vendredi à gauche mais plébiscitée à droite.

Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves du lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont été blessés à coups de couteau.

Une même question revenait dans les conversations vendredi au lendemain du drame: pourquoi un lycéen de Seconde, interpellé peu après les faits, a-t-il poignardé mortellement une de ses camarades, jeudi en milieu de journée, avant de s'attaquer à trois autres élèves ?

"Les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu'il adorait Hitler", a témoigné auprès de l'AFP une collégienne. Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, a confirmé lors d'une conférence de presse vendredi soir que l'agresseur était "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler, "à l'évidence suicidaire".

Mais "aucun mobile" ne peut être évoqué "de manière certaine", a-t-il ajouté, précisant que la jeune fille a reçu, selon les résultats de l'autopsie, "57 coups de couteau", la plupart sur "le haut du corps, le crâne, dans la gorge".

"En l'état, il n'y a pas d'élément déclencheur qui permette de comprendre" ce drame, a ajouté le procureur. Un mobile peut en revanche être écarté, celui d'"une potentielle relation affective avec la jeune fille qu'il a tuée", a précisé Antoine Leroy.

Peu avant d'attaquer ses camarades, il avait envoyé aux élèves du collège et lycée un courriel sombre et confus consulté par l'AFP. Il y évoque notamment "la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l'humain" et revendique une "révolte biologique" afin que "l'équilibre naturel, même cruel" reprenne "sa place" contre "l'écocide globalisé".

"Triste et choqué"

Des élèves du lycée nantais ont déposé des fleurs devant l'établissement, où des groupes de lycéens et des adultes seuls, visiblement émus, se relayaient pour déposer une rose blanche ou un bouquet.

Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée, mais pas l'école primaire.

Antonin, élève de Terminale, se dit "triste et choqué" mais ne pense pas aller voir les psychologues, explique à l'AFP le lycéen qui a apporté une rose blanche en hommage aux victimes, "pour montrer qu'on les respecte, qu'on pense à eux".

"Ce n'est pas plus mal que la plus petite reprenne l'école aujourd'hui car elle pourra poser des questions à l'équipe éducative si elle en a besoin", estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.

"On a essayé de trouver les bons mots pour lui annoncer le décès de la jeune fille hier", explique Antoine, qui pense en revanche devoir prendre davantage de temps pour parler du drame avec sa fille aînée, qui est au collège.

Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de l'Education, Elisabeth Borne, s'étaient rendus jeudi au lycée pour saluer le travail des forces de l'ordre, des secours et du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l'agresseur et d'éviter selon eux un bilan plus lourd.

Le président Emmanuel Macron a salué le "courage" des professeurs qui "ont sans doute empêché d'autres drames".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les USA à s'entendre

Publié

le

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Bruxelles et Washington doivent "calmer les choses" et "négocier un accord" sur les droits de douane si l'Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.

"Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante", a jugé M. Kammer, lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s'achever aujourd'hui.

"Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord", a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.

Les commentaires d'Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l'occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.

L'Union européenne (UE) s'est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l'Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.

Mais les Européens ont notamment regretté le "manque de clarté" côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.

"Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d'un accord", a ainsi déclaré à l'AFP le ministre français de l'Economie et des Finances, Eric Lombard.

Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s'est montré lui plus positif, assurant être "optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux".

Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits "réciproques", touchant à des degrés divers l'ensemble des pays dans le monde.

Il avait ensuite reculé pour revenir à un "taux minimal" de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l'application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d'aboutir.

l'UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l'acier, l'aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l'industrie automobile allemande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

Vos ambitions rencontrent des blocages qui mettent votre résolution à rude épreuve. A vous de naviguer habilement entre les écueils !

Les Sujets à la Une