International
Le chef de l'Otan constate des "différences majeures" avec Moscou
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Les Etats-Unis et leurs alliés européens ont constaté mercredi une impasse dans leurs tentatives d'engager des négociations avec Moscou pour éviter un nouveau conflit en Ukraine lors d'une réunion du conseil Otan-Russie à Bruxelles.
"La discussion n'a pas été aisée. Les échanges ont été directs sur la situation en Ukraine, et des différences majeures ont été constatées sur la sécurité en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion de près de quatre heures au siège de l'Alliance avec Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"La conversation a été très franche, directe, profonde, intense, mais en même temps elle a révélé un grand nombre de divergences sur des questions fondamentales", a confirmé le vice-ministre russe lors d'un point de presse.
"Nous avons honnêtement, directement, sans détour et sans politiquement correct dit qu'une poursuite de l'aggravation de la situation pouvait avoir des conséquences très lourdes et imprévisibles pour la sécurité européenne", a martelé le diplomate russe.
Le secrétaire général de l'Otan a souligné que ces différences seraient difficiles à surmonter, et regretté que Moscou ne s'engage pas à ce stade sur les propositions du dialogue.
Ni oui ni non
"Nous avons proposé d'avoir un ensemble de réunions pour traiter d'un ensemble de questions, mais la Russie n'a pas été en mesure d'agréer cette proposition, même si elle ne l'a pas rejetée", a-t-il dit.
"Le risque d'un nouveau conflit armé est réel. La sortie de crise incombe à la Russie. Elle doit s'engager dans la désescalade", a aussi fait valoir le chef de l'Otan.
Les Occidentaux accusent la Russie d'avoir amassé ces dernières semaines quelque 100'000 soldats à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une intention dont se défend Moscou.
La Russie affirme que ce déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.
Moscou refuse par ailleurs tout élargissement de l'Otan à des pays situés dans sa sphère d'influence, comme l'Ukraine. "Tout élargissement de l'Otan inquiète la Russie", a souligné à Moscou le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avant la réunion de Bruxelles, accusant l'Alliance d'être "un instrument de confrontation".
Suite à Vienne jeudi
C'est la première fois depuis juillet 2019 que le conseil Otan-Russie, instance de dialogue et de consultation, se réunissait.
La crise ukrainienne a mis en sommeil cette instance et de fait la coopération pratique entre la Russie et l'Otan est rompue depuis 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.
La mission diplomatique russe auprès de l'Alliance a été retirée en octobre après l'expulsion de huit membres de son personnel soupçonnés d'espionnage par les Occidentaux.
Mercredi les Etats-Unis étaient représentés au siège de l'Otan par leur vice-secrétaire d'Etat Wendy Sherman. Elle avait participé lundi à des pourparlers avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à Genève. Mais la rencontre a été peu concluante, car les Russes ont campé sur leurs positions.
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue de la Guerre froide.
"Sanctions coordonnées"
Mercredi le Russe Alexandre Grouchko a réitéré la demande de l'arrêt du processus d'élargissement de l'Otan à l'Est lors du Conseil Otan-Russie, et les alliés lui ont opposé une fin de non-recevoir, a rapporté Jens Stoltenberg.
De son côté Washington a assuré à Moscou ne pas avoir l'intention de positionner des armes offensives en Ukraine. Les Etats-Unis ont en revanche démenti avoir l'intention de procéder à une démilitarisation en Europe.
La Russie veut "reconstituer le glacis géopolitique soviétique en Europe et tenter un découplage entre les Etats-Unis et l'Europe. Ces objectifs sont clairement inacceptables", a averti mercredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, dans un billet sur son blog.
Les pays de l'Union européenne - 21 sont membres de l'Otan - doivent avoir des "positions claires" pour les discussions sur l'architecture de sécurité de l'Europe et nous devons "formuler notre réponse au cas où la Russie mettrait à exécution ses menaces contre l'Ukraine", a déclaré Josep Borrell.
Cette question de la "contribution précise de l'UE" au débat sera au coeur des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept jeudi et vendredi à Brest (ouest de la France).
Josep Borrell a évoqué des "sanctions coordonnées" et d'autres actions non spécifiées. "Nous ne sommes pas une alliance militaire, mais nous avons les moyens de faire avancer nos intérêts de sécurité et ceux de nos partenaires", a-t-il déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons
La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.
"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.
"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.
Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.
Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.
Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires
Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.
Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.
La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.
Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
USA: revers judiciaire pour Trump
Le parquet fédéral a tenté en vain jeudi d'obtenir une nouvelle inculpation de la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, cible déclarée de la vindicte du président américain Donald Trump, rapportent plusieurs médias américains.
La justice avait annulé la semaine dernière deux inculpations téléguidées par Donald Trump, contre Letitia James et contre l'ex-directeur du FBI James Comey, considérant comme illégale la désignation par l'exécutif de la procureure qui avait engagé ces poursuites.
Un grand jury, commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête, a cette fois refusé jeudi de délivrer un nouvel acte d'accusation contre Letitia James présenté par d'autres représentants du parquet, rapportent plusieurs médias citant des sources proches du dossier, dont CNN.
Le ministère de la Justice pourrait essayer de nouveau d'obtenir une inculpation dans les prochains jours, selon les mêmes sources.
Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de prendre sa revanche sur tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels.
James Comey, 64 ans, est devenu en septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis son retour au pouvoir, avant Letitia James, 67 ans, visée le mois suivant pour fraude au prêt bancaire.
En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur la ministre de la Justine Pam Bondi pour obtenir leur inculpation.
Mme James avait fait condamner Donald Trump à une amende de près d'un demi-milliard de dollars en février 2024. Cette condamnation pour fraude a été annulée en août par une cour d'appel de l'Etat de New York, qui a estimé cette amende "excessive", une décision dont elle a fait appel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions
La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.
Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.
L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.
Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.
Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.
"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.
Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.
A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.
Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.
Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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