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International

Le chimiste BASF réduit la voilure dans la production

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L'impact de cette restructuration sur la Suisse, qui compte environ 1000 collaborateurs, ne peut pas encore être défini. (Archives) (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

Le géant allemand de la chimie BASF a annoncé vendredi la suppression de 3300 emplois dans le monde et la fermeture de plusieurs unités de production sur son site historique de Ludwigshafen, après avoir été frappé de plein fouet par la hausse des coûts d'énergie.

Le groupe s'attend à économiser à partir de 2025 500 millions d'euros par an dans les services hors production et 200 millions de plus à partir de 2027 sur le site de Ludwigshafen, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"La compétitivité de la région européenne" de BASF "souffre de plus en plus d'une réglementation excessive", impliquant de longues "procédures d'agrément" et surtout des "coûts élevés pour la plupart des facteurs de production", selon son PDG Martin Brudermüller.

Dans le détail, BASF annonce la fermeture de l'une de ses deux unités d'amoniac, celle produisant du caprolactame, un composant servant à produire du plastique et des fibres, ainsi que d'unités d'engrais associées. Une autre usine de caprolactame située à Anvers, en Belgique, est suffisante pour répondre à la demande interne et celle sur le marché européen, explique le groupe.

Un autre site pour produire le précurseur du plastique TDI va également fermer à cause des coût élevés d'énergie et d'une sous-utilisation. D'autres sites dans le monde, aux Etats-Unis et en Chine, livreront les clients de ce composant.

L'Allemand ferme en outre une unité d'acide adipique à Ludwigshafen, précisant que la production du même composant via une co-entreprise en France avec Domo à Chalampé va se poursuivre.

D'autres unités produisant de cyclohexanol (liquide) et de cyclohexanone (huile) ainsi que de la soude lourde vont également fermer.

Ces mesures vont conduire à supprimer environ 700 emplois dans la production à Ludwigshafen, sur un site gigantesque qui compte près de 39.000 salariés.

Ces emplois devraient "pour la plupart" pouvoir être recasés dans d'autres unités, selon M.Brudermüller.

Le groupe va par ailleurs supprimer 2.600 emplois dans des services centraux et la recherche, principalement en Allemagne.

BASF a confirmé vendredi ses résultats pour l'année 2022, annoncés de manière préliminaire en janvier. Les ventes ont augmenté de 11% à 87 milliards d'euros et le résultat opérationnel s'est élevé à 6,9 milliards d'euros avant mesures exceptionnelles.

La déconsolidation des activités russes de sa filiale dans l'énergie Wintershall Dea a entraîné des charges de 6,3 milliards d'euros et le groupe a aussi subi l'arrêt du gazoduc Nord Stream A de la Russie vers l'Europe, dont il est un des propriétaires.

Cela lui a valu une perte nette de 627 millions d'euros, moins forte que le solde négatif d'1,37 milliard d'euros annoncé initialement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La relation Trump-Epstein objet de fausses images générées par l'IA

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De vraies images montrant Jeffrey Epstein et Donald Trump côte à côte existent (archives). (© KEYSTONE/AP/Thomas Krych)

De fausses photographies et vidéos montrant le président américain Donald Trump au côté du délinquant sexuel Jeffrey Epstein générées par l'intelligence artificielle ont accumulé des millions de vues sur les réseaux sociaux, selon un organisme spécialisé vendredi.

Le milliardaire républicain et le riche financier, mort en 2019 avant son procès pour crime sexuel, se sont effectivement côtoyés pendant des années et de vraies images des deux hommes côte à côte existent.

Mais alors que Donald Trump est embourbé dans l'affaire Epstein depuis plus de deux semaines, au moins sept images et une vidéo générées par l'IA les montrant ensemble ont rassemblé pas moins de 7,2 millions de vues sur différentes plateformes, selon l'organisme de surveillance de la désinformation NewsGuard.

L'une des vidéos présente les deux hommes qui dansent près de jeunes femmes. Sur deux photographies générées par l'IA, MM. Trump et Epstein sont sur un canapé, entourés de filles mineures, ce qu'aucune image authentifiée ne montre, selon la plateforme. NewsGuard a déterminé à l'aide de logiciels de détection qu'il s'agissait d'images générées par l'IA.

Depuis que l'affaire a ressurgi au début juillet, Donald Trump tente de marquer ses distances avec l'ancien financier new-yorkais, dont il était proche il y a plus d'une vingtaine d'années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande

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Les affrontements ont fait au moins 16 morts et provoqué l'évacuation de près de 140'000 Thaïlandais en deux jours. (© KEYSTONE/EPA/KITH SEREY)

Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.

Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements d'une violence jamais vue depuis 2011, impliquant des avions de combat, des chars d'assaut, des troupes au sol et des tirs d'artillerie.

"Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur du pays à l'ONU, Chhea Keo, à l'issue de cette réunion à huis clos. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir ouvert le feu en premier et défendent leur droit à se défendre.

"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a fait valoir M. Keo.

La Thaïlande fait état pour l'heure de 15 morts, le Cambodge d'un mort. Plus de 138'000 personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande, selon le ministère thaïlandais de la santé.

Appel à la retenue

Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a dit M. Keo. Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.

Vendredi, les tirs d'artillerie étaient encore audibles du côté cambodgien de la frontière. Mais la Thaïlande a laissé la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.

"Nous sommes prêts, si le Cambodge souhaite régler cette question par la voie diplomatique, de manière bilatérale ou même par l'intermédiaire de la Malaisie. Nous sommes prêts à le faire. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère thaïlandais des affaires étrangères, avant la réunion à l'ONU.

La Malaisie préside actuellement l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont tous deux membres.

Un peu plus tôt, le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, avait prévenu que l'aggravation des affrontements pourrait conduire à "une guerre".

Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit de longue date entre le Cambodge et la Thaïlande, au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux voisins contestent son tracé, défini durant l'Indochine française.

Une décision de la Cour internationale de justice de l'ONU en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie, mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange nocturne de tirs dans la zone du "triangle d'émeraude".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

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Donald Trump est arrivé vendredi en soirée à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, pour un week-end prolongé en Ecosse. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.

L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.

Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.

La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".

Rencontre avec Keir Starmer

Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".

Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.

Loin de la gronde trumpiste

En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.

En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.

Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.

Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.

Manifestations

Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.

Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.

A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.

Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".

La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.

Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Messi et Jordi Alba suspendus pour avoir snobé le All Star

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Jordi Alba et Lionel Messi sont suspendus un match en MLS pour avoir volontairement renoncé au All-Star Game (© KEYSTONE/AP/Wilfredo Lee)

Lionel Messi et son coéquipier à l'Inter Miami Jordi Alba ont été suspendus un match. Ceci après avoir manqué le match des étoiles de la Major League Soccer (MLS), a annoncé la ligue vendredi.

"Conformément aux règles de la ligue, tout joueur qui ne participe pas au match des étoiles sans l'accord préalable (de la MLS) n'est pas autorisé à disputer le prochain match de son club", a expliqué l'instance pour justifier la suspension.

Les deux joueurs, qui avaient été sélectionnés pour ce match de gala, joué mercredi soir, opposant les meilleurs joueurs de la MLS à ceux évoluant dans le championnat du Mexique, se sont retirés au dernier moment pour des raisons non révélées.

"En raison de leur absence", ils ont été privés du choc de samedi contre le FC Cincinnati, leader de la conférence Est (48 points) qui devance leur équipe de sept unités après la 24e journée.

Le patron de la MLS, Don Garber, a déclaré vendredi que la ligue n'avait eu d'autre choix que de suspendre les joueurs ce week-end, qualifiant cette décision de "très difficile".

S'exprimant mercredi en marge du match des étoiles, remporté par les joueurs de la MLS (3-1), Garber a estimé que la ligue aurait dû être informée plus tôt de l'absence de Messi, tout en exprimant une certaine compréhension quant au calendrier chargé auquel le joueur a dû faire face ces dernières semaines.

L'Inter Miami a enchaîné le Mondial des clubs où il a été éliminé en huitièmes de finale par le PSG (4-0) et le championnat.

Evoquant les cadences infernales, l'entraîneur de Miami, Javier Mascherano, avait indiqué le week-end dernier qu'il aurait préféré que ses deux stars soient dispensées des obligations au All-Star Game.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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