Économie
Le conflit en Ukraine propulse pétrole et gaz à des niveaux records
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La guerre en Ukraine et les craintes pour l'approvisionnement en matières premières propulsaient les cours du pétrole au plus haut depuis près d'une décennie mercredi. Le gaz naturel et l'aluminium atteignaient de leur côté de nouveaux records.
La flambée des cours de l'or noir est repartie de plus belle après la décision des pays exportateurs de l'Opep, menés par l'Arabie saoudite et la Russie, de ne pas augmenter plus que prévu leur production, malgré l'ascension des cours, qui attise une inflation galopante dans de nombreux pays.
Le WTI américain cotait à 110,95 dollars, en hausse de 7,29% vers 12h20 après avoir grimpé jusqu'à 112,51 dollars, un record depuis 2013. Le Brent de la mer du Nord gagnait 6,50% après avoir atteint 113,94 dollars, un plus haut depuis 2014.
Le gaz naturel était lui aussi entraîné à la hausse, le TTF néerlandais s'envolant de 36.27% à 168,77 euros le mégawhattheure (MWh), après avoir touché 194,715 euros, un sommet historique.
Le gaz britannique tutoyait pour sa part son record historique de décembre dernier.
Choc
"La décision était attendue et ne fera rien pour apaiser les craintes sur le choc d'approvisionnement causé par les sanctions sur la Russie parce que la demande de pétrole croît rapidement et l'Opep n'est déjà pas en mesure d'atteindre ses propres quotas de production dans plusieurs pays", remarque Tamas Varga, de PVM.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine a conduit l'Union européenne et les États-Unis en tête à imposer de fortes sanctions à Moscou, alimentant les craintes de voir les exportations russes d'énergie interrompues.
D'autant que, note le cabinet Energy Aspects sur Twitter, la plupart des "majors pétrolières européennes ne touchent pas le pétrole russe et seulement quelques raffineurs et courtiers européens", par crainte d'être rattrapés par les sanctions.
Sans omettre le renchérissement des tarifs du fret et des primes d'assurance liées à la guerre, qui compliquent encore les transactions, ajoute-t-il.
La Russie est le deuxième pays exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l'Union européenne.
"La guerre en Ukraine entraîne une forte réduction des exportations énergétiques de la Russie, même si celles-ci sont exemptées de sanctions" pour le moment, observe Bjarne Schieldrop, analyste de Seb.
"Les transporteurs s'abstiennent de prendre des cargaisons d'énergie russe par crainte d'éventuelles sanctions et des risques qu'ils encourent quant à leur réputation."
Pression pour des sanctions
"Le risque est désormais que l'Occident subisse une pression croissante pour sanctionner les exportations russes de pétrole et de gaz", estime Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
L'UE a débranché sept banques russes du système financier international Swift, mais a pour l'instant pris soin d'épargner deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures.
Le conflit russo-ukrainien est survenu au moment où les prix du brut étaient déjà en train de grimper fortement en raison de l'insuffisance de l'offre et d'une forte reprise de la demande dans le monde provoquée par la levée, dans de nombreux pays, des restrictions sanitaires imposées pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
L'annonce de l'Agence internationale de l'énergie mardi de la mise sur le marché de 60 millions de barils tirés des réserves de ses pays membres - dont la moitié débloqués par les États-Unis - n'a en rien calmé les cours.
"A moins d'un apaisement géopolitique (...) nous pourrions voir une poursuite de cette tendance" avec "des effets domino sur la plupart des types d'actifs et sur les prix à la consommation", avertit Walid Koudmani, de XTB.
Course folle
Les métaux industriels étaient déjà entraînés dans la course folle, "les ruptures d'approvisionnement en provenance de Russie étant de plus en plus probables", souligne Daniel Briesemann, de Commerzbank.
Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé mardi la suspension des nouvelles commandes en provenance et à destination des ports russes, hors denrées alimentaires, médicales et humanitaires, du fait des sanctions internationales.
"Si d'autres compagnies maritimes suivent cet exemple, il deviendra de plus en plus difficile d'exporter des matériaux depuis la Russie", poursuit l'analyste.
La tonne d'aluminium a atteint mercredi 3597 dollars sur le marché londonien des métaux de base (London Metal Exchange, LME), un nouveau sommet historique, quand le nickel a battu un nouveau record depuis 2011 à 26'505 dollars la tonne.
En 2021, la Russie était le troisième producteur d'aluminium au monde après la Chine et l'Inde, selon les données du World bureau of metal statistics, et exporte une grande partie de sa production vers la Turquie, le Japon, la Chine, les États-Unis et l'Union européenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé
Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.
Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.
Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.
"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse
Les droits de douane imposés à la Suisse par le président américain Donald Trump passeront de 39 à 15%. Le ministre de l'économie Guy Parmelin a décroché un accord après une visite éclair à Washington jeudi, a annoncé vendredi le Conseil fédéral.
"La Suisse et le Liechtenstein ont conclu avec les Etats-Unis une déclaration d'intention juridiquement non contraignante", a précisé le gouvernement.
La Suisse abaissera en même temps que les Etats-Unis ses droits de douane sur une palette de produits américains. Les entreprises suisses ont l’intention d’effectuer 200 milliards de dollars d’investissements directs aux Etats-Unis d’ici à la fin de 2028. Ces investissements recouvrent aussi des éléments qui renforcent la formation professionnelle.
"La Suisse n'a fait aucune concession qui limiterait sa capacité d'action ou sa neutralité", a annoncé le ministre de l'économie devant la presse.
Engagement constructif
Plus tôt dans l'après-midi, le Conseil fédéral avait annoncé avoir trouvé une solution sur le réseau social X. Il remercie le président américain Donald Trump "pour son engagement constructif".
Et de saluer la "bonne réunion" de jeudi entre le conseiller fédéral Guy Parmelin et le représentant de la Maison Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. Ce dernier a confirmé sur la chaîne CNBC qu'un accord avait été trouvé.
Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau de ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Construction: 1500 ouvriers débraient et manifestent à Zurich
Environ 1500 ouvriers de la construction ont débrayé vendredi à Zurich pour protester contre la péjoration de leurs conditions de travail. Ils ont manifesté en ville et devant le siège de la Société suisse des entrepreneurs de la construction (SSE).
Les premiers grévistes se sont rassemblés déjà en tout début de matinée au centre-ville. La plupart des chantiers sont restés figés vendredi en ville de Zurich, ont indiqué des représentants des syndicats Unia et Syna lors d'un point de presse. Des ouvriers venus de Suisse centrale et orientale ainsi que des Grisons ont même fait le déplacement pour se joindre au mouvement.
Conditions de travail péjorées
Ouvrier dans la construction est un très beau métier et ceux qui l'exercent en sont souvent très fiers, a déclaré Nico Lutz, négociateur en chef et membre de la direction d'Unia. Cependant, la pénurie de mains-d'oeuvre est grande, les chantiers se multiplient avec des effectifs de plus en plus limités et les employeurs rendent les conditions de travail de moins en moins attrayantes, déplore le syndicaliste.
Après le rassemblement, les discours et le repas de midi partagé en commun, les ouvriers de la construction ont défilé bruyamment en ville en début d'après-midi. Leur cortège s'est achevé devant le siège de la Société suisse des employeurs de la construction (SSE).
Des horaires adaptés à la vie de famille
Les ouvriers de la construction se mobilisent depuis plusieurs semaines dans toute la Suisse pour réclamer des améliorations dans le cadre des négociations sur la nouvelle convention nationale (CN) qui touche 80'000 personnes. Ils exigent notamment des horaires mieux adaptés à la vie de famille, le paiement de leur pause matinale notamment.
"En été, la plupart des ouvriers de la construction se rendent à leur travail quand leurs enfants dorment encore et en reviennent quand ces derniers doivent aller au lit", a souligné Nico Lutz.
Rapprochement sur le temps de trajet
La cinquième ronde de négociations entre les syndicats et la SSE s'est terminée sans succès à la fin octobre. Les nombreuses heures de travail et le non-paiement du temps de parcours jusqu'aux sites de chantier constituent les principaux points d'achoppement. Un rapprochement est en cours sur le second point, selon Nico Lutz. "Notre but est de trouver une solution", a-t-il dit.
Les négociations reprennent lundi. Si aucun accord n'intervient avant la fin de l'année, 2026 pourrait commencer sans aucune CN.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon
Le chantier de requalification de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon, a symboliquement débuté vendredi. Ce projet d'envergure vise à transformer cet axe routier très emprunté pour sécuriser tous les types de mobilité et rendre les arrêts de bus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient se terminer en automne 2027.
Les autorités du Canton de Vaud, de la commune d'Eysins et des représentants de Région de Nyon se sont réunis en matinée pour une cérémonie officielle de "premier coup de pioche", a indiqué l'Etat de Vaud dans un communiqué. Porté par le canton et la commune, et soutenu par des cofinancements de Région de Nyon et de la Confédération dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève, ce chantier se monte à 10,3 millions de francs au total.
Il s’étend sur un kilomètre, entre les giratoires de Terre-Bonne et de Bellossiez, avec une répartition des responsabilités et des travaux entre le canton, pour la partie de la route hors localité et la commune d'Eysins, pour la partie située en localité.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la route de Crassier. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité d'une chaussée qui s'est fortement dégradée avec cet important trafic.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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