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Xi prône l'unité derrière lui, avant un probable troisième mandat

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Un point crucial sera la composition du futur Comité permanent, ce groupe de sept ou neuf personnalités au plus haut sommet du pouvoir. Mais Xi Jinping ne devrait, selon les analystes, donner aucune indication quant à un possible successeur. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le président chinois Xi Jinping a réclamé "l'unité" autour de sa direction. Et il a vanté l'ascension de la Chine comme puissance mondiale, à l'ouverture dimanche du congrès du Parti communiste qui devrait lui confier un troisième mandat historique.

"L'union fait la force, et la victoire requiert l'unité", a lancé le dirigeant de 69 ans, qui a mené ces dernières années une redoutable campagne anti-corruption, destinée selon ses critiques à faire le ménage chez ses rivaux.

Sous les applaudissements nourris des quelque 2300 délégués du parti réunis au Palais du peuple, place Tiananmen à Pékin, le dirigeant a également souligné que "l'influence internationale de la Chine, son attrait et sa capacité à façonner le monde ont augmenté significativement".

3e mandat pratiquement assuré

Au pouvoir depuis 2012, le président devrait sauf coup de théâtre obtenir un troisième mandat de cinq ans à la tête du parti, et donc du pays.

Ce nouveau sacre, attendu le 23 octobre au lendemain de la clôture du congrès, fera de lui le dirigeant chinois le plus puissant depuis le fondateur du régime, Mao Tsé-toung (1949-1976).

Pendant plus d'une heure et demie, Xi Jinping a notamment défendu sa politique draconienne de lutte contre le Covid-19 et le renforcement de la puissance militaire chinoise.

Les vies humaines d'abord

Alors que l'une des principales interrogations tournait autour du maintien ou non de la stricte stratégie "zéro Covid" indissociable du président chinois, Xi Jinping a affirmé que la Chine avait, grâce à cette politique, privilégié les vies humaines avant tout.

La Chine a "protégé au plus haut point la sécurité et la santé du peuple et obtenu des résultats significatifs en coordonnant prévention et contrôle de l'épidémie avec le développement économique et social", a-t-il estimé.

Contrôle social, croissance empêchée

Cette politique "zéro Covid" a renforcé le contrôle social sur les citoyens, dont tous les déplacements sont désormais enregistrés informatiquement, dans ce pays déjà critiqué sur la scène internationale pour des violations des droits humains.

Et la quasi-fermeture du pays et les confinements à répétition ont mis un coup d'arrêt à la croissance économique, suscitant aussi la grogne populaire.

Campagne anti-corruption

Dans son discours, Xi Jinping a également défendu sa campagne anti-corruption, qui selon lui a "remporté une victoire écrasante", en éliminant les "graves dangers latents au sein du parti, de l'Etat et de l'armée".

Selon des chiffres officiels, au moins 1,5 million de personnes ont été sanctionnées depuis 2012 durant cette campagne destinée à faire tomber les "tigres" (hauts dirigeants) et les "mouches" (petits fonctionnaires) avides de pots-de-vin. L'offensive s'est accélérée à l'approche du congrès.

Taïwan

Le président chinois a également fustigé les "forces extérieures" se mêlant de Taïwan, île que le régime chinois considère comme faisant partie de son territoire.

La Chine cherchera à réunifier Taïwan pacifiquement, mais ne "renoncera jamais à l'usage de la force" si besoin, se réservant "la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires", a-t-il menacé.

Il a également estimé que Hong Kong était passé "du chaos à la gouvernance" après la sévère reprise en main par Pékin du territoire, où d'immenses manifestations pro-démocratie avaient eu lieu en 2019.

Climat

Dans son discours, consacré en majeure partie aux sujets de politique intérieure, le Chinois a assuré que son pays, un des plus gros pollueurs de la planète, allait "participer activement" à la lutte contre le réchauffement climatique.

Tout en affirmant que la Chine est "résolument opposée à toute forme d'hégémonie" et "s'oppose à la mentalité de Guerre froide", Xi Jinping s'est abstenu de mentionner les tensions avec les Etats-Unis, ainsi que la guerre en Ukraine.

Sécurité, priorité numéro un

"Xi veut poursuivre son propre récit", note Alfred Wu Muluan, professeur associé en politiques publiques à l'Université nationale de Singapour, soulignant que le dirigeant "veut un quatrième et un cinquième mandats", donc bien au-delà de 2027.

Et comme "il considère la sécurité nationale comme la priorité numéro un du pays, il n'y aura pas de compromis sur ce sujet, qu'il s'agisse de la mer de Chine méridionale, de Taïwan et de Hong Kong". "Sur le plan international, il va rester très dur", estime M. Wu.

Discours de "continuité"

C'est un discours de "continuité", observe aussi Alfred L. Chan, biographe de Xi et professeur émérite de sciences politiques à l'université Huron au Canada. Mais "c'est une époque très agitée, avec la crise du Covid, le ralentissement économique, la situation internationale tendue, surtout avec les Etats-Unis".

Les quelque 2300 délégués du PCC, venus de toutes les provinces vont d'ici samedi prochain désigner le nouveau Comité central, sorte de Parlement du parti avec quelque 200 membres, dont le bureau politique et ses 25 têtes est l'instance de décision.

En réalité, ils ne feront que valider des décisions prises en amont par les différentes factions du Parti: c'est d'ailleurs ainsi que Xi Jinping était arrivé au pouvoir en 2012, choisi comme homme de compromis entre les factions avant d'imposer sa mainmise au fil des ans.

Un point crucial sera la composition du futur Comité permanent, ce groupe de sept ou neuf personnalités au plus haut sommet du pouvoir. Mais Xi Jinping ne devrait, selon les analystes, donner aucune indication quant à un possible successeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

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Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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