Rejoignez-nous

Climat

Le cyclone Batsirai vers Madagascar - Grosses craintes de l'ONU

Publié

,

le

Le cyclone Batsirai, qui vient d'épargner de gros dégâts à La Réunion, se dirige vers Madagascar, où l'ONU craint une catastrophe. (© KEYSTONE/AP/Beekash Roopun)

Après près de deux jours de pluies diluviennes et de vent, le cyclone Batsirai s'est éloigné des côtes de l'île française de la Réunion. Il se dirige à présent vers Madagascar où l'ONU craint qu'il ait un impact "considérable".

Quelque 600'000 personnes pourraient être touchées par le cyclone à Madagascar, quelques jours après la tempête tropicale Ana qui a laissé derrière elle des dizaines de milliers de personnes sans toit, selon l'ONU.

"Les Nations unies et nos partenaires humanitaires intensifient leurs efforts de préparation en prévision du cyclone tropical Batsirai qui devrait toucher terre à Madagascar ce week-end après avoir traversé l'île Maurice", a déclaré à Genève un porte-parole du Bureau de coordinations des affaires humanitaires (Ocha), Jens Laerke.

L'impact de Batsirai devrait être "considérable", a-t-il expliqué, y compris dans les zones qui se remettent encore de la tempête tropicale Ana, laquelle a fait près de 90 morts la semaine dernière à Madagascar, au Mozambique et au Malawi.

Chaque année durant la saison cyclonique (de novembre à avril) une dizaine de systèmes dépressionnaires (tempêtes ou cyclones) traversent le sud-ouest de l'océan Indien, d'est en ouest.

Crainte d'une crise maljeure

D'après Pasqualina Di Sirio, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar, le nouveau cyclone pourrait toucher sur la Grande Ile plus de 600'000 personnes, dont 150'000 déplacées, évoquant "une "crise majeure".

Batsirai devrait toucher la côte est de Madagascar et notamment la région de Mahanoro, prévoit Météo-France, possiblement toujours au stade de cyclone tropical intense.

"Il commencera à avoir des impacts dès aujourd'hui (vendredi), avec des vagues en mer de 8 à 15 mètres de hauteur. Une onde de tempête pouvant atteindre 1,5 m de hauteur est possible dans les zones côtières les plus touchées", avec des risques d'inondations, a déclaré une porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Clare Nullis.

Préparatifs

Sous la direction des autorités malgaches, les Nations unies ont prédéployé des équipes de recherche et sauvetage et préparé des stocks de fournitures, tandis que des avions sont prêts à intervenir dès que nécessaire pour apporter leur soutien à la réponse humanitaire.

La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), qui estime qu'environ 4,4 millions de personnes sont menacées d'une façon ou d'une autre, est également mobilisée.

"Les équipes et les partenaires de la Croix-Rouge malgache sont en état d'alerte et sont déployés au sein des communautés, pour les prévenir de l'approche de la tempête, tandis que des stocks d'urgence sont déplacés pour en faciliter l'accès, a expliqué son secrétaire général Andoniaina Ratsimamanga.

Les équipes de la Croix-Rouge travaillent également avec le gouvernement pour identifier des bâtiments qui seront utilisés comme centres d'hébergement d'urgence.

12 blessés à La Réunion

Une trentaine de sauveteurs ont secouru dans la nuit onze marins - indiens et bangladais - du pétrolier mauricien Tresta Star échoué au sud de l'île, une opération décrite par les autorités françaises comme "périlleuse, très technique et inédite" menée dans "des conditions météorologiques très défavorables".

L'île de la Réunion avait été placée en alerte rouge cyclonique mercredi soir, imposant aux habitants de se barricader. L'alerte a été levée vendredi par le préfet qui a comptabilisé 12 blessés durant la nuit de mercredi à jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Climat

Un nouvel incendie fait rage à Los Angeles: des milliers d'évacués

Publié

le

Les flammes se propagent rapidement dans les environs du lac Castaic. (© KEYSTONE/AP/Dean Musgrove)

Un nouvel incendie s'est déclenché mercredi au nord de Los Angeles provoquant des milliers d'ordres d'évacuation dans une région déjà ébranlée par des feux dévastateurs. Le foyer, qui se propage à grande vitesse, a ravagé plus de 3800 hectares en quelques heures.

Les flammes sont attisées par les vents chauds et secs de Santa Ana qui continuent de souffler sur la région, poussant un grand nuage de fumée au-dessus du brasier, qui s'est déclaré dans les environs du lac Castaic.

Des ordres d'évacuation ont été émis à l'attention de plus de 31'000 personnes vivant autour du lac, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Los Angeles et à proximité de la ville de Santa Clarita. Plus de 4600 pompiers sont engagés sur place, assistés d'avions et d'hélicoptères larguant sans relâche de l'eau et du produit ignifuge sur la zone.

Le président américain Donald Trump a de nouveau affirmé à tort mercredi que la Californie manquait d'eau à cause des politiques environnementales mises en place par les démocrates, qui détourneraient l'eau de pluie pour protéger un poisson.

Trump menace

"Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu'à ce qu'ils laissent l'eau couler du nord au sud" de l'Etat, a répété le président américain lors de sa première intervention télévisée depuis son investiture, sur la chaîne préférée des conservateurs, Fox News.

Les rafales de vent doivent se renforcer dans la soirée et les services météorologiques ont émis une alerte aux vents forts jusqu'à vendredi matin. De quoi mettre les nerfs des habitants à rude épreuve, au moment où Los Angeles se remet à peine d'incendies qui se sont déclarés au début janvier et ont défiguré une partie de la ville, tuant près d'une trentaine de personnes.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a assuré "suivre la situation de près". Le chef des pompiers du comté de Los Angeles, Anthony Marrone, a néanmoins tenu à rassurer mercredi soir. "La situation reste changeante et l'incendie demeure difficile à contenir, mais nous sommes en train de prendre le dessus", a-t-il assuré.

Prisons menacées

En raison des récents incendies à Los Angeles, de nombreux pompiers, hélicoptères et Canadair venus de tout l'ouest des Etats-Unis, sont encore sur place, ce qui facilite la lutte contre les flammes.

"La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui est bien différente de celle qui prévalait" il y a une quinzaine de jours, lorsque les premiers feux ont touché la mégalopole, a insisté M. Marrone. "C'est un bon exemple de ce que nous pouvons faire lorsque nous avons suffisamment de personnel et assez d'avions".

A proximité du lac, quatre prisons hébergeant environ 4700 personnes sont menacées par l'incendie. L'une d'entre elles a été évacuée. Les 500 détenus ont été transférés dans une autre structure, selon le shérif Luna. Les détenus des autres prisons sont, pour l'instant, maintenus sur place, mais des bus ont été dépêchés pour les évacuer en cas de besoin.

Les flammes ont coupé plusieurs routes et provoqué la fermeture temporaire d'un tronçon d'autoroute dans la région.

Manque d'eau

La cause de l'incendie est inconnue pour le moment. Le sud de la Californie n'a pas reçu de pluie significative depuis huit mois, ce qui a asséché la végétation et transformé la région en poudrière, même au coeur de l'hiver.

"Le climat est assurément en train de changer, car nous sommes en janvier et nous avons eu de nombreux incendies au cours des deux dernières semaines", a soupiré M. Marrone, le chef des pompiers.

Les soldats du feu vont "rester sur place toute la nuit" de mercredi pour circonscrire les flammes, mais leur efficacité "dépendra des conditions météorologiques", a-t-il ajouté.

Ce nouvel incendie "a le potentiel pour devenir très large", a averti de son côté Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à l'université UCLA. En particulier, s'il atteint le comté de Ventura, où la végétation asséchée est "très dense".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Brésil: la superficie végétale brûlée par les feux a bondi de 79%

Publié

le

8,5 millions d'hectares de forêts ont été dévastés en 2024 au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

La superficie végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024, à 30,8 millions d'hectares, selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié mercredi. Cela équivaut à une surface supérieure à l'Italie.

Il s'agit de la plus grande surface partie en fumée dans le pays d'Amérique latine sur un an depuis 2019. L'Amazonie, gigantesque région naturelle à l'écosystème crucial pour la régulation du climat, a été la plus affectée avec quelque 17,9 millions d'hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l'ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023, précise l'étude.

L'année 2024 a été "atypique et alarmante", résume Ane Alencar, coordinatrice de MapBiomas Incendie, la plateforme de surveillance de l'observatoire du climat brésilien.

Selon les données officielles, plus de 140'000 départs de feux ont été enregistrés en 2024, du jamais vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023. Les scientifiques estiment que l'ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique, qui rend la végétation plus sèche, facilitant la propagation des flammes.

COP30 en novembre

Mais ils sont dans pratiquement tous les cas provoqués par l'homme. Mme Alencar alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones-clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique: 8,5 millions d'hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Et pour la première fois en Amazonie, il y a eu plus de forêts brûlées que de pâturages. "C'est un indicateur négatif, parce que, une fois que les forêts succombent au feu, elles restent très vulnérables à de nouveaux incendies", prévient Ane Alencar.

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, alors que la ville amazonienne de Bélem doit accueillir la conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre.

C'est d'ailleurs l'Etat du Para (nord), dont Bélem est la capitale, qui a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d'hectares dévastés, environ un quart du total national.

Le dirigeant de gauche Lula a fait de la protection de l'environnement l'une des priorités de son mandat. La déforestation s'était d'ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au mois d'août, d'après les statistiques officielles, un plus bas en neuf ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Une rare couche de neige recouvre La Nouvelle-Orléans

Publié

le

17 centimètres de neige sont tombés en un jour à La Nouvelle-Orléans. (© KEYSTONE/EPA/DERICK HINGLE)

Un manteau blanc a recouvert mardi La Nouvelle-Orléans après les plus importantes chutes de neige depuis des décennies dans cette ville du sud des Etats-Unis. La moitié du pays est frigorifiée par un vent venu de l'Arctique.

Dans certains pans du pays, les températures ont plongé de plus de 17 degrés en dessous des moyennes saisonnières, provoquant des fermetures d'aéroports, d'écoles, de centres de soins et de routes, notamment à cause du verglas.

Plus de 170 millions de personnes, sur une population de quelque 330 millions aux Etats-Unis, sont touchées par le vent glacial qui a poussé lundi la cérémonie d'investiture du président américain Donald Trump à se tenir à l'intérieur du Capitole et non à l'extérieur comme le veut la tradition.

"Temps froid dangereux"

Les services météorologiques américains ont fait savoir mardi qu'"un temps froid dangereux" était attendu "sur la plupart du pays", avertissant sur des risques de tempête hivernale et des températures records dans le sud des Etats-Unis.

Les autorités alertent sur les risques de gelures et d'hypothermie dans les régions peu habituées aux températures négatives, comme à La Nouvelle-Orléans, où plus de 17 centimètres de neige sont tombés mardi, soit les plus importantes chutes en un jour depuis 1948.

Dans Bourbon Street, l'artère touristique et festive de la ville, touristes et habitants se sont livrés à des batailles de boules de neige, des images inhabituelles.

Le principal aéroport de la plus grande ville de Louisiane, qui est habituée aux ouragans plutôt qu'aux tempêtes de neige, a annulé ses vols, à l'image d'autres aéroports en Floride et au Texas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Fionnay (VS): le randonneur blessé a succombé à ses blessures

Publié

le

Le randonneur de 27 ans est décédé mardi à l'hôpital de Sion (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le randonneur suisse de 27 ans qui avait été grièvement blessé dans une avalanche samedi dans la région de Mauvoisin (VS) a succombé à ses blessures. L'infortuné est décédé mardi à l'hôpital de Sion.

Dans la matinée de samedi, deux randonneurs à ski avaient quitté Fionnay en direction du Grand Tavé via la cabane FXB de Panossière. Parvenus au sommet vers 14h30, ils avaient entrepris la descente d'un couloir menant à Mauvoisin. A une altitude d'environ 2300 mètres, une avalanche s'était alors déclenchée emportant l'un des skieurs sur plusieurs centaines de mètres.

Sa coéquipière avait immédiatement donné l'alerte et entrepris les premières recherches à l'aide de son détecteur de victime d'avalanche (DVA). Elle avait ainsi pu la localiser avant l'arrivée des secours. Héliportée à l'hôpital de Sion dans un état grave, l'homme y est finalement décédé mardi.

"Cet événement tragique souligne la nécessité d'une vigilance accrue en montagne, particulièrement avec les chutes de neige annoncées, qui pourraient encore accroître le risque d'avalanches", souligne la Police cantonale valaisanne dans un communiqué.

Le Ministère public a ouvert une instruction pour déterminer les circonstances de l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X