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Le fils de Joe Biden inculpé pour fraude fiscale

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Après s'être sorti d'addictions à la drogue et à l'alcool, Hunter Biden est aujourd'hui reconverti dans la peinture. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

Le fils du président Joe Biden a été visé jeudi par une deuxième inculpation de la justice fédérale, cette fois pour fraude fiscale. Cette accusation va alimenter les critiques de l'opposition républicaine à un an de la présidentielle américaine.

Hunter Biden, 53 ans, "a été impliqué dans un stratagème" qui lui a permis de ne pas payer 1,4 million de dollars en impôts dus pour la période fiscale allant de 2016 à 2019, selon l'acte d'accusation.

Il "a dépensé des millions de dollars dans un style de vie extravagant au lieu de payer ses impôts", poursuit le document, qui détaille neuf chefs d'accusation, allant de la fraude fiscale aux fausses déclarations. L'ancien avocat et hommes d'affaires a dépensé son argent pour financer sa consommation de drogues, s'offrir la compagnie "d'escorts", des voitures et vêtements de luxe, selon l'acte d'accusation.

Cette nouvelle inculpation signifie que le fils du président, déjà poursuivi pour détention illégale d'arme, pourrait être jugé deux fois l'an prochain, pendant que son père tente de se faire réélire à la Maison Blanche. Ces nouvelles poursuites étaient attendues depuis que l'accord de plaider coupable passé par Hunter Biden avec le procureur David Weiss, capable de lui éviter la prison et un procès gênant, a été annulé cet été.

L'accord couvrait à la fois les accusations de fraude fiscale et celles d'acquisition illégale d'arme à feu. Mais il a été retiré à la suite de doutes émis en juillet par une juge sur sa validité. A la suite de ce rebondissement, Hunter Biden a formellement été inculpé en septembre, pour avoir menti en remplissant des formulaires pour l'acquisition d'une arme à feu en 2018 dans lesquels il niait son addiction à la drogue.

Enquête en destitution

Selon la presse américaine, Hunter Biden encourt 17 ans de prison dans ce volet de fraude fiscale. Il risque déjà 25 ans d'emprisonnement à cause de sa détention illégale d'arme. Aux Etats-Unis, les déboires judiciaires du fils Biden sont suivis de très près par le parti républicain, qui les utilise contre son père pour accuser l'ensemble de la famille de corruption.

Les républicains reprochent notamment à la justice d'enterrer les procédures visant Hunter Biden. Les conservateurs, qui contrôlent la Chambre des représentants, ont aussi entamé en septembre une procédure d'enquête en destitution contre le président démocrate, motivée par les affaires controversées de son fils à l'étranger.

Ils reprochent à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père. Mais ils vont encore plus loin en attribuant à une volonté de protéger le groupe gazier ukrainien où siégeait Hunter Biden les pressions exercées sur Kiev par son père, en tant que vice-président de Barack Obama, pour obtenir en 2016 le limogeage du procureur général ukrainien Viktor Chokine.

Reconverti dans la peinture

Malgré ces accusations des républicains, Hunter Biden n'a jusqu'ici été inculpé d'aucun délit lié à ses affaires à l'étranger. Le ministère de la Justice insiste sur l'indépendance du procureur David Weiss, chargé d'enquêter sur lui. Nommé sous Donald Trump, ce magistrat a été maintenu sous l'administration Biden.

Après s'être sorti d'addictions à la drogue et à l'alcool, Hunter Biden est aujourd'hui reconverti dans la peinture. Son père a toujours nié être impliqué dans les affaires de son fils, tout en le soutenant publiquement. En mai, Joe Biden avait ainsi déclaré à la chaîne MSNBC avoir "foi en lui" et être "fier" de Hunter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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1re manche: Odermatt en tête, Meillard 3e à 0''32

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Odermatt a signé le meilleur temps de la 1re manche à Val d'Isère (© Keystone/AP/Giovanni Auletta)

Deux éliminations de suite dans la discipline pour entamer la saison n'ont pas suffi à entamer la confiance de Marco Odermatt.

Le Nirdwaldien a signé le meilleur temps de la première manche du géant de Val d'Isère samedi matin. Loïc Meillard pointe quant à lui au 3e rang.

Sous la neige, Marco Odermatt a fait la différence sur le bas du parcours, après un départ prudent. Le champion olympique et champion du monde en titre de géant a ainsi repris 29 centièmes à Henrik Kristoffersen sur les dix dernières secondes de course. Il devance le Norvégien, 2e, de 15 centièmes.

Jamais mieux classé que 5e en géant sur la Face de Bellevarde, Loïc Meillard accuse quant à lui 0''32 de retard sur son chef de file. Le skieur d'Hérémence a commis une seule petite faute, sans laquelle il aurait vraisemblablement réussi le 2e chrono. Mais la victoire reste à sa portée, et la bagarre sera belle en deuxième manche (dès 13h).

Le héros de Beaver Creek Thomas Tumler ne semble en revanche pas en mesure de lutter pour la victoire. Le Grison, qui a fêté à 35 ans son premier succès en Coupe du monde dimanche dernier dans le géant disputé au Colorado, se classe 6e. Mais le Grison accuse 0''74 de retard sur Odermatt. Gino Caviezel est quant à lui 14e à 1''54.

Dernier partant avec son dossard 62, le Valaisan Luca Aerni a pour sa part arraché le 30e et dernier ticket pour la deuxième manche (à 3''42). A noter que le néo-Brésilien Lucas Pinheiro Braathen, leader de la Coupe du monde de géant, a manqué son affaire pour concéder 2''35. Il occupe la 21e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Parlement sud-coréen destitue le président Yoon Suk Yeol

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A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante. (© Keystone/EPA/YONHAP)

Les députés sud-coréens ont destitué samedi le président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat paye ainsi sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.

Les dizaines de milliers de manifestants massés à l'extérieur de l'Assemblée nationale ont explosé de joie à l'annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote: 204 voix pour la destitution, 85 contre, 3 abstentions et 8 bulletins invalides.

La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de M. Yoon.

Le président est désormais suspendu, dans l'attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l'intérim.

"C'est une victoire du peuple et de la démocratie", s'est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition, juste après le vote.

"Cerveau" de la rébellion

L'imposition de la loi martiale "est une violation claire de la Constitution et une grave infraction à la loi", avait déclaré M. Park à la tribune avant le scrutin. "Yoon Suk Yeol est le cerveau de cette rébellion".

"Je vous demande instamment de voter en faveur de la destitution afin de laisser une leçon historique selon laquelle ceux qui détruisent l'ordre constitutionnel devront rendre des comptes", avait poursuivi M. Park. "Yoon Suk Yeol est le plus grand risque pour la République de Corée".

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle pour empêcher le quorum d'être atteint.

200'000 manifestants

A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante, s'embrassant parfois en larmes et agitant des bâtons lumineux, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.

"Je suis profondément frustré", a déclaré le président déchu à la télévision, confirmant qu'il allait maintenant se "retirer pour un certain temps". Il a appelé à en finir avec "la politique de l'excès et de la confrontation" au profit d'une "politique de délibération et de considération".

La Cour constitutionnelle a six mois pour confirmer ou infirmer la décision du Parlement. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60 jours.

Troisième président destitué

Le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a promis "une procédure rapide et juste" et a convoqué les autres juges pour une première réunion lundi matin.

Yoon Suk Yeol, 63 ans, est le troisième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004. Ce dernier avait cependant vu sa destitution invalidée par la Cour constitutionnelle deux mois après son adoption par les députés.

Chassé du pouvoir, visé par une enquête pénale pour "rébellion" et interdit de quitter le pays, Yoon Suk Yeol voit le filet judiciaire se resserrer sur lui et ses proches collaborateurs.

Arrestations

Vendredi, le parquet a annoncé l'arrestation du chef du commandement militaire de Séoul, et un tribunal a lancé des mandats d'arrêt contre le chefs de la police nationale et de la police de Séoul, citant un "risque de destruction de preuves".

L'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale, avait été le premier à être arrêté le 8 décembre. Il avait tenté deux jours plus tard de se suicider en détention.

Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant la loi martiale, une première en plus de quatre décennies dans le pays, et en envoyant l'armée au Parlement pour essayer d'empêcher les députés de se réunir.

Dans un hémicycle cerné par les forces spéciales, les parlementaires avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence et à voter un texte réclamant l'abolition de la loi martiale, auquel le président avait été constitutionnellement obligé d'obéir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen

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La police sud-coréenne attend plus de 200'000 personnes devant le Parlement à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.

La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.

Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fracture des sinus pour Joel Embiid

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Joel Embiid, qui se tient le visage, souffre d'une fracture des sinus (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.

Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.

Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.

Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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