International
Le fils de Joe Biden visé par une enquête sur sa situation fiscale
Le fils du président élu américain Joe Biden, Hunter, a annoncé mercredi être visé par une enquête fédérale dans l'Etat du Delaware. Elle concerne sa situation fiscale.
"Je prends cela très au sérieux, mais j'ai confiance dans le fait qu'un examen professionnel et objectif montrera que j'ai géré mes affaires de façon légale et appropriée, y compris avec l'aide de conseillers fiscaux professionnels", a-t-il commenté dans un communiqué.
"Le président élu Biden est extrêmement fier de son fils, qui a dû faire face à de terribles défis, notamment les viles attaques personnelles des derniers mois, pour en sortir finalement renforcé", a déclaré l'équipe de transition de Joe Biden dans ce même communiqué.
Le New York Times, citant des sources anonymes proches de l'enquête, a rapporté qu'elle avait été ouverte fin 2018 et incluait des investigations sur de "potentielles violations criminelles" des lois fiscales.
"Entreprise criminelle"
Le président sortant Donald Trump a qualifié au cours de la campagne présidentielle la famille Biden d'"entreprise criminelle", pointant notamment les affaires de Hunter Biden en Ukraine et en Chine au moment où son père était vice-président de Barack Obama (2009-2017).
Il accuse notamment Joe Biden d'avoir obtenu le limogeage d'un procureur ukrainien pour protéger de poursuites pour corruption une entreprise gazière, Burisma, dont son fils siégeait alors au conseil d'administration.
Cette "affaire ukrainienne" avait valu à Donald Trump une procédure historique en destitution après avoir été accusé par l'opposition démocrate d'avoir abusé de ses fonctions présidentielles en faisant pression sur l'Ukraine pour qu'elle enquête sur son rival politique et les activités commerciales de son fils.
Ordinateur portable
Le milliardaire républicain, finalement acquitté dans son procès en destitution, est revenu à la charge après la publication en octobre d'un article du New York Post censé contenir la preuve d'une intervention de Joe Biden en faveur de son fils.
Le tabloïd conservateur affirmait s'être procuré une copie du disque dur d'un ordinateur portable qu'Hunter Biden aurait laissé dans un magasin de réparation du Delaware et n'aurait jamais récupéré.
Le propriétaire du magasin aurait transmis l'ordinateur au FBI après avoir copié son contenu. Dans l'un des courriels récupérés, daté de 2015, un membre de la direction de la société Burisma remercierait Hunter Biden pour son "invitation à Washington" et "cette occasion de rencontrer (son) père", alors vice-président.
Donald Trump a, lors du dernier débat entre les deux hommes avant la présidentielle du 3 novembre, frontalement attaqué son adversaire démocrate sur le sujet, l'accusant d'avoir autorisé son fils à monnayer un accès à lui.
"Je n'ai jamais pris un centime d'aucune source étrangère de toute ma vie", s'était alors défendu Joe Biden, qui a globalement prêté peu de cas ces derniers mois à une "campagne de dénigrement", selon lui.
International
La hausse continue de la dette publique mondiale inquiète le FMI
La dette publique mondiale devrait continuer à augmenter et atteindre 100'000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, soit 93% du PIB mondial, s'est inquiété mardi le Fonds monétaire international (FMI).
En termes de pourcentage, il n'y a pas de hausse, l'endettement public ayant déjà atteint 93% en 2023, mais il augmente en valeur et surtout la tendance n'est pas en voie de s'inverser, regrette le Fonds dans son rapport de suivi des finances publiques (Fiscal monitor), qui prévoit un ratio de 100% d'ici la fin de la décennie.
A titre de comparaison, la dette privée des ménages et des entreprises privées non financières représentait fin 2023 146% du PIB mondial, selon les données de l'institution.
"Il y a de bonnes raisons de penser que la situation est même pire qu'attendu", a souligné Era Dabla-Norris, directrice adjointe du département affaires budgétaires au FMI, à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.
"L'expérience nous rappelle que les projections de l'endettement ont tendance à être trop optimistes, soit parce que les gouvernements le sont concernant leurs prévisions de croissance, soit parce que les réformes budgétaires ne sont jamais totalement réalisées", a-t-elle détaillé.
Si les États ont d'ores et déjà annoncé des ajustements budgétaires, ils ne permettraient pas nécessairement de stabiliser la dette publique et encore moins la réduire, quand bien même ils seraient intégralement réalisés.
En cause, le fait que certaines des grandes économies, au premier rang desquelles les États-Unis et la Chine, voient leur dette continuer à progresser et ne montrent aucun signe d'inversement de la courbe.
Afin de permettre un réel repli de la dette publique, un ajustement de 3,8% de PIB serait nécessaire chaque année d'ici la fin de la décennie, contre 1% envisagé jusqu'ici.
Mais une baisse importante des dépenses publiques, mal calibrée, pourrait avoir un impact majeur sur la croissance des pays, avec à la clé une augmentation des inégalités et une hausse du ratio d'endettement.
Le FMI a rappelé à de multiples reprises la nécessité pour les États de reconstituer des marges budgétaires, mises à mal par l'enchaînement des crises depuis la pandémie de Covid-19, précisément pour être en mesure de faire face à celles à venir.
Il reconnaît dans le même temps la nécessité pour les États d'investir massivement afin de lutter contre le réchauffement climatique et adapter les sociétés aux conséquences d'ores et déjà visibles qu'il provoque.
Mais la hausse des taux d'intérêt ces trois dernières années à mis a mal les finances publiques de nombreux pays en augmentant le coût de leurs emprunts.
Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays sont actuellement en situation de crise de la dette ou proche de l'être, notamment du fait d'une hausse significative du service de leur dette.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Israël envisage de bombarder des sites militaires iraniens
Israël envisage de frapper l'armée iranienne et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran, en représailles à un bombardement iranien, a affirmé le Washington Post lundi. Le 1er octobre, l'Iran a lancé quelque 200 missiles sur Israël.
Cette attaque a été présentée par Téhéran comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah ainsi que d'un général des gardiens iraniens de la révolution dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Le ministre israélien de la défense a promis une attaque "mortelle, précise et surprenante" contre l'Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois.
D'après le quotidien américain, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a échangé mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden, leur premier appel en plus de sept semaines, selon le Washington Post, s'appuyant sur deux sources familières du dossier, dont une américaine, qui ont requis l'anonymat.
A cette occasion, M. Netanyahou a dit prévoir de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux tirs de missiles iraniens, selon les deux sources interrogées par le média.
Avant la présidentielle américaine
Le président américain avait précédemment mis en garde son allié contre toute tentative de cibler les installations nucléaires iraniennes et s'est opposé à toute frappe sur les installations pétrolières.
Téhéran a prévenu pour sa part qu'attaquer ses infrastructures provoquerait une "réponse encore plus forte". Un général des gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, a averti que toute frappe contre des sites nucléaires ou énergétiques reviendrait à franchir une "ligne rouge".
La frappe israélienne de représailles, qui s'inscrira "dans une série de réponses", doit avoir lieu en amont de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre et sera calibrée afin qu'elle ne soit pas perçue comme une "interférence politique" vis-à-vis de celle-ci, d'après une des deux sources citées par le Washington Post.
Ni le bureau du premier ministre israélien ni la Maison-Blanche n'ont apporté de commentaire, a indiqué le quotidien.
D'après le responsable américain interrogé, M. Netanyahou a adopté lors de l'appel une "position plus modérée" qu'auparavant, ce qui a joué un rôle dans la décision de Joe Biden d'expédier en Israël un puissant système de défense antimissile, analysent les deux sources.
Le Pentagone avait annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système américain de défense antimissiles à haute altitude THAAD, en soutien contre Téhéran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Taïwan a détecté 153 avions chinois en une journée, un record
Taïwan a détecté un nombre record de 153 avions chinois en un seul jour près de l'île, selon des données publiées mardi par le ministère taïwanais de la défense, au terme d'une journée de manoeuvres militaires chinoises. Quatorze navires chinois ont aussi été repérés.
Ces mouvements se sont produits au cours d'une période de 25 heures terminée à 06h00 locales mardi, a précisé le ministère. Sur ces 153 avions, 111 ont franchi la ligne médiane entre la Chine et Taïwan, qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large.
Pékin a procédé lundi à des manoeuvres militaires d'encerclement de Taïwan avec des avions et navires de guerre. Celles-ci se sont déroulées quelques jours après un discours du président taïwanais Lai Ching-te jeudi, à l'occasion de la fête nationale de l'île.
M. Lai s'était engagé à "résister à l'annexion" chinoise de l'île ou "à l'empiètement de [sa] souveraineté". La Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Préoccupations de Tokyo
Tokyo a fait part de ses "préoccupations" auprès de Pékin au sujet des vastes manoeuvres militaires chinoises survenues la veille et a envoyé des avions de chasse près de l'île méridionale japonaise de Yonaguni. "Le gouvernement surveille de près, avec une extrême attention, les activités concernées", a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement, Kazuhiko Aoki.
M. Aoki a par ailleurs indiqué que deux navires de la marine chinoise, dont le porte-avions Liaoning, avaient navigué dimanche dans des eaux proches de l'île de Yonaguni. Des avions militaires chinois ont ensuite décollé du Liaoning et y ont atterri lors de manoeuvres militaires lundi, a-t-il ajouté.
Ces exercices ont été présentés par l'armée chinoise comme un "avertissement" aux "séparatistes" de Taïwan, Pékin accusant régulièrement les autorités taïwanaises de militer pour l'indépendance du territoire insulaire.
Nommés Joint Sword-2024B ("Epées tranchantes unies-2024B"), les exercices de lundi se sont notamment déroulés dans des zones situées au nord, au sud et à l'est de Taïwan, selon l'armée chinoise.
Les Etats-Unis ont dénoncé des opérations "injustifiées". Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taïpei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes. L'Union européenne a de son côté appelé lundi toutes les parties à "faire preuve de retenue".
Les relations entre Pékin et Taïpei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te en 2024. La Chine les a régulièrement accusés de vouloir creuser la séparation culturelle entre l'île et le continent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'eau est en danger en Europe, alerte une agence spécialisée
"La santé des eaux européennes n'est pas bonne", a prévenu mardi l'agence européenne de l'environnement (AEE). Avec seulement 37% de ses eaux de surface en bonne ou très bonne santé écologique, l'Europe doit mieux gérer ses ressources aquatiques, a-t-elle ajouté.
"Nos eaux sont confrontées à une série de défis sans précédent qui menacent la sécurité de l'eau en Europe", a affirmé la directrice de l'AEE, Leena Ylä-Mononen, dans un communiqué.
En ce qui concerne la santé chimique des eaux de surface, elle n'est bonne que dans 29% des cas, contre 77% pour les nappes phréatiques, d'où provient la majeure partie de l'eau potable consommée par les Européens. Une bonne santé chimique signifie l'absence de pollution excessive par les nutriments et par des substances chimiques nocives comme les PFAS et les microplastiques.
Pollution et agriculture
L'eau de surface est menacée par la pollution atmosphérique (combustion du charbon, émissions des véhicules, etc.) et l'agriculture, qui déverse quantité de déchets contaminant les sols. "L'agriculture européenne doit davantage recourir à des pratiques naturelles et agroécologiques plus durables, accompagnées de mesures incitatives et d'un changement de nos habitudes alimentaires", recommande le rapport.
Cette agence européenne, qui a analysé 120'000 masses d'eau de surface et 3,8 millions de km2 de masse d'eau souterraine dans 19 pays de l'UE et en Norvège, appelle à une diminution de 50% de l'utilisation des pesticides d'ici à 2030.
"Nous devons redoubler d'efforts pour rétablir la santé de nos précieux cours d'eau, lacs, eaux côtières et autres masses d'eau et pour faire en sorte que cette ressource vitale soit résiliente et sûre pour les générations à venir", insiste Mme Ylä-Mononen.
Les effets du changement climatique (sécheresses comme inondations) et la surexploitation des ressources en eau douce exercent également une pression sur les surfaces aquifères.
Réduire la consommation d'eau et rétablir les écosystèmes doivent être des priorités des gouvernements, d'autant plus que les ressources aquatiques sont également sous pression des conséquences du changement climatique, entre précipitations excessives, fonte des glaciers et sécheresse, selon le rapport.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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