International
Le G20 veut plus de multilatéralisme dans un monde post-Covid
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Le multilatéralisme sera "crucial" pour affronter la crise provoquée par la pandémie du Covid-19, a jugé mardi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. Il s'exprimait lors d'une réunion du G20 à Matera, dans le sud de l'Italie.
"La coopération multilatérale sera cruciale pour notre capacité collective à mettre fin à cette crise sanitaire mondiale", a estimé M. Blinken à l'ouverture de cette réunion, exprimant un changement de position radical par rapport à l'administration Trump.
"Cela est aussi vrai pour le travail que nous devons accomplir pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale afin que nous puissions mieux détecter, prévenir et répondre aux futures crises sanitaires", a-t-il souligné.
Plus de vaccins
"Pour mettre fin à la pandémie, nous devons obtenir davantage de vaccins. L'initiative multilatérale Covax assure que les vaccins sont distribués équitablement et arrivent dans les pays qui en ont le plus besoin".
Invité à la réunion, le chef de la diplomatie de la République démocratique du Congo Christophe Lutundula a d'ailleurs appelé à des "actions urgentes" pour "renverser la tendance actuelle" en Afrique, notamment en développant "la capacité de production locale de vaccins" et en augmentant "la capacité de tests dans les pays ne disposant pas des produits ou des laboratoires requis".
C'est seulement de cette manière qu'on pourra "aider les pays africains à faire face au choc de la (pandémie du) Covid et à relancer leurs économies pour le bien de la communauté internationale", a-t-il conclu.
Pour "un multilatéralisme efficace"
Le ministre italien Luigi Di Maio, dont le pays préside actuellement le G20, s'est lui aussi exprimé en faveur d'"un multilatéralisme efficace sous l'égide de l'ONU", rappelant que "l'Italie a été parmi les premiers pays à demander une alliance internationale pour la réponse sanitaire à la pandémie".
"La présidence italienne du G20 (...) se fixe comme objectif, à travers le multilatéralisme, de lutter contre l'impact sanitaire, social et économique de la pandémie pour promouvoir une reprise durable, inclusive et résiliente", a-t-il résumé.
Les représentants des pays du G20, de l'ONU et de l'UE sont tous présents physiquement à cette réunion, à l'exception des ministres chinois, brésilien et australien. La Russie et la Corée du Sud sont représentées par leurs vice-ministres des Affaires étrangères.
La sécurité alimentaire fera aussi partie d'une session conjointe entre ministres des Affaires étrangères et du Développement, organisée pour la première fois dans le cadre d'une conférence ministérielle du G20 dans le but de relancer l'objectif d'éradication de la faim dans le monde d'ici 2030.
International
Un pompier tué dans des incendies en Espagne
Un pompier est mort dans le nord-ouest de l'Espagne à la suite d'un accident, a indiqué lundi le gouvernement de la région de Castille-et-Léon. Ce décès porte à 4 le nombre de morts dans les incendies qui ravagent l'Espagne depuis plus d'une semaine.
Le gouvernement local "déplore le décès" d'un pompier dans le "renversement" d'un véhicule transportant de l'eau, selon un message sur le réseau social X.
L'accident s'est produit lorsque le convoi auquel appartenait ce véhicule s'est éloigné de l'incendie pour prendre un chemin forestier très incliné. "Pour une raison inconnue, le véhicule s'est approché du talus et a basculé, tombant sur une pente de fort dénivelé", a ajouté le gouvernement local.
Plus de 70'000 hectares ont brûlé en Espagne ces derniers jours et plus de 157'000 depuis le début de l'année, selon le Système européen d'information sur les incendies de forêt (EFFIS), des chiffres en hausse constante. Devant l'ampleur de la dévastation causée par les incendies en Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a annoncé dimanche "un pacte national face à l'urgence climatique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Licenciements illégaux en Australie: Qantas sanctionnée
Un tribunal australien a condamné lundi la compagnie aérienne Qantas à verser 47,18 millions de francs d'amende en raison de licenciements jugés illégaux. 1800 membres de son personnel au sol avaient été limogés durant la pandémie de Covid.
Le juge de la Cour fédérale Michael Lee a déclaré que cette amende de 90 millions de dollars australiens avait vocation à constituer une "véritable dissuasion" pour les employeurs tentés d'enfreindre le droit du travail.
Sur ces 47,18 millions de francs, 26,42 millions iront au Syndicat des travailleurs des transports. Les 20,76 autres millions seront destinés à des paiements futurs aux anciens employés de Qantas.
Cette décision met un terme à une bataille judiciaire de plusieurs années entre les syndicats et la compagnie aérienne.
Qantas avait décidé de renvoyer ces travailleurs et de faire appel à la sous-traitance en août 2020, alors que le secteur du transport aérien faisait face aux fermetures généralisées de frontières et aux mesures de confinement face au Covid, pour lequel aucun vaccin n'avait encore été mis au point.
La Cour fédérale avait déjà jugé que Qantas avait agi illégalement, puis avait rejeté l'appel de l'entreprise.
La compagnie vieille de 104 ans, surnommée l'"Esprit de l'Australie", cherche à se refaire une réputation, après ces licenciements massifs, l'augmentation de ses prix, des critiques négatives quant à la qualité de ses services ou encore la vente de billets sur des vols pourtant annulés.
Sa directrice générale Vanessa Hudson, qui a pris ses fonctions en 2023, a promis une amélioration de la satisfaction de la clientèle.
Dans un communiqué, Qantas a annoncé qu'elle paierait les 47,18 millions de francs demandés par la Cour fédérale.
"La décision d'externalisation d'il y a cinq ans, en particulier à une époque pleine d'incertitudes, a provoqué de véritables difficultés chez nombre de nos anciens collègues et leurs familles", a décrit Mme Hudson dans ce communiqué. "Nous présentons nos excuses les plus sincères à chacun des 1820 employés de manutention", a-t-elle ajouté.
Après "cinq longues années, aujourd'hui est un jour de victoire, non seulement pour nos collègues mais aussi pour tous les travailleurs australiens", s'est réjouie Anne Guirguis, qui a nettoyé des avions de la compagnie pendant 27 ans avant d'être renvoyée.
"Nous pouvons refermer ce chapitre et passer maintenant à autre chose", a-t-elle déclaré à la presse à l'extérieur du tribunal.
Le secrétaire national du Syndicat des travailleurs des transports, Michael Kaine, a applaudi la décision, une "victoire définitive" pour les ex-travailleurs de la compagnie, dont "beaucoup ont découvert par un haut-parleur dans la salle de déjeuner qu'ils avaient perdu leur emploi", a affirmé M. Kaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Présidentielle en Bolivie: deux candidats de droite au 2e tour
Deux candidats de droite s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle en Bolivie. Ils ont dominé dimanche le premier tour, marquant la fin de deux décennies de gouvernements de gauche, selon un décompte rapide des autorités.
A la surprise générale, le sénateur de centre-droit Rodrigo Paz, fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora (1998-1993), arrive en tête avec 32,5% des voix, selon les résultats communiqués par le Tribunal suprême électoral (TSE).
L'ancien président de droite Jorge "Tuto" Quiroga (2001-2002) le suit de près avec 26,8%, selon les mêmes estimations.
Favori recalé
Le millionnaire Samuel Doria Medina, favori dans tous les sondages jusqu'à il y a une semaine, est en revanche relégué à la troisième place avec 19,8% des voix.
Le scrutin s'est déroulé dans un contexte de grave crise économique marqué par une pénurie chronique de dollars et de carburant, tandis que l'inflation annuelle avoisine les 25%, un niveau inédit depuis 17 ans.
Tenu pour responsable de la débâcle, le président sortant Luis Arce, autrefois soutenu par l'ancien président Evo Morales (2006-2019), mais désormais en conflit avec lui, a renoncé à un second mandat.
Andronico Rodriguez, le président du Sénat également issu de la gauche, et le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir depuis 2006, Eduardo del Castillo, n'ont pas réussi à convaincre.
"Je veux un changement. Je pense que la gauche nous a fait beaucoup de mal", a estimé Miriam Escobar, une retraité de 60 ans. "Il n'y a pas de travail, pas d'essence, pas de diesel, tout est très cher", a-t-elle déploré après avoir voté à La Paz.
Les candidats de droite ont promis de rompre avec le modèle étatiste instauré par Morales. Sous sa présidence, la pauvreté a reculé et le PIB triplé, mais la chute des revenus gaziers depuis 2017 a plongé le pays dans la crise.
"Besoin de stabilité"
"C'est la fin d'un cycle", a déclaré Jorge "Tuto" Quiroga, après avoir voté à La Paz. Cet ingénieur, qui avait assuré un intérim à la tête du pays pendant un an (2001-2002), promet "un changement radical" en cas de victoire.
Agustin Quispe, un mineur de 51 ans, a cependant qualifié "Tuto" Quiroga de "dinosaure" et affirmé son soutien à Rodrigo Paz, qui a axé sa campagne sur la lutte contre la corruption et la baisse des impôts.
"La Bolivie a besoin de stabilité, de gouvernabilité et d'un modèle économique tourné vers le peuple plutôt que vers l'Etat", a déclaré Rodrigo Paz après avoir voté à Tarija, dans le sud du pays.
Deuxième tour le 19 octobre
Les deux gagnants s'affronteront lors d'un second tour le 19 octobre, infligeant à la gauche son plus lourd revers depuis l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales.
L'ancien chef d'Etat de 65 ans espérait briguer un quatrième mandat présidentiel, mais la justice, en les limitant à deux, l'a écarté de la course. Visé par un mandat d'arrêt dans une affaire de traite de mineure qu'il conteste, l'ancien syndicaliste des planteurs de coca vit retranché dans son fief du centre du pays.
En votant, chaussé de sandales, Evo Morales a dénoncé un scrutin "sans légitimité", affirmant que le vote nul, qu'il a encouragé durant la campagne, allait l'emporter, tandis que ses partisans formaient un cordon autour de lui, a constaté l'AFP. Aucune présence policière n'était visible aux alentours.
Malgré son éviction, le premier chef d'Etat bolivien d'origine indigène garde de solides appuis dans certains bastions ruraux et autochtones. Mais son conflit avec Arce a fracturé le MAS, et même ceux qui ont pendant longtemps bénéficié des politiques sociales ont exprimé leur désenchantement.
Pour Daniel Valverde, politologue à l'université Gabriel René Moreno, "le pire ennemi de la gauche a été la gauche elle-même". "La corruption, la mauvaise gestion, le manque de décisions et l'improvisation ont fini par fatiguer la population", juge-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Milan continue sa route en Coupe
Ardon Jashari a réussi ses débuts en match officiel avec l'AC Milan. Les Lombards se sont imposés 2-0 à domicile contre Bari au premier tour de la Coupe d'Italie.
Le milieu de terrain de 23 ans est entré en jeu à la 65e alors que la cause était entendue face au club de Serie B. Zachary Athekame, deuxième nouvelle recrue helvétique de Milan cet été, est resté sur le banc pendant tout le match. Noah Okafor est lui entré en jeu à la 81e.
Michel Aebischer a dû trembler un peu plus lors de son premier match officiel avec Pise. Le club promu en Serie A ne s'est imposé face à Cesena, club de division inférieure, qu'aux tirs au but, après un match qui s'était terminé sur un score nul et vierge après 90 minutes. Aebischer, prêté un an par Bologne, a été remplacé en fin de match.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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