International
Le G7 réfléchit sérieusement à plafonner le prix du pétrole russe
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Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie. Ils réfléchissent à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
"Il y a un consensus qui émerge (...) sur le fait que c'est une méthode sérieuse" entre les chefs d'Etat et de gouvernement réunis dans les Alpes bavaroises, dans le sud de l'Allemagne, a dit lundi le principal conseiller diplomatique du président américain, Jake Sullivan.
Il a toutefois reconnu, devant les journalistes qui accompagnent Joe Biden, que "les discussions continuaient". Le sommet doit s'achever mardi.
Un accord des membres du G7 sur ce sujet serait "un pas en avant assez spectaculaire" et "l'un des résultats les plus significatifs" de la rencontre, a estimé Jake Sullivan. Il a assuré que la difficulté des discussions ne tenait pas à des désaccords de fond, mais à la complexité du projet.
"Concept nouveau"
"Ce n'est pas quelque chose que nous pouvons sortir de nos tiroirs comme si c'était une méthode déjà testée et approuvée... c'est un concept nouveau", a-t-il reconnu.
"Les dirigeants ne peuvent pas décider chaque détail ici", a encore indiqué Jake Sullivan, évoquant "des instructions" des chefs d'Etat et de gouvernement à leurs ministres pour élaborer un tel projet.
La France s'est dite favorable à cette proposition et juge même nécessaire de l'élargir au gaz et à tous les acteurs du marché, tout en admettant que le mode d'emploi d'un tel outil est "assez incertain".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi demandé lundi au G7 de renforcer les sanctions contre la Russie "en limitant les prix du pétrole" exporté par Moscou.
Un plafonnement passerait par les "services" entourant l'exportation de pétrole russe, a dit un haut responsable de l'exécutif américain. Ce terme de "services" peut faire référence en particulier au transport par navire et aux contrats d'assurance sur les chargements d'or noir russe.
Question épineuse
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, la question de savoir comment sanctionner les hydrocarbures russes est l'une des plus épineuses pour les Occidentaux.
"Nous voulons nous assurer que ce que nous décidons aura un effet négatif sur la Russie et non un effet négatif sur nous-mêmes", avait déclaré dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel, aux journalistes lors du sommet.
Les dirigeants du G7 veulent éviter de faire gonfler encore le cours de l'or noir, et d'alimenter ainsi une inflation des prix à la pompe qui pèse lourdement sur leurs populations.
Moscou peut trouver d'autres débouchés - la Chine et l'Inde entre autres ont déjà montré leur appétit pour son pétrole.
Au terme de dures négociations, l'Union européenne a finalement décidé de bannir dans les six mois la majeure partie du pétrole russe. Les Etats-Unis, qui sont dans une situation très différente puisqu'ils sont eux-mêmes de gros producteurs, l'avaient déjà fait.
Gaz naturel liquéfié
Américains et Européens ont par ailleurs promis lundi, dans un communiqué commun de Joe Biden et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, de poursuivre leurs efforts pour aider l'Union européenne à se sevrer du gaz russe, dont elle est très dépendante.
Cette démarche passe en particulier par le gaz naturel liquéfié, comme alternative à celui livré par la Russie par gazoducs, et que Moscou "utilise comme une arme", selon le communiqué en question.
L'Allemagne a par exemple dû prendre des mesures d'urgence pour sécuriser son approvisionnement face aux baisses récentes de livraison de gaz par le groupe russe Gazprom, qui a aussi réduit ses livraisons à l'Italie.
Depuis mars, c'est-à-dire depuis le début de la guerre en Ukraine, "les exportations mondiales de GNL vers l'Europe ont augmenté de 75% par rapport à 2021, tandis que les exportations de GNL américain vers l'Europe ont quasiment triplé", selon le texte signé par Joe Biden et Ursula von der Leyen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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