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Première baisse du transit de gaz russe via l'Ukraine

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Les livraisons de gaz russe à l'Europe via l'Ukraine sont en baisse pour la première fois depuis le début du conflit le 24 février (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP)

Le volume de gaz russe transitant par l'Ukraine vers l'Europe a baissé mercredi pour la première fois depuis le début de l'invasion russe. L'arrêt d'un gazoduc entre la Russie et l'Ukraine a entraîné une chute de 25% des livraisons de gaz russe à l'Allemagne.

"En raison de la réduction du transit, les volumes de gaz acheminés vers l'Allemagne via l'Ukraine (par le gazoduc Megal) ont diminué de 25% par rapport" à mardi, a indiqué l'agence allemande chargée de l'énergie.

Ces volumes sont toutefois "actuellement compensés par des flux plus importants, notamment en provenance de Norvège et des Pays-Bas". L'approvisionnement en gaz de l'Allemagne est donc "stable" grâce à ces apports, a assuré l'agence gouvernementale.

Le gazoduc Megal est le seul à transporter du gaz russe en Allemagne en passant par l'Ukraine. Berlin en reçoit sinon principalement via le gazoduc Nord Stream I qui passe par la mer Baltique.

Première baisse

Les livraisons de gaz russe à l'Europe via l'Ukraine sont ainsi en baisse pour la première fois depuis le début du conflit le 24 février.

L'opérateur ukrainien des gazoducs OGTSOU avait affirmé plus tôt mercredi que le géant russe Gazprom avait coupé le robinet vers une des branches ukrainiennes du gazoduc et demandé le transfert vers un autre point de passage, en réponse à une mise en garde ukrainienne mardi soir de ne plus assurer le transit habituel de gaz.

OGTSOU avait fustigé "l'ingérence" des forces russes dans les installations de Sokhranivka et Novopskov dans la région de Lougansk (est), par lesquelles transite un tiers du gaz russe destiné à l'Europe. L'opérateur ukrainien avait dénoncé "des prélèvements illégaux" du "gaz destiné au transit", envoyé selon Kiev vers des territoires occupés par la Russie dans l'est de l'Ukraine.

Gazprom a démenti et argué qu'il était impossible de dérouter les volumes pour des "raisons technologiques", alors que les volumes transitant par un autre point de passage - situé à Soudja, dans la région frontalière russe de Koursk - ont déjà augmenté.

Mais pas suffisamment pour compenser la baisse - de 18% mercredi, selon les Ukrainiens - des volumes transitant par les points de Lougansk.

"Jeu politique"

"C'est un jeu politique de leur côté", a estimé la conseillère du patron de la société énergétique ukrainienne Naftogaz, Svitlana Zalichtchouk: "Ils vont tenter de nous présenter comme irresponsables, mais c'est exactement le contraire. Ils ont occupé nos territoires, nous n'avons plus d'accès à nos infrastructures".

Une porte-parole du ministère allemand de l'Economie a, lui, indiqué "suivre la situation de près" mais assuré que "la sécurité énergétique" de l'Allemagne continuait "d'être assurée".

Berlin est l'un des principaux clients européens du gaz russe. Ces dernières semaines, la dépendance de l'Allemagne au gaz russe a toutefois été réduite de 55% à 35%.

Moscou "honore ses obligations"

L'Ukraine est une importante voie de transit pour le gaz russe consommé en Europe. Jusqu'à présent, tant Moscou que Kiev maintenaient le flux de gaz, même si l'Union européenne s'efforce de se préparer à une rupture de ses approvisionnements depuis que Vladimir Poutine a ordonné le paiement des livraisons en roubles - une modification des contrats que l'UE juge inacceptable.

Interrogé sur la baisse des livraisons, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a seulement affirmé que "la Russie a toujours honoré ses obligations contractuelles et continuera à le faire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'interdiction des transgenres dans l'armée américaine suspendue

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Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations (archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

Une juge fédérale américaine a suspendu mardi l'interdiction ordonnée par le gouvernement américain des transgenres dans l'armée. Elle a invoqué le principe d'égalité.

Citant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis selon laquelle "tous les êtres humains sont créés égaux", la juge fédérale de Washington a suspendu à partir du 21 mars un décret du président américain Donald Trump excluant les transgenres des forces armées.

"Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l'idéologie transgenre", avait-il déclaré le 27 janvier en Floride, avant de préciser, dans l'avion du retour vers Washington, avoir signé un décret en ce sens.

"Exprimer une fausse 'identité de genre', divergente du sexe d'un individu ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire", peut-on notamment lire dans le décret. Un groupe de personnes transgenres, militaires ou souhaitant le devenir avaient alors contesté ce décret en justice.

15'000 transgenres dans l'armée

Le gouvernement américain pourrait avoir "défini une politique établissant un équilibre entre la nécessité pour le pays d'une armée préparée et le droit des Américains à l'égalité de protection devant la loi", écrit la juge.

Mais le décret contesté "n'est pas cette politique", estime-t-elle, lui reprochant d'être "empreint d'hostilité" envers les personnes transgenres, sans justification légale ou rationnelle à leur exclusion des forces armées.

En vertu de ce décret, le ministère américain de la défense a indiqué en février son intention non seulement d'arrêter le recrutement des transgenres dans les forces armées, mais aussi d'en expulser ceux qui en font déjà partie, sauf dérogation spéciale.

Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le reste des archives sur l'assassinat de Kennedy rendu public

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Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics sur l'assassinat de JFK contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Elswick)

Le reste des archives du gouvernement américain sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 a été publié mardi. Cet événement, qui a bouleversé les Etats-Unis et le monde, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations.

La décision de les rendre publiques fait suite à un décret signé par l'actuel président américain Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du chef des droits civiques Martin Luther King.

"Tous les documents non publiés pour des raisons de classification" sur l'assassinat du président Kennedy sont "rendus publics", ont annoncé les archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.

Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d'autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.

La commission Warren, qui a enquêté sur l'assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu'il avait été perpétré par un ancien tireur d'élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.

Pas de révélations à attendre

Mais cette conclusion officielle n'a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l'origine de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l'Etat des dossiers concernant l'affaire a alimenté les diverses théories du complot.

Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l'assassinat du 35e président des Etats-Unis.

Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d'un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, alors qu'il était transféré vers une prison.

Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles

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Des infrastructures civiles à Kiev ont notamment été touchées par les frappes russes (archives). (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE OF UKRAINE HANDOUT)

La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.

"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.

"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.

"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs

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Novak Djokovic et d'autres athlètes de l'ATP et la WTA attaquent les organisations (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.

Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".

Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.

L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.

Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.

L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.

Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".

Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.

Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".

Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.

Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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