International
Macron accepte la démission du gouvernement, le flou perdure
Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a accepté mardi la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal, après son échec aux élections législatives anticipées. Cela alors que les différents camps politiques peinent à s'entendre sur une coalition.
Ce gouvernement assurera le "traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé le palais présidentiel de l'Elysée. "Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement", a poursuivi la présidence.
Le gouvernement avait tenu en fin de matinée à l'Elysée son premier Conseil des ministres depuis les élections législatives anticipées, convoquées par le chef de l'Etat après l'échec cuisant de son parti aux élections européennes début juin.
Aux législatives, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a décroché le plus grand nombre de sièges mais elle n'a pas obtenu de majorité absolue à l'Assemblée nationale, désormais divisée en trois blocs : le NFP (190 à 195 sièges), suivie par le camp présidentiel de centre droit (autour de 160 sièges) et l'extrême droite et ses alliés (143 sièges).
Assurer "la continuité"
M. Macron a laissé entendre mardi en Conseil des ministres que cette situation de gouvernement démissionnaire - et donc avec un rôle politique limité - pourrait "durer un certain temps", "quelques semaines", vraisemblablement jusqu'à la fin des JO au moins, ont déclaré des ministres à l'AFP.
Cette nouvelle configuration permettrait d'assurer "au nom de la continuité le fonctionnement minimal de l'Etat" français, explique une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) datée du 2 juillet.
Mardi, M. Macron a remercié les ministres. Gabriel Attal a quant à lui parlé de sa "reconnaissance" pour les membres du gouvernement et pour le chef de l'Etat, de sa "passion pour la France" et de son "devoir", "y compris dans la période particulière que nous traversons", a rapporté un ministre.
"Il n'y a eu ni tensions ni effusions", a expliqué un autre participant, malgré les divergences désormais flagrantes entre les deux têtes de l'exécutif depuis la dissolution de l'Assemblée et les législatives anticipées.
Election à la présidence de l'Assemblée
Cette démission permettra notamment aux membres du gouvernement élus députés de retrouver leur mandat parlementaire pour participer à l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale jeudi, un poste hautement stratégique, surnommé le perchoir, pour lequel les tractations vont bon train.
Cette période transitoire offre également un peu de temps aux différentes formations politiques pour tenter de bâtir des compromis et faire émerger des alliances.
Macron pour "un large pacte législatif"
Dans le camp présidentiel, les regards se tournent à nouveau vers le parti de droite Les Républicains et leur quarantaine de députés. Emmanuel Macron a estimé mardi en Conseil des ministres que son camp devait "mettre une proposition sur la table en vue d'une coalition majoritaire ou d'un large pacte législatif", a rapporté un participant.
A gauche, les discussions pour soumettre un candidat au poste de Premier ministre ne cessent de se tendre, le chef de La France insoumise (LFI - gauche radicale) Jean-Luc Mélenchon ayant refusé de les poursuivre tant qu'un candidat commun pour le perchoir n'a pas été trouvé.
LFI ne veut pas de Tubiana
Socialistes, communistes et écologistes sont revenus à la charge lundi soir en suggérant pour l'hôtel de Matignon, abritant la résidence et les bureaux du chef de gouvernement, la spécialiste du climat Laurence Tubiana, 73 ans, qui se définit comme "femme de gauche et écologiste".
Mais cette option a été balayée par LFI, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard considérant la proposition "pas sérieuse".
La longue négociation entre partis de gauche pour Matignon "donne raison évidemment à Emmanuel Macron qui peut se dire 'franchement, s'ils ne sont pas capables de se donner un nom de Premier ministre, comment vont-ils gouverner le pays'", a dénoncé le député François Ruffin (ex-LFI) sur la radio RTL.
"On ne fait qu'entériner le découragement, entériner le ressentiment aujourd'hui dans le coeur des gens", a-t-il encore commenté. "C'est une honte".
Finances dans le rouge
Au coeur du flou politique, une chose est certaine pour le futur gouvernement français: il récupérera des finances publiques dans le rouge.
La Cour des comptes a dressé lundi un bilan préoccupant, alors que la dette de la France s'est creusée à presque 3.160 milliards d'euros à fin mars (soit près de 111% du PIB, contre 60% selon les critères européens). La nécessité de réduire cette dette est un "impératif" qui "doit être partagé" par toutes les forces politiques, a averti le président de l'institution Pierre Moscovici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'interdiction des transgenres dans l'armée américaine suspendue
Une juge fédérale américaine a suspendu mardi l'interdiction ordonnée par le gouvernement américain des transgenres dans l'armée. Elle a invoqué le principe d'égalité.
Citant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis selon laquelle "tous les êtres humains sont créés égaux", la juge fédérale de Washington a suspendu à partir du 21 mars un décret du président américain Donald Trump excluant les transgenres des forces armées.
"Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l'idéologie transgenre", avait-il déclaré le 27 janvier en Floride, avant de préciser, dans l'avion du retour vers Washington, avoir signé un décret en ce sens.
"Exprimer une fausse 'identité de genre', divergente du sexe d'un individu ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire", peut-on notamment lire dans le décret. Un groupe de personnes transgenres, militaires ou souhaitant le devenir avaient alors contesté ce décret en justice.
15'000 transgenres dans l'armée
Le gouvernement américain pourrait avoir "défini une politique établissant un équilibre entre la nécessité pour le pays d'une armée préparée et le droit des Américains à l'égalité de protection devant la loi", écrit la juge.
Mais le décret contesté "n'est pas cette politique", estime-t-elle, lui reprochant d'être "empreint d'hostilité" envers les personnes transgenres, sans justification légale ou rationnelle à leur exclusion des forces armées.
En vertu de ce décret, le ministère américain de la défense a indiqué en février son intention non seulement d'arrêter le recrutement des transgenres dans les forces armées, mais aussi d'en expulser ceux qui en font déjà partie, sauf dérogation spéciale.
Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le reste des archives sur l'assassinat de Kennedy rendu public
Le reste des archives du gouvernement américain sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 a été publié mardi. Cet événement, qui a bouleversé les Etats-Unis et le monde, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations.
La décision de les rendre publiques fait suite à un décret signé par l'actuel président américain Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du chef des droits civiques Martin Luther King.
"Tous les documents non publiés pour des raisons de classification" sur l'assassinat du président Kennedy sont "rendus publics", ont annoncé les archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.
Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d'autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.
La commission Warren, qui a enquêté sur l'assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu'il avait été perpétré par un ancien tireur d'élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.
Pas de révélations à attendre
Mais cette conclusion officielle n'a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l'origine de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l'Etat des dossiers concernant l'affaire a alimenté les diverses théories du complot.
Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l'assassinat du 35e président des Etats-Unis.
Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d'un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, alors qu'il était transféré vers une prison.
Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles
La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.
"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.
"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.
"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs
Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.
Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".
Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.
L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.
Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.
L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.
Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".
Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.
Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".
Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.
Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
La Suisse doit se préparer à la guerre, selon un ex-général américain
-
LausanneIl y a 2 jours
Recherche guides de ski pour aveugles et malvoyants
-
CultureIl y a 3 jours
Prémices festival de retour pour une 8e édition les 21 et 22 mars
-
HockeyIl y a 2 jours
Solide, Fribourg fait le break face à Berne
-
ClimatIl y a 3 jours
Au moins 33 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux USA
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne fait la fête à la forêt samedi prochain à Sauvabelin
-
GenèveIl y a 3 jours
Carouge: lance la campagne "A elles l'honneur"
-
GenèveIl y a 3 jours
Le rapport humain-animal au coeur d'un festival intercantonal