International
Le pape "demande pardon pour le mal" fait aux autochtones
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"Une erreur dévastatrice": le pape François a prononcé lundi des excuses historiques aux peuples amérindiens canadiens. Il a demandé "pardon pour le mal" fait pendant des décennies dans les pensionnats pour autochtones.
Des paroles très attendues depuis des années par ces peuples - Premières nations, Métis et Inuits - qui représentent aujourd'hui 5% de la population canadienne.
"Je suis affligé. Je demande pardon", a déclaré le pape à Maskwacis, dans l'ouest du Canada. Evoquant une "erreur dévastatrice", il a reconnu la responsabilité de certains membres de l'Eglise dans ce système dans lequel "les enfants ont subi des abus physiques et verbaux, psychologiques et spirituels". Les paroles du pape, traduites en anglais, ont été accueillies par des applaudissements nourris" après la demande de pardon.
Au total, le souverain pontife a demandé "pardon" à trois reprises, "avec honte et clarté", lors de ce premier discours très attendu, prononcé en espagnol sur le site de l'ancien pensionnat d'Ermineskin, en présence de nombreux survivants et membres des communautés autochtones (Premières Nations, Metis et Inuits), qui sont apparus très émus.
"Les politiques d'assimilation ont fini par marginaliser systématiquement les peuples autochtones (...) Vos langues et vos cultures ont été dénigrées et supprimées" et "les enfants ont subi des abus physiques et verbaux, psychologiques et spirituels", a encore affirmé François.
"Important pour la réconciliation"
Pour ce "pèlerinage pénitentiel", le pape a placé le douloureux chapitre des "écoles résidentielles" pour enfants autochtones, un système d'assimilation culturelle qui a fait au moins 6000 morts entre la fin du XIXe siècle et les années 1990, et créé un traumatisme sur plusieurs générations.
Le gouvernement canadien, qui a versé des milliards de dollars en réparation à d'anciens élèves, s'est officiellement excusé il y a 14 ans d'avoir créé ces écoles mises sur pied pour "tuer l'indien dans le coeur de l'enfant".
L'Eglise anglicane avait ensuite fait de même. Mais l'Eglise catholique, en charge de plus de 60% de ces pensionnats, a toujours refusé de le faire.
Plusieurs milliers de personnes présentes
C'est à Maskwacis, une réserve autochtone à une centaine de kilomètres au sud d'Edmonton, que le pape a choisi de prononcer ses premières excuses en sol canadien, à proximité de l'ancien pensionnat d'Ermineskin, l'un des plus grands du Canada, ouvert de 1895 à 1975.
Pour le recevoir, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, sous une pluie fine et dans une ambiance de recueillement. Beaucoup portaient des habits avec le nom ou le logo de leur communauté. D'autres, le tee-shirt orange symbole des autochtones.
"Pour moi, c'est une journée très spéciale car j'ai survécu à des abus d'un prêtre catholique quand j'avais sept ans", a confié à l'AFP André Carrier, de la Fédération Métis du Manitoba, chapeau sur la tête et médaillon autour du cou.
"C'est une grande peine que nous avons subie. C'est un temps pour pardonner et travailler ensemble avec l'Eglise catholique pour le futur de la communauté. Plusieurs générations n'ont pas été respectées, donc c'est un moment très important pour la réconciliation", ajoute-t-il.
Le pape se rendra ensuite à 16h30 (00h30 heure suisse mardi) à l'église du Sacré-Coeur des Premiers Peuples d'Edmonton. "J'espère que cette visite est le début d'un changement dans l'histoire et une façon pour nous de commencer notre parcours de guérison", a déclaré George Arcand Jr, grand chef de la Confédération des Premières Nations du Traité n.6.
"Génocide culturel"
En avril, le Saint Père avait pour la première fois présenté ses excuses au Vatican pour le rôle joué par l'Eglise dans les 130 pensionnats du pays.
Quelque 150'000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans ces écoles, où ils étaient coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture, et souvent victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles.
Petit à petit, le Canada ouvre les yeux sur ce passé qualifié aujourd'hui de "génocide culturel": la découverte de plus de 1300 sépultures anonymes en 2021 près de ces pensionnats a créé une onde de choc.
Mardi, le pape célèbrera une messe au Commonwealth stadium d'Edmonton et se rendra au lac Sainte-Anne, site d'un important pèlerinage annuel. Il rejoindra ensuite Québec mercredi avant une dernière étape vendredi à Iqaluit (Nunavut), ville du grand Nord canadien dans l'archipel arctique.
Toujours affaibli par des douleurs au genou, le jésuite argentin circule en fauteuil roulant. Son programme a été aménagé pour limiter ses déplacements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un 38e podium pour Julie Zogg en Coupe du monde
Julie Zogg a décroché dimanche son 38e podium individuel en Coupe du monde. La St-Galloise de 33 ans a terminé 2e du deuxième géant organisé à Mylin en Chine en ouverture de la saison alpine.
Cinquième la veille, Julie Zogg s'est frayé un chemin jusqu'en finale 24 heures plus tard. Mais la double championne du monde de slalom parallèle (2019, 2023), dont le dernier succès en Coupe du monde remonte à janvier 2023, n'a rien pu faire face à la Japonaise Tsubaki Miki. Elle s'est inclinée pour 43 centièmes.
Deuxième Suissesse en lice dans la phase à élimination directe, Flurina Neva Baetschi a été éliminée dès les 8es de finale et se classe 11e. Dario Caviezel, qui avait décroché le 5e rang samedi chez les messieurs, a également été sorti en 8es de finale et termine quant à lui 14e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Une frappe des paramilitaires fait des dizaines de morts au Soudan
Une attaque menée par drones des paramilitaires contre la ville de Kalogi, contrôlée par l'armée, a tué des dizaines de civils dans l'Etat du Kordofan-Sud au Soudan, a déclaré dimanche un responsable local. Des enfants font partie des victimes.
Trois frappes ont été menées touchant "d'abord une école maternelle, puis un hôpital" puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", a déclaré à l'AFP Essam al-Din al-Sayed, chef de l'unité administrative de Kalogi.
Il a imputé l'attaque aux Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord dirigé par Abdelaziz al-Hilu.
L'Unicef avait déclaré jeudi que l'attaque avait tué plus de 10 enfants âgés de cinq à sept ans, tandis que le ministère des Affaires étrangères, aligné sur l'armée, a estimé le nombre de morts à 79, dont 43 enfants. La vérification indépendante des informations provenant de la région du Kordofan reste difficile en raison des restrictions d'accès et de l'insécurité persistante.
"Tuer des enfants dans leur école est une violation horrible des droits de l'enfant", avait fustigé Sheldon Yett, représentant de l'Unicef au Soudan, exhortant toutes les parties à cesser les attaques et à permettre l'accès humanitaire.
Après avoir pris fin octobre El-Facher, dernier bastion de l'armée dans l'ouest du Soudan, les FSR ont poussé leur offensive dans la région pétrolifère du Kordofan, plus à l'est. Selon l'ONU, plus de 40'000 personnes ont fui la région au cours du mois dernier.
Selon les analystes, la poussée des paramilitaires vise à briser l'arc défensif de l'armée autour du centre du Soudan et à préparer le terrain pour tenter de reprendre les grandes villes, dont Khartoum, reprise par l'armée au printemps.
Depuis avril 2023, les combats au Soudan ont fait des dizaines de milliers de morts, forcé le déplacement de 12 millions de personnes et plongé le pays dans la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.
Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.
L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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