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International

Le pape invite les jeunes Congolais à être "acteurs" de leur avenir

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Le pape François a rencontré la jeunesse de RDC jeudi à Kishassa. (© KEYSTONE/AP/Jerome Delay)

Accueilli dans une ambiance surchauffée jeudi dans le grand stade de Kinshasa, le pape François a invité les jeunes à être "acteurs" de l'avenir de la République démocratique du Congo (RDC). Le pays est en proie au chômage et à des violences endémiques.

Au rythme des tambours, des chants et des danses traditionnelles, le souverain pontinfe a fait une entrée digne d'une rock star au stade des Martyrs à bord de sa "papamobile", saluant et bénissant la foule sur fond d'une sono endiablée. Plus de 65'000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à cette rencontre, avides de message de paix dans ce pays très catholique rongé par des exactions meurtrières à l'est.

Face au "tribalisme" et à "l'individualisme", François a appelé les fidèles à privilégier la "communauté". Il les a invités à prendre leur voisin par la main puis à faire silence en pensant "à des personnes qui (les) ont offensés".

Lutte contre la corruption

Le pape a aussi vilipendé la corruption, un problème aigu en RDC. "Tu es indispensable et responsable de ton Eglise et de ton pays. Tu appartiens à une histoire plus grande qui t'appelle à être acteur", a-t-il lancé alors que les conflits, le chômage et les luttes de pouvoir assombrissent l'avenir de la RDC, où environ 60% des habitants ont moins de 20 ans.

Très attendue, cette visite entourée d'une immense ferveur a été marquée mercredi par une séquence chargée d'une lourde émotion lors de laquelle François a lancé un "vibrant appel" devant les "cruelles atrocités" perpétrées dans l'est du pays, après avoir entendu les témoignages de victimes.

"Vos larmes sont mes larmes, votre souffrance est ma souffrance", a lâché François, qui entend attirer l'attention sur les drames frappant certaines "périphéries" du monde.

Le souverain pontife s'est également "indigné" de "l'exploitation, sanglante et illégale, de la richesse" de la RDC, où les violences de groupes armés ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d'autres sur les routes. Il devait lui-même se rendre dans l'est du pays, à Goma, mais cette étape a été supprimée en raison des risques pour sa sécurité.

Contre-pouvoir

Malgré l'influence croissante des Eglises évangéliques depuis les années 1990, l'Eglise catholique conserve un rôle majeur dans l'éducation, la culture, la politiques ou la tenue des infrastructures socio-sanitaires en RDC, où elle a souvent fait office de contre-pouvoir.

Le pape de 86 ans, qui se déplace en chaise roulante en raison de douleurs au genou, a ensuite rencontré le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à la nonciature apostolique, "ambassade" du Saint-Siège en RDC.

Jeudi après-midi, lors d'une rencontre avec des prêtres et religieux à la cathédrale Notre-Dame du Congo, grande édifice de briques orangées construit en 1947, il a invité l'assemblée à ne pas céder à la "tentation du confort mondain".

Mercredi, le pape avait célébré une messe en plein air qui a, selon les autorités, rassemblé plus d'un million de fidèles, sur un aéroport de l'est de la capitale. Il s'agit du quarantième voyage international du chef de l'Eglise catholique depuis son élection en 2013, le cinquième sur le continent africain.

Vendredi matin, il prononcera un dernier discours devant les évêques congolais avant de rejoindre Juba, capitale du Soudan du Sud, plus jeune Etat du monde et parmi les plus pauvres de la planète.

Il s'agit du quarantième voyage international du chef de l'Eglise catholique depuis son élection en 2013, le troisième en Afrique sub-saharienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Sept morts et 46 disparus dans un glissement de terrain

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Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. (© KEYSTONE/EPA/Jose Jacome)

Quarante-six personnes sont portées disparues et sept autres sont mortes dans le sud de l'Equateur, dans un glissement de terrain, selon un bilan officiel. La coulée a été provoquée par de fortes pluies dans la nuit de dimanche à lundi.

Plusieurs dizaines de maisons ont été ensevelies dans la localité d'Alausi, dans la province de Chimborazo, à environ 300 km au sud de Quito, dans une zone andine frappée la semaine dernière par un tremblement de terre qui a fait 15 morts, dont un au Pérou voisin.

Le glissement de terrain a fait 46 disparus, sept morts et 23 blessés, ont indiqué lundi dans un nouveau bilan les autorités équatoriennes. Un premier bilan officiel faisait état de 16 morts et sept disparus. Près de 500 personnes au total ont été affectées par la coulée, sur un quartier accroché à la montagne dans la périphérie nord-est de la ville.

"Nous sommes à la rue, neuf membres de ma famille sont morts. Ils sont enterrés", a déclaré un rescapé, Luis Gonzales, interviewé en sanglots par une chaîne de TV locale. L'homme continuait de chercher sa soeur dans les décombres, sans grand espoir, car on lui a dit que "tout est recouvert".

Enorme coulée

Les images diffusées par les médias locaux ont montré des dizaines de secouristes et de civils s'affairant autour des débris pour tenter de dégager des personnes ensevelies, dans un ballet d'ambulances à gyrophares et sirènes hurlantes.

Une énorme coulée de boue brunâtre est descendue soudainement des montagnes verdoyantes qui entourent Alausi, où vivent quelque 45000 habitants. Dans la zone sinistrée, les rescapés en larmes et aux visages éplorés attendaient des nouvelles de leurs proches disparus.

"Alerte jaune"

"Le gouvernement est totalement actif, concentré sur la tragédie d'Alausi", a réagi sur Twitter le président équatorien Guillermo Lasso, assurant que des équipes de pompiers étaient à pied d'oeuvre depuis les premières heures de la matinée "pour venir en aide aux citoyens sinistrés".

La zone où s'est produite la tragédie était en "alerte jaune" depuis le mois de février pour des risques de glissements de terrain, en raison des fortes intempéries touchant la région ces dernières semaines. Les autorités avaient également mis en garde contre un possible effondrement de la route E35 dans le secteur de Casual, où une partie de la montagne s'était détachée.

Le bureau du gouverneur de Chimborazo a indiqué qu'il préparait des centres de collecte de nourriture pour aider les personnes touchées. Les forces armées participent aux opérations de secours et à l'acheminement de matériel pour construire des abris temporaires. De son côté, la Croix-Rouge locale a fourni des "soins préhospitaliers" aux victimes. Des habitants des villages voisins sont également arrivés dès les premières heures de la matinée pour participer aux opérations de sauvetage.

"Nez du Diable"

La ville d'Alausi est connue dans le monde entier pour le "Nez du Diable", une pente abrupte par laquelle passe la ligne ferroviaire transandine de l'Équateur, un tronçon surnommé le "train le plus difficile du monde" en raison de sa dangerosité.

Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. Quelque 987 incidents ont été causés par les intempéries, tels que inondations et glissements de terrain. En février, les pluies ont entraîné une suspension de cinq jours du pompage du pétrole brut car un oléoduc menaçait de se rompre après l'effondrement d'un pont.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Vingt morts dans l'accident d'un bus de pèlerins (média d'Etat)

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Le transport de pèlerins sur les routes d'Arabie saoudite peut être périlleux, les bus remplis de fidèles créant des embouteillages (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/SEDAT SUNA)

Un bus transportant des pèlerins en direction de La Mecque, en Arabie saoudite, s'est enflammé après une collision sur un pont lundi. L'accident a fait 20 morts et blessé une trentaine de personnes, selon une télévision d'Etat saoudienne.

L'accident, qui a eu lieu dans la province d'Asir (sud), souligne le défi constant de la sécurité des transports de pèlerins à destination de La Mecque et de Médine, les deux villes les plus saintes de l'islam.

Il intervient au cours de la première semaine du mois de jeûne musulman du ramadan, au moment où beaucoup de musulmans effectuent le pèlerinage de la Omra (petit pèlerinage), et quelques mois avant le pèlerinage annuel du hajj.

"Selon des informations préliminaires que nous avons reçues, le nombre de morts dans cet accident a atteint les 20, et le nombre total de blessés était d'environ 29", a rapporté la chaîne d'Etat Al-Ekhbariya.

Trajet périlleux

Les victimes sont de "nationalités différentes", selon la chaîne, qui n'a pas donné davantage de précisions. Al-Ekhbariya a diffusé des images montrant un reporter devant ce qui semblait être la carcasse calcinée d'un bus.

Le transport de pèlerins sur les routes d'Arabie saoudite peut être périlleux, en particulier pendant le hajj, lorsque des embouteillages interminables sont créés par les bus remplis de fidèles. En octobre 2019, 35 étrangers avaient été tués et quatre autres blessés dans la collision entre un bus et un autre véhicule lourd près de Médine.

Les pèlerinages restent toutefois une partie cruciale du secteur du tourisme, sur lequel les dirigeants saoudiens comptent en vue de diversifier leur économie dépendante des énergies fossiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Fraudes présumées de la Juve: audience préliminaire renvoyée

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L'audience des fraudes de la Juventus renvoyée en mai (© KEYSTONE/EPA/MATTEO BAZZI)

L'audience préliminaire d'examen des demandes de renvoi en procès pour fraudes comptables présumées de la Juve et 12 anciens et actuels dirigeants, dont l'ex-président Agnelli, a été renvoyée en mai.

L'audience s'est ouverte lundi matin à Turin, consacrée à la constitution de parties civiles de la part de plusieurs petits actionnaires, avant d'être suspendue et renvoyée au 10 mai.

La séance s'est tenue en l'absence des dirigeants et ex-dirigeants, accusés principalement d'avoir artificiellement amélioré les comptes du club en gonflant des plus-values lors de la vente de joueurs ou en différant le paiement de salaires, selon l'agence Ansa.

L'audience du 10 mai devrait principalement être consacrée à la question de savoir où se tiendrait un éventuel procès.

La Juve, club coté en bourse, plaide en effet pour qu'il ait lieu non à Turin mais plutôt à Milan, où se trouve la Bourse, ou à Rome, ville accueillant les serveurs effectuant les opérations financières, selon les médias.

Le parquet avait demandé le renvoi en justice des douze dirigeants et du club le 1er décembre. Andrea Agnelli avait pris les devants en démissionnant de son poste de président trois jours plus tôt, le 28 novembre, avec l'ensemble de son conseil d'administration, dont le vice-président et ex-Ballon d'or Pavel Nedved.

D'ici ce nouveau rendez-vous judiciaire, la Juve devrait connaître la décision de la justice sportive sur son recours contre la pénalité de quinze points en championnat infligée en janvier par la cour d'appel de la Fédération italienne de football.

Ce recours doit être examiné le 19 avril par les juges du Comité olympique italien (Coni). Ces derniers, qui examineront la forme et non le fond de la sanction sportive, pourront valider la pénalité de quinze points, l'annuler totalement ou la suspendre en demandant que la cour d'appel de la Fédération motive davantage sa décision.

Toujours du côté sportif, où seul le volet "plus-values" a pour le moment été jugé, d'autres enquêtes sont en cours au sein de la Fédération italienne sur les salaires payés en différé aux joueurs ou sur d'éventuelles ententes entre la Juve et d'autres clubs.

Outre ces procédures pénale et sportive en Italie, la Juve est aussi visée depuis décembre par une enquête de l'UEFA sur de possibles "violations financières présumées". Le club est sous étroite surveillance de l'instance européenne avec qui elle a conclu l'été dernier un plan de redressement sur trois ans pour respecter le fair-play financier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky et Grossi se retrouvent avant une visite à Zaporijjia

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Rafael Grossi est attendu dans les prochains jours à la centrale nucléaire de Zaporijjia (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN BRUNA)

Volodymyr Zelensky et Rafael Grossi se sont retrouvés lundi dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijjia. Le second, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est attendu dans les prochains jours à la centrale de Zaporijjia.

"Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a averti le président Zelensky auprès de M. Grossi, selon des propos rapportés par la présidence ukrainienne.

"Votre rôle pour assurer la sécurité énergétique de l'Ukraine est extrêmement important aujourd'hui", a rappelé Volodymyr Zelensky.

Les deux dirigeants se sont rendus lundi sur le site d'une centrale hydroélectrique à Dniepr chargée d'alimenter la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe et régulièrement victime de coupures de courant.

Visite attendue

Le chef de l'AIEA est, lui, attendu dans les prochains jours à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

"Je poursuivrai mes efforts pour protéger la centrale nucléaire pendant le conflit en cours et dirigerai notre prochaine rotation régulière d'experts vers et depuis le site", avait indiqué dimanche M. Grossi.

Lundi, MM. Zelensky et Grossi "ont été informés des mesures prises pour protéger la centrale hydroélectrique de Dniepr en cas de nouvelles attaques" russes, selon la présidence ukrainienne, qui a indiqué dans un communiqué que les infrastructures du site étaient "considérablement détruites".

"J'ai eu avec M. Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a écrit pour sa part M. Grossi dans un tweet, accompagné d'une photo des deux dirigeants.

Zelensky sur le frond Sud

Plus tôt lundi, M. Zelensky s'était affiché dans la région de Zaporijjia, "en première ligne" sur le front Sud.

"Région de Zaporijjia. Positions en première ligne. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui, aux côtés de nos militaires", a-t-il indiqué sur son compte Telegram, accompagnant son message d'une vidéo dans laquelle on le voit remettre des médailles à des soldats.

"Merci de protéger notre État (et) nous tous. Merci pour la protection de nos maisons, de notre intégrité territoriale et de la vie en Ukraine", leur a-t-il dit, selon un communiqué de la présidence ukrainienne.

Selon la présidence ukrainienne, M. Zelensky s'est rendu lundi au poste de commandement du groupe opérationnel des troupes pour la région de Zaporijjia, où une réunion s'est tenue avec des responsables militaires de la région.

Le président ukrainien est par ailleurs allé sur le site d'une frappe russe sur un immeuble d'habitation dans la ville de Zaporijjia, qui avait fait un mort et une trentaine de blessés mercredi dernier. Il a aussi visité un hôpital militaire où il a échangé avec des blessés de guerre et le personnel médical, selon la présidence.

La semaine dernière, Volodymyr Zelensky s'était déplacé dans la région de Kherson (sud), partiellement occupée par la Russie, après être allé près de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'Est, et dans la région de Kharkiv (nord-est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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