International
Le président des Emirats arabes unis est mort
Le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, malade depuis plusieurs années, est décédé vendredi à l'âge de 73 ans, après avoir accompagné ces deux dernières décennies l'ascension de son pays sur la scène internationale.
Rarement vu en public depuis un AVC en janvier 2014, cheikh Khalifa devrait être remplacé sous peu par son demi-frère, le prince héritier d'Abou Dhabi Mohammed ben Zayed, dit MBZ, déjà considéré comme le dirigeant de facto de cette riche monarchie pétrolière du Golfe.
"Le président Khalifa ben Zayed Al-Nahyane est mort", a annoncé un communiqué du gouvernement publié par l'agence officielle WAM, sans préciser les causes du décès du chef de l'Etat qui souffrait de problèmes de santé.
Il a été enterré au cimetière al-Bateen à Abou Dhabi.
Aussitôt après l'annonce de son décès, les médias locaux ont interrompu leurs programmes pour diffuser des images et des articles en hommage à cheikh Khalifa.
"Ses positions, ses réussites, sa sagesse, sa générosité et ses initiatives se trouvent dans tous les coins du pays", a déclaré sur Twitter MBZ. "Khalifa ben Zayed, mon frère, mon mentor et mon professeur, que Dieu t'accorde sa miséricorde."
Le gouvernement a décrété un deuil officiel et les drapeaux ont été mis en berne pour une durée de 40 jours. Les trois prochains jours à compter de vendredi seront non travaillés.
Né en septembre 1948, cheikh Khalifa a succédé en 2004 à son père, cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane, président et père-fondateur des Emirats, une fédération regroupant sept émirats dont Dubaï et la capitale Abou Dhabi.
Hommages, condoléances
Le président américain Joe Biden a salué cheikh Khalifa comme un "véritable partenaire et ami des Etats-Unis".
Autres grands alliés des Emirats, le roi Salmane d'Arabie saoudite et son prince héritier Mohammed ben Salmane ont exprimé leur "grande tristesse", dans un communiqué commun.
La France a rendu hommage à "un dirigeant respecté de tous".
Le président russe Vladimir Poutine et l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani ont présenté leurs condoléances.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, dont le pays a normalisé ses relations avec les Emirats en 2020, a fait de même.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui aussi présenté ses "sincères condoléances" au peuple "frère" des Emirats, en dépit de relations glaciales depuis la normalisation entre les Emirats et Israël.
Le Maroc, l'Iran, le Soudan, l'Egypte, la Jordanie, le Pakistan et l'Inde notamment ont également présenté leurs condoléances.
Après l'établissement en 1971 de la fédération des Emirats, cheikh Khalifa a été désigné vice-Premier ministre du nouvel Etat. Il a présidé ensuite le Conseil supérieur du pétrole, organisme doté de larges pouvoirs dans le domaine énergétique.
Essor économique
Sous son mandat, les Emirats ont connu un essor économique, portés par les richesses pétrolières d'Abou Dhabi, qui concentre 90% des réserves de la fédération, et l'affirmation de Dubaï comme hub de la finance, luxueuse destination touristique ou encore carrefour du transport aérien.
Mais le pays était resté relativement discret sur la scène internationale, se rangeant derrière l'Arabie saoudite, mastodonte du Golfe et du monde arabe.
Et c'est sous l'impulsion de MBZ que le pays est sorti progressivement de sa discrétion, en particulier depuis 2010 en gagnant une influence grandissante au Moyen-Orient et en Afrique.
Abou Dhabi participe à la coalition internationale antijihadiste dirigée par les Etats-Unis en Irak et en Syrie, ainsi qu'à une coalition militaire sous commandement saoudien au Yémen pour combattre les rebelles Houthis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Roglic frappe d'entrée
Le duel d'entrée de jeu: Primoz Roglic et Remco Evenepoel, les deux grands favoris du Tour de Catalogne, se sont disputés la victoire dès la 1re étape lors d'un sprint massif remporté par le Slovène.
Avec ce cinquième succès en huit jours de course cette saison, le leader de la Jumbo-Visma, déjà impérial sur Tirreno-Adriatico, prend les commandes du classement général grâce au jeu des bonifications, avec quatre secondes d'avance sur Evenepoel.
On attendait plutôt les sprinters sur cette première étape arrivant au bout d'une longue ligne droite en faux-plat montant à Sant Feliu de Guixols. Mais les deux ogres, à l'avant du peloton pour éviter les nombreuses cassures qui ont notamment retardé Egan Bernal et Richard Carapaz dans le final, n'ont rien voulu lâcher. Arc-boutés sur leur vélo, ils ont tout donné et, signe de sa motivation, Evenepoel a tapé son guidon de dépit à l'arrivée après avoir échoué de peu.
Roglic et Evenepoel, qui se livrent en Catalogne leur seul face-à-face avant leur duel attendu au Tour d'Italie en mai, vont continuer à s'affronter mardi lors d'une deuxième étape qui grimpe déjà très haut, avec trois ascensions répertoriées dont celle, hors catégorie, qui mène à Vallter, où l'arrivée sera jugée à 2135 m.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un ministre israélien nie l'existence des Palestiniens: tollé
L'Autorité palestinienne et plusieurs pays arabes ont fermement dénoncé lundi les propos d'un ministre israélien d'extrême droite. Ce dernier a nié l'existence des Palestiniens comme individus et comme peuple.
"Il n'y a pas de Palestiniens car il n'y a pas de peuple palestinien", a déclaré dimanche soir le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich lors d'une visite privée à Paris, selon une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux.
"Ce genre de commentaire n'aide pas du tout", a déclaré Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. L'ONU "continuera à soutenir les droits du peuple palestinien et à pousser pour une solution à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité", a-t-il ajouté.
Les Palestiniens, "peuple fictif"
En visite privée à Paris, M. Smotrich a fait ces déclarations le jour même de pourparlers en Egypte pour tenter d'atténuer les tensions à l'approche du ramadan et alors que le conflit israélo-palestinien est aspiré dans une nouvelle spirale de violence ayant fait déjà plus de cent morts depuis le début de l'année.
"Après 2000 ans d'exil, les prophéties (de la Bible) commencent à se réaliser et (...) le peuple d'Israël retourne chez lui", a déclaré M. Smotrich. "Il y a des Arabes autour qui n'aiment pas cela, alors que font-ils? Ils inventent un peuple fictif et prétendent à des droits fictifs sur la terre d'Israël", a-t-il ajouté.
"Preuve de racisme"
Ces "propos incendiaires" selon lesquels "il n'y a pas de peuple palestinien et que celui-ci est une invention (...) est une preuve irréfutable du racisme de l'idéologie sioniste extrémiste" du gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu, a déclaré le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh.
Mais pour M. Smotrich, "c'est la vérité historique, c'est la vérité biblique (...) et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l'entendre (et elle) doit être entendue ici au palais de l'Elysée, et à la Maison Blanche à Washington"
Ces paroles témoignent de la "politique raciste et fasciste" d'Israël, a déclaré le mouvement islamiste Hamas, appelant la communauté internationale, dont la France, à prendre "fermement position contre l'occupation" israélienne des Territoires palestiniens.
Carte redessinée
M. Smotrich a tenu ses propos derrière un pupitre avec une carte figurant un Israël incluant les territoires qu'il occupe depuis 1967 et la Jordanie voisine.
Condamnant des propos relevant d'un "racisme extrême", le ministère des Affaires étrangères jordanien a prévenu que "l'utilisation d'une (telle) carte" pourrait être une violation du traité de paix israélo-jordanien de 1994.
L'ambassadeur israélien en Jordanie a ensuite été convoqué par les autorités qui lui ont remis une "lettre de protestation aux termes forts" qu'il doit transmettre à son gouvernement, a indiqué le ministère jordanien en soirée.
Le ministère des Affaires étrangères israélien a affirmé l'"attachement d'Israël à l'accord de paix" avec Amman, assurant que "la position de l'Etat d'Israël, qui reconnaît l'intégrité territoriale du Royaume hachémite, n'(avait) pas changé."
Appel à "l'anéantissement"
Le Caire a qualifié les propos de M. Smotrich de "racistes", "incendiaires et inacceptables".
Les discussions de dimanche en Egypte ont accouché d'un communiqué semblable à celui d'une rencontre similaire tenue en Jordanie le 26 février et faisant part d'un engagement d'Israël et de l'Autorité palestinienne en faveur d'une "désescalade", qui n'avait alors guère été suivi d'effets.
Alors même que se tenait la réunion en Jordanie, deux colons israéliens avaient été tués par balles dans leur voiture à Huwara, localité palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée. En représailles, des colons avaient attaqué Huwara, incendiant des dizaines de bâtiments et de voitures.
"Je pense que Huwara devrait être anéantie", avait déclaré de son côté M. Smotrich, avant de se rétracter face au tollé international provoqué par cette déclaration.
Bureau fermé à Jérusalem-Est
Autre figure d'extrême droite au sein du gouvernement Netanyahu, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a annoncé la fermeture, à Jérusalem-Est annexée, d'un bureau de production travaillant pour le compte de la Radio-Télévision publique palestinienne, affirmant que cette société n'était pas régulièrement enregistrée auprès des autorités israéliennes et l'accusant d'"incitation à la haine".
Interrogé par l'AFP, Ahmad Assaf, chef de l'audiovisuel public palestinien a rappelé que le bureau de Palestine TV à Jérusalem-Est avait été fermé par Israël en 2018 et a condamné la décision de M. Ben Gvir comme "crime contre le journalisme".
Israël a annoncé parallèlement des mesures visant à alléger les restrictions imposées aux Palestiniens et censées leur permettre de se rendre en plus grand nombre pour venir prier sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem - troisième Lieu saint de l'islam - pendant le ramadan, qui doit commencer mercredi ou jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Dauphins échoués: la France doit fermer des zones de pêche
Le gouvernement français va devoir fermer d'ici six mois certaines zones de pêche dans l'Atlantique, pour y garantir la conservation des dauphins. C'est ce que lui a ordonné lundi le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative du pays.
La zone concernée, où il s'agit de "limiter les captures accidentelles de petits cétacés", est le golfe de Gascogne qui s'étend, à l'ouest de la France, de la côté nord de l'Espagne jusqu'à la Bretagne.
Les "dispositifs de dissuasion acoustique" équipant les bateaux de pêche "ne permettent pas de garantir un état de conservation favorable des espèces de petits cétacés" dont deux, le dauphin commun et le marsouin commun, sont menacées d'extinction, "au moins régionalement", relève le Conseil d'Etat.
Limite maximale dépassée
Car le nombre de décès de dauphins par capture accidentelle dans le golfe de Gascogne "dépasse chaque année la limite maximale permettant d'assurer un état de conservation favorable en Atlantique Nord-Est", ajoute-t-il.
Et "le système de contrôle des captures accidentelles mis en place demeure insuffisant pour connaître encore plus précisément leur ampleur", note-t-il également, en ordonnant des mesures complémentaires "pour permettre d'estimer de manière plus précise le nombre de captures annuelles de petits cétacés".
Près de 1000 morts cet hiver
Les échouages de dauphins se sont multipliés ces derniers mois sur les plages du littoral atlantique en France, dont au moins 910 cet hiver selon le dernier décompte de l'observatoire océanographique Pelagis.
Dans la majorité des cas, ces dauphins morts présentent des traces de capture par un engin de pêche.
Un recours, à l'origine de la décision du Conseil d'Etat, avait été déposé en 2021 conjointement par France Nature environnement (FNE), Sea Sheperd France et l'association de défense des milieux aquatiques (DMA).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rapport du Giec: Thunberg dénonce la "trahison" des dirigeants
La militante écologiste Greta Thunberg a fustigé la "trahison sans précédent" des dirigeants politiques en matière de climat. Elle s'exprimait après la publication lundi de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'Onu.
"Le fait que les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni, et aillent activement dans la mauvaise direction, sera au final considéré et retenu comme une trahison sans précédent", affirme la figure suédoise de la cause climatique dans une déclaration écrite à l'AFP. "C'est juste une question de temps", ajoute la jeune femme âgée de 20 ans.
Pour Greta Thunberg, instigatrice du mouvement "Fridays for Future" et des grèves pour le climat, il devient de plus en plus impossible d'ignorer la crise climatique".
"Tant de gens en vivent les conséquences directes, la science est désormais sans équivoque et ils sont si nombreux à avoir sonné l'alarme depuis des décennies", souligne la Suédoise.
Manque de volonté politique
A l'occasion de la publication de la nouvelle synthèse du Giec, son président Hoesung Lee a déploré le manque de "volonté politique forte" en matière de lutte contre le changement climatique, du moins "pour l'instant", tout en qualifiant le rapport de "message d'espoir".
Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.
Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme établis par le groupe de scientifiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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