International
Le réformateur Pezeshkian remporte la présidentielle en Iran
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Le réformateur Massoud Pezeshkian, qui plaide pour une ouverture vers l'Occident, a remporté samedi la présidentielle en Iran, face à l'ultraconservateur Saïd Jalili.
Organisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.
A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.
"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.
Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.
Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.
"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.
"Les limites" du président
Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.
Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.
"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.
"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.
Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".
Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.
Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.
Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".
Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".
"Voix des sans-voix"
M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".
Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.
Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.
M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.
Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conOrganisée après le décès en mai du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère, la présidentielle s'est tenue dans un contexte de mécontentement populaire face à l'état de l'économie du pays pétrolier frappé par des sanctions internationales.
A l'issue du second tour du scrutin vendredi, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire, selon les autorités électorales. Après un premier tour le 28 juin marqué par une forte abstention, la participation s'élève à 49,8%.
"Le chemin devant nous est difficile. Il ne sera facile qu'avec votre collaboration, empathie et confiance. Je vous tends la main", a dit M. Pezeshkian, 69 ans, sur X après sa victoire.
Nul n'aurait parié sur le député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.
Mais M. Pezeshkian a reçu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami (réformiste) et Hassan Rohani (modéré) ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui était à ses côtés samedi soir lors d'un discours qu'il a prononcé pour remercier ses partisans.
"Vos votes ont rendu l'espoir à une société plongée dans un climat d'insatisfaction", a affirmé le président élu qui s'exprimait dans l'enceinte du mausolée de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, près de Téhéran. "Je n'ai pas fait de fausses promesses lors de cette élection, je n'ai rien dit que je ne pouvais tenir", a-t-il assuré.
"Les limites" du président
Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré un rassemblement à Tabriz samedi pour "saluer la victoire" du président élu.
Des Iraniens interrogés par l'AFP se sont félicités de cette victoire, d'autres ont dit ne pas croire à un changement.
"Nous sommes très heureux que M. Pezeshkian ait gagné. Nous avons besoin d'un président lettré pour résoudre les problèmes économiques", a déclaré Abolfazl, un architecte de 40 ans.
"Je ne me sens pas concernée. Ces (candidats) lancent seulement des slogans. Lorsqu'ils prennent le pouvoir, ils ne font rien pour le peuple", a dit Roya, une femme au foyer de 50 ans.
Appelé le "docteur" par beaucoup d'Iraniens, M. Pezeshkian est en faveur de "relations constructives" avec les Etats-Unis, ennemi de l'Iran, et les pays européens afin de sortir le pays de son "isolement".
Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, chef de l'Etat et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.
Dans un message de félicitations, celui-ci a recommandé au président élu "d'utiliser les nombreuses capacités du pays, en particulier des jeunes révolutionnaires", pour le faire progresser.
Pour Ali Vaez, de l'International Crisis Group, la victoire de M. Pezeshkian "rompt avec une série d'élections nationales qui ont vu le camp conservateur renforcer son emprise sur tous les centres du pouvoir".
Toutefois, "la domination continue des conservateurs sur les autres institutions de l'Etat", a-t-il dit sur X. "Et les limites de l'autorité présidentielle signifient que M. Pezeshkian devra mener une bataille difficile pour garantir des droits sociaux et culturels plus importants sur le plan intérieur et un engagement diplomatique à l'étranger".
"Voix des sans-voix"
M. Pezeshkian, un père de famille qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la "voix des sans-voix".
Le président élu appelle à régler la question du port obligatoire du voile pour les femmes, l'une des causes du vaste mouvement de contestation ayant secoué l'Iran fin 2022 après le décès de Mahsa Amini, arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict.
Le scrutin était suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s'oppose aux Occidentaux.
M. Pezeshkian a promis de négocier avec Washington pour relancer les pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018 d'un accord international conclu en 2015.
Des figures de l'opposition en Iran et dans la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conservateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.
Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.
D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.servateur et réformateur représentaient deux faces d'une même médaille.
Autre poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a félicité M. Pezeshkian, le roi Salmane espérant "développer les relations entre les deux pays frères" qui se sont réconciliés en 2023 après plusieurs années de rupture.
D'autres monarchies arabes du Golfe ainsi que l'Irak et la Syrie, ont aussi adressé des messages de félicitations à M. Pezeshkian, de même que l'Inde, la Chine et la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les Suisses inondent le top 10 mais ratent le podium
Les Suisses n'ont pas réussi à monter sur le podium du short track lors de l'étape de Coupe du monde de Val di Sole vendredi, en Italie. Mais cinq femmes et cinq hommes se sont classés dans le top 10.
Il n'a manqué qu'une seconde à Nicole Koller pour obtenir un troisième podium dans la discipline cette saison. Quatrième, la Zurichoise de 28 ans a tout de même marqué des points pour conserver sa deuxième place au classement général derrière la Britannique Evie Richards, absente dans le Trentin.
Quatre autres Suissesses se sont classées dans le top 10: Alessandra Keller (6e), Sina Frei (7e), Linda Indergand (8e) et Steffi Häberlin (9e). La victoire est revenue à la Néerlandaise Puck Pieterse.
Litscher au pied du podium
Chez les hommes, cinq Suisses ont également réussi à se hisser parmi les dix premiers. Comme Nicole Koller, Thomas Litscher a frôlé la boîte en terminant quatrième. Dario Lillo et Lars Forster ont franchi la ligne d'arrivée juste derrière lui. Marcel Guerrini a terminé neuvième et Vital Albin a pris la dixième place.
Intraitable, l'Américain Christopher Blevins a poursuivi son sans-faute en signant une cinquième victoire consécutive en short track.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Sicile: l'épave de super voilier Bayesian remontée à la surface
L'épave d'un super voilier qui avait coulé au large de la Sicile en août 2024, provoquant la mort de sept personnes dont le magnat britannique de la tech Mike Lynch, a été remontée vendredi à la surface.
Le luxueux voilier Bayesian de 56 mètres de long avait sombré en quelques minutes dans la nuit du 19 août 2024 au large de Porticello, près de Palerme, après le passage soudain de ce qui a été décrit comme une mini-tornade. L'homme d'affaires Mike Lynch, 59 ans, sa fille Hannah, 18 ans, et cinq autres personnes avaient péri.
L'opération de renflouage avait commencé en mai mais avait été suspendue après la mort d'un plongeur.
L'épave du yacht a été remontée du fond marin où elle gisait, à une cinquantaine de mètres de profondeur, a constaté un photographe de l'AFP.
TMC Marine, la société chargée des opérations de renflouage, a dans un premier temps coupé le mât, d'un longueur exceptionnelle de 72 mètres, avant de hisser le reste du bateau en utilisant un ponton-grue.
Vulnérable à des vents forts
Les enquêteurs de la MAIB, l'organisme gouvernemental britannique chargé des enquêtes sur les accidents en mer, avaient déclaré en mai que le Bayesian avait des caractéristiques qui le rendaient vulnérable à des vents forts.
Lorsque le voilier a sombré, il y avait 22 personnes à son bord, les 12 membres de l'équipage et dix invités.
Mike Lynch, le fondateur de la société de logiciels Autonomy, avait invité ses proches à bord du voilier pour célébrer sa relaxe dans une vaste affaire de fraude aux Etats-Unis.
En Italie, le parquet de Termini Imerese a ouvert des enquêtes sur le capitaine et trois autres personnes, pour homicides involontaires et naufrage par négligence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Fabio Celestini s'engage au CSKA Moscou
Fabio Celestini a retrouvé un club suite à son départ du FC Bâle. L'entraîneur vaudois a signé un contrat avec le CSKA Moscou, a annoncé le club russe vendredi.
Après dix ans passés en Suisse (Lausanne, Lugano, Lucerne, Sion et Bâle), l'ancien international va découvrir un nouveau championnat. Il a signé une entente portant sur deux ans et avec une option pour une saison supplémentaire avec le club moscovite.
Arrivé en octobre 2023 sur le banc du FC Bâle, Celestini a quitté son poste le 13 juin après avoir ramené le club rhénan au sommet du football suisse cette saison avec un doublé Coupe-championnat.
Il était d'abord pressenti du côté de Getafe, club espagnol pour lequel il avait évolué entre 2005 et 2010 en tant que joueur. Mais c'est finalement en Russie que le technicien de 49 ans poursuivra sa carrière d'entraîneur.
Celestini remplace le Serbe Marko Nikolic à la tête du CSKA. Vainqueur de la Coupe de Russie en 2025, le club moscovite n'a plus été sacré champion depuis 2016.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Araghchi relève "la responsabilité importante" de la Suisse
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a demandé à Genève aux membres de l'ONU de condamner "la grave injustice" menée par Israël. Il a ciblé des "crimes de guerre" et relevé "la responsabilité importante de la Suisse" sur le droit international.
"L'agression israélienne ne peut pas et ne doit pas être justifiée par une quelconque norme morale ou légale", a dit le ministre au Conseil des droits de l'homme. Ceux qui le feront sont "complices", a-t-il ajouté, répétant que son pays a désormais le droit de se défendre.
Il estime qu'Israël a violé tour ce que défend l'organe onusien en ciblant des civils et des infrastructures civiles. Et il a répété qu'Israël perpétrait aussi des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre contre les Palestiniens.
Le chef de la diplomatie iranienne a parlé de "moment historique" pour l'ONU. "Nous devons oeuvrer maintenant, sinon tout le système onusien établi sur le droit international serait atténué négativement", a-t-il insisté.
"La Suisse est la gardienne des Conventions de Genève et de ses protocoles sur le droit international humanitaire (DIH). Elle a une responsabilité importante", a aussi dit M. Araghchi. Selon lui, tous les Etats partie doivent s'opposer aux violations.
M. Araghchi, qui a ciblé une "trahison" alors que les discussions avec les Etats-Unis étaient "prometteuses", devait retrouver ensuite ses homologues français, britannique et allemand. Avant son discours, l'ambassadeur israélien à l'ONU à Genève Daniel Meron avait dénoncé "le tapis rouge" déroulé par le Conseil, selon lui, au ministre iranien. Et de condamner à nouveau l'"hypocrisie" d'un organe boycotté par Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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