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Le régulateur européen approuve le vaccin AstraZeneca dès 18 ans

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Le déploiement du vaccin AstraZeneca/Oxford est attendu avec impatience par les Etats membres. Il présente l'avantage d'être moins cher à produire que ses rivaux, tout étant plus facile à stocker et transporter. (©KEYSTONE/AP/MOSA'AB ELSHAMY)

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé vendredi l'utilisation dans l'Union européenne du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19 pour les plus de 18 ans. Cette décision a été prise alors que les 27 fustigent ses retards de livraison.

Le vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford est le troisième à obtenir le feu vert de l'EMA, après ceux de Pfizer-BioNTech le 21 décembre et de Moderna le 6 janvier.

Les pays de l'UE guettaient la décision du régulateur, se demandant s'il allait ou non suivre l'exemple de la commission de vaccination allemande, qui avait déconseillé jeudi ce vaccin pour les plus de 65 ans, évoquant des données "insuffisantes".

"L'EMA a recommandé l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre le Covid-19 AstraZeneca (...) chez les personnes à partir de 18 ans", a annoncé le régulateur européen, basé à Amsterdam.

La décision de l'EMA intervient alors que le groupe pharmaceutique subit depuis plusieurs jours les foudres des dirigeants européens, après avoir expliqué ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre.

Décision saluée par AstraZeneca

AstraZeneca a immédiatement salué vendredi le feu vert européen, promettant un "accès large et équitable" à son vaccin.

Plus tôt dans la journée, la Hongrie, critiquant les "lenteurs" de Bruxelles, s'était à nouveau illustrée en devenant le premier pays de l'UE à approuver le vaccin du laboratoire chinois Sinopharm, après avoir fait de même la semaine dernière avec le Spoutnik V russe.

L'EMA avait indiqué vendredi matin qu'un autre vaccin, le Pfizer-BioNTech, n'avait pas de lien avec des décès post-vaccination, dont un certain nombre de personnes âgées, qu'elle a examinés. "Les données ne (montrent) pas de lien avec la vaccination" ni "de problèmes de sécurité", selon le régulateur européen.

Face à la pénurie globale, le géant pharmaceutique suisse Novartis a signé un accord pour aider à la production du vaccin Pfizer-BioNTech.

Variants et vaccins

Ces annonces interviennent sur fond d'inquiétudes en Europe et ailleurs, où se répandent des variants du coronavirus plus contagieux et peut-être plus mortels, posant la question de l'efficacité des vaccins.

Au point que les ambassadeurs des Etats membres de l'UE ont approuvé vendredi de nouvelles recommandations de la Commission européenne (nouvelle cartographie des zones les plus touchées, restrictions de circulation plus strictes) visant à "fortement décourager les déplacements non essentiels, tout en évitant les fermetures de frontières ou les interdictions générales de voyage".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à ne pas "baisser la garde" en Europe, où de nombreux pays ont déjà plus ou moins verrouillé leurs frontières.

Parallèlement, des experts de l'OMS ont entamé vendredi des investigations ultra-sensibles sur les origines de la pandémie à Wuhan, dans le centre de la Chine, où elle s'était déclarée fin 2019.

Les enquêteurs iront au désormais célèbre Institut de virologie de Wuhan, équipé de laboratoires P3 et P4 de haute sécurité, qui manipulait notamment des coronavirus, mais aussi dans des hôpitaux et des marchés.

Les Etats-Unis ont exigé une enquête "claire et poussée". Pékin a répliqué en rejetant toute "ingérence politique".

AstraZeneca sur la sellette

AstraZeneca avait demandé le 12 janvier l'autorisation de son vaccin dans l'UE ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.

Mis en cause pour ses retards de livraison annoncés, le groupe a évoqué une "baisse de rendement" dans une usine européenne, expliquant ne pouvoir livrer qu'"un quart" des doses initialement promises à l'UE au premier trimestre.

Bruxelles a jugé ces explications "insatisfaisantes" et demandé une inspection d'une usine belge du groupe, où "certains documents et données" ont été saisis jeudi.

La Commission européenne a encore accentué la pression vendredi en publiant en ligne le contrat signé avec AstraZeneca, amputé de parties entières noircies pour des raisons de confidentialité.

Qu'il s'agisse d'AstraZeneca ou d'autres laboratoires, les pays européens se plaignent de la lenteur de fabrication des vaccins, même si 63% des doses administrées le sont dans les pays riches (Europe, USA et pays du Golfe) concentrant 16% de la population mondiale.

Plus de 86,5 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans au moins 73 pays ou territoires, selon un comptage réalisé par l'AFP.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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