Rejoignez-nous

International

Après 2 ans de guerre, Zelensky prédit la victoire de l'Ukraine

Publié

,

le

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (au centre) avec, depuis la gauche, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre belge Alexander de Croo. (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

L'Ukraine "vaincra" la Russie, a proclamé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays débute affaibli une troisième année de guerre. L'aide de son principal allié américain se tarit face à une machine militaire russe qui est montée en puissance.

"Nous nous battons pour cela. Depuis 730 jours dans notre vie. Et nous vaincrons, au meilleur jour de notre vie", a lancé M. Zelensky dans un discours à l'aéroport militaire de Gostomel, près de Kiev, théâtre d'une bataille clé avec les Russes dans les premiers jours de l'invasion débutée le 24 février 2022.

Le président russe Vladimir "Poutine doit perdre absolument tout, comme ici à Gostomel", a-t-il encore dit, depuis l'aérodrome, entouré de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et des Premiers ministres italienne Giorgia Meloni, canadien Justin Trudeau et belge Alexander de Croo, venus pour le deuxième anniversaire de l'invasion.

Lorsque Vladimir Poutine a annoncé que les troupes russes pénétraient sur le territoire ukrainien à l'aube du 24 février 2022, il croyait prendre Kiev en quelques jours, avant d'être contraint à d'humiliantes retraites par la résistance ukrainienne.

Accords signés avec Ottawa et Rome

En 2023, c'est l'Ukraine qui a connu une déconvenue d'ampleur avec l'échec de sa grande contre-offensive, si bien que l'armée russe, forte d'une économie tournée vers l'effort de guerre, se retrouve en position de force face à militaires ukrainiens en manque d'effectifs, d'obus et d'équipements de défense antiaérienne.

Le soutien de dirigeants occidentaux présents dans la capitale ukrainienne ne masque pas la réalité: une aide américaine de 60 milliards de dollars est bloquée par les rivaux républicains du président démocrate Joe Biden, et celle des Européens a pris du retard.

M. Zelensky a pu consolider ses alliances en signant samedi des accords bilatéraux de sécurité avec le Canada et l'Italie, comme il l'a déjà fait avec plusieurs pays européens, comme l'Allemagne et la France. "Aujourd'hui, l'Ukraine est clairement plus forte qu'il y a deux ans", a écrit sur Telegram le dirigeant ukrainien.

Le Canada fournira à Kiev environ 2,2 milliards de dollars d'aide financière et militaire en 2024. Ursula von der Leyen a annoncé de son côté que l'UE verserait en mars 4,5 milliards d'euros à Kiev, première tranche d'une enveloppe de 50 milliards d'euros approuvée en février par les 27.

"Unité"

En cette journée anniversaire et depuis la cathédrale Sainte-Sophie à Kiev, Mme Meloni devait aussi présider une réunion virtuelle du G7 sur l'Ukraine, en présence de M. Zelensky, pour discuter de nouvelles sanctions contre Moscou. Présente aussi en Ukraine, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock s'est rendue à Odessa (Sud), avec son homologue ukrainien.

En dépit des difficultés sur la ligne de front, le commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Oleksandre Syrsky, s'est dit "convaincu que notre victoire est dans l'unité". "La lumière l'emporte toujours sur les ténèbres!", a-t-il déclaré sur Telegram.

Le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg, a exhorté samedi l'Ukraine et ses alliés à "ne pas perdre espoir" car "l'objectif du président Poutine de dominer l'Ukraine n'a pas changé, rien n'indique qu'il se prépare à la paix", a-t-il dit dans un message enregistré.

La Russie se targue, quant à elle, de multiplier les assauts sur le front et revendique les succès, en particulier la prise de la ville forteresse d'Avdiïvka le 17 février.

Y croire

Les soldats russes grignotent également du terrain dans un second secteur de l'Est, celui du Mariïnka, dorénavant qualifié de "point chaud" par Kiev.

"L'avantage est de notre côté", a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'une visite à ses troupes en Ukraine, selon un communiqué de l'armée russe samedi, qui précise que les forces russes étaient encore à l'offensive après la prise d'Avdiïvka.

Près de cette ville qu'ils ont défendue, des militaires ukrainiens rencontrés par l'AFP à Pokrovsk avaient un message clair pour les dirigeants occidentaux.

"Donnez-nous de l'artillerie, des drones, des contre-batteries, des obus !", réclame Woodie, le pseudo d'un soldat de 31 ans. "Nous avons tenu le coup et infligé des dégâts, mais c'est vraiment dur quand des gens armés de fusils d'assaut se battent contre l'artillerie et l'aviation", explique Sportsman, un autre combattant de 39 ans, sur le front depuis deux ans.

En Russie, Vladimir Poutine a encore une fois salué vendredi ses "héros" qui combattent l'Ukraine. Quelque 500'000 hommes se sont engagés en 2023 et environ 50'000 de plus au seul mois de janvier de cette année.

L'opposition russe a, elle, été décimée par une campagne de répression sans merci, culminant le 16 février avec la mort dans une prison de l'Arctique de la figure de proue des détracteurs du Kremlin, Alexeï Navalny. A trois semaines de la présidentielle russe de la mi-mars, l'emprise de M. Poutine sur le pouvoir semble plus totale que jamais.

Coupés de la vérité?

Samedi à Moscou, la police russe a procédé à plusieurs arrestations, notamment de journalistes, lors d'un rassemblement de femmes de soldats russes mobilisés réclamant leur retour d'Ukraine. Tous les samedis, ces épouses de militaires déposent des fleurs sur la tombe du soldat inconnu, une action symbolique à l'ombre des murs du Kremlin.

Quant aux sanctions qui ont coupé la Russie du monde occidental et ont dans un premier temps secoué l'économie russe, le Kremlin n'a cessé de s'en moquer, tout en les contournant. Ces mesures n'ont pas empêché l'industrie de défense de démultiplier sa production, faisant pencher le rapport de force en faveur des Russes.

La nouvelle salve de sanctions occidentales annoncées ces derniers jours est censée y remédier mais les responsables russes les ont balayées. Le numéro deux du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a juré vengeance et de faire "souffrir" les "ennemis" occidentaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Alcaraz repasse no 1 devant Sinner avant l'explication finale

Publié

le

Carlos Alcaraz et Jannik Sinner se sont entraînés ensemble vendredi à Turin, avant l'explication finale. (© KEYSTONE/AP/Marco Alpozzi)

Carlos Alcaraz a repris à Jannik Sinner la place de no 1 mondial lundi au lendemain du début du Masters. Le tournoi de Turin déterminera qui terminera l'année au sommet de la hiérarchie ATP.

Ni Sinner ni Alcaraz n'ont joué la semaine passée, mais à la même époque l'an dernier, Sinner avait survolé le Masters ATP. Les 1500 points alors engrangés ont été déduits lundi ce qui l'a fait reculer derrière Alcaraz qui n'avait que peu de points à défendre puisqu'il avait perdu en phase de poules l'an dernier à Turin.

Victorieux samedi à Athènes de son 101e titre sur le circuit, son 72e (record) sur dur, Novak Djokovic gagne un place (ATP 4) pour se retrouver au pied du podium derrière Alexander Zverev (ATP 3).

Ben Shelton (ATP 5) gagne lui aussi une place pour atteindre son meilleur classement, mais sans avoir joué la semaine dernière. Il dépasse également Taylor Fritz (-2, ATP 6), victime lui aussi de la déduction de ses points des Finales ATP de l'an dernier.

Tien dans le top 30

Alexander Bublik, pourtant battu dès son entrée en lice au deuxième tour à Metz, gagne encore une place pour atteindre le 11e rang, le meilleur classement de sa carrière à l'issue d'une fin de saison en trombe. L'Américain Learner Tien bondit lui aussi à son meilleur classement: grâce à son premier titre ATP samedi à Metz, il gagne 10 places pour se hisser à 19 ans au 28e rang mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Accord provisoire au Sénat américain pour mettre fin au shutdown

Publié

le

Selon le sénateur démocrate Tim Kaine, la proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement" (archives). (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

Les sénateurs américains ont trouvé dimanche un accord provisoire en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis une durée record de 40 jours, selon plusieurs médias.

Les élus républicains et démocrate se sont entendus pour un financement du gouvernement jusqu'en janvier, rapportent notamment CNN et Fox News.

La mesure a rapidement fait l'objet d'un vote de procédure, visiblement avec l'appui d'un nombre suffisant de démocrates, pour transmettre le texte à la Chambre des représentants. Si les députés donnent eux aussi leur feu vert, la proposition sera enfin soumise à Donald Trump pour signature.

Programme d'aide alimentaire

Cette avancée fait espérer un prochain retour à la normale, alors que le trafic aérien et le versement des aides sociales sont perturbés, et que des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique ou travaillent sans être payés depuis le 1er octobre.

"On dirait qu'on s'approche de la fin du 'shutdown'", a estimé devant la presse le président Donald Trump, de retour à la Maison Blanche après avoir passé le week-end dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.

Selon des parlementaires, l'accord arraché au Sénat par les démocrates doit notamment permettre de renflouer le programme d'aide alimentaire qui soutient 42 millions d'Américains, et qui est suspendu en raison du blocage du budget.

Licenciements annulés

Il implique aussi l'annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par Donald Trump le mois dernier, et la tenue d'un vote sur l'extension des aides pour les soins de santé, qui doivent expirer à la fin de l'année.

La proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement", a affirmé le sénateur démocrate Tim Kaine dans un communiqué.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer a toutefois déploré que l'extension des aides à la santé fasse l'objet d'un vote et non d'une adoption directe. "Ce combat va et doit continuer", a-t-il lancé à la chambre haute.

Inquiétudes pour Thanksgiving

Du fait de l'effet de la paralysie budgétaire sur le contrôle aérien, plus de 2700 vols aux Etats-Unis ont été annulés et 10'000 retardés dimanche, selon le site FlightAware. Sont affectés notamment les aéroports Newark et LaGuardia de New York, O'Hare de Chicago et Hartsfield-Jackson d'Atlanta.

Le ministre des Transports Sean Duffy a averti dimanche qu'une prolongation du blocage budgétaire allait aggraver la situation, la fête de Thanksgiving à la fin du mois approchant. "Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille", a-t-il alerté sur Fox News.

"Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir", a-t-il ajouté. Un retour à la normale du trafic aérien pourrait prendre des jours après la fin de la paralysie, le temps que le financement fédéral, qui comprend les salaires, relance la machine.

M. Trump a invoqué la paralysie budgétaire, due à des désaccords entre républicains et démocrates au Congrès, comme une des causes de la série de défaites électorales essuyées par son camp le 4 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé d'aide à l'ennemi

Publié

le

L'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol est accusé d'aide à l'ennemi, par la justice de son pays. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le parquet sud-coréen a inculpé lundi l'ex-président Yoon Suk Yeol d'aide à l'ennemi. La justice accuse l'ex-président d'avoir nui aux intérêts militaires de son pays en ordonnant l'envoi de drones en Corée du Nord.

Les deux voisins sont techniquement toujours en guerre depuis leur conflit (1950-1953) qui s'est soldé par un armistice et non par un traité de paix.

En octobre 2024, la Corée du Nord avait affirmé détenir la preuve que le Sud avait fait voler des drones au-dessus de sa capitale, Pyongyang, pour y déverser des brochures de propagande. Séoul n'a pas confirmé.

Le parquet sud-coréen a ouvert une enquête spéciale en 2025 afin de déterminer s'il s'agissait là d'une tentative délibérée de M. Yoon de provoquer le Nord, pour ensuite utiliser sa réaction comme casus belli.

Selon les investigations, l'ex-dirigeant conservateur et d'autres personnes "ont conspiré pour créer les conditions permettant la déclaration de la loi martiale d'urgence, augmentant ainsi le risque d'une confrontation intercoréenne armée et portant atteinte aux intérêts militaires publics", a détaillé à la presse Park Ji-young, assistante du procureur spécial.

Yoon Suk Yeol est accusé d'avoir "favorisé l'ennemi en général" ainsi que d'"abus de pouvoir", a-t-elle ajouté.

M. Yoon, actuellement en prison, a été destitué en avril au terme d'une séquence chaotique déclenchée par sa brève imposition de la loi martiale le 3 décembre 2024.

Dans son allocution de ce jour-là, il avait notamment invoqué des menaces nord-coréennes pour justifier sa décision choc.

Mme Park a expliqué que des preuves irréfutables avaient été découvertes dans une note de l'ex-chef du contre-espionnage de Yoon Suk Yeol. Le document préconise de "créer une situation instable ou de saisir une opportunité qui se présenterait".

Pour cela, il suggère que l'armée vise des lieux "qui leur (le Nord) feraient perdre la face, afin qu'une riposte soit inévitable, comme Pyongyang" ou la grande ville côtière de Wonsan.

Durant son mandat, M. Yoon a tenu une ligne dure face à Pyongyang et opéré un net rapprochement avec les États-Unis, autre ennemi du Nord.

Le 3 décembre 2024, il a déployé l'armée au Parlement pour en prendre le contrôle, mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour voter la fin de la loi martiale.

M. Yoon a été arrêté en janvier, destitué en avril puis remplacé en juin par son rival démocrate Lee Jae Myung, qui prône l'apaisement avec Pyongyang.

Yoon Suk Yeol est toujours au coeur d'un procès pour insurrection, également en lien avec son coup de force.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Indonésie fait de l'ex-dictateur Suharto un "héros national"

Publié

le

Des manifestants ont protesté contre la nomination de Suharto au rang de héros national. (© KEYSTONE/AP/Achmad Ibrahim)

L'Indonésie a élevé lundi au rang de "héros national" l'ex-dictateur Suharto par décret présidentiel. Cela, malgré les accusations de violations des droits humains qui pèsent sur lui.

Selon le texte lu par le secrétaire militaire du président Prabowo Subianto, Suharto figure parmi dix personnalités nouvellement honorées.

Une pétition contre la distinction de l'ex-dictateur décédé en 2008, avait réuni la signature de plus de 500 universitaires, académiciens et militants des droits humains, demandant à Prabowo de le retirer de la liste.

Ancien officier supérieur, Suharto a dirigé l'Indonésie d'une main de fer jusqu'en 1998 après avoir pris le pouvoir à la suite de massacres de grande ampleur en 1965/1966.

Prabowo, lui même un ex-militaire, occupait le poste de chef des forces spéciales à la fin du régime de Suharto, dont il a épousé la fille.

Dans la liste des nouveaux héros nationaux apparaissent également les noms de Marsinah, jeune militante syndicaliste tuée en 1993, et d'Adburrahman Wahid, ancien président décédé en 2009.

Lundi, le secrétaire d'Etat Prasetyo Hadi a défendu le choix du gouvernement concernant Suharto.

"Cela fait partie de la façon dont nous rendons hommage à nos prédécesseurs, en particulier nos dirigeants, qui ont sans aucun doute contribué de manière extraordinaire à la nation et au pays", a-t-il affirmé aux journalistes.

Le régime de l'ancien général a été marqué par un essor économique mais aussi par des accusations de corruption massive et de violations des droits humains, dont une répression sanglante des oppositions, ainsi que par l'annexion du Timor oriental.

Dans leur lettre, les quelque 500 personnalités de la société civile ont estimé que l'attribution de ce titre à Suharto représentait une "trahison des victimes et des valeurs démocratiques", "une trahison des réformes et une dangereuse distorsion de l'histoire pour la jeune génération".

La Commission pour les disparus et les victimes de violences (Kontras), une ONG indonésienne de défense des droits, a dénoncé une décision "normalisant l'impunité".

Au regard des accusations qui pèsent sur lui, l'ex-dictateur "ne mérite pas de recevoir le titre de héros national", s'est insurgé auprès de l'AFP le coordinateur de la Kontras, Dimas Bagus Arya.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Vous abordez vos tâches avec optimisme, même si certaines exigent plus de concentration que prévu. Rien ne peut vous faire reculer !

Les Sujets à la Une