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International

Le soutien de l'UE à l'Ukraine est "indéfectible", selon Borrell

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"L'objectif clair de cette visite est d'exprimer le soutien de l'Union européenne à l'Ukraine - ce soutien reste indéfectible", a déclaré à la presse M. Borrell. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a assuré samedi l'Ukraine du "soutien indéfectible" de Bruxelles, à l'occasion de la première visite d'un haut responsable européen à Kiev depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

"L'objectif clair de cette visite est d'exprimer le soutien de l'Union européenne à l'Ukraine - ce soutien reste indéfectible", a déclaré à la presse M. Borrell, qui doit quitter ses fonctions le mois prochain.

La victoire de Donald Trump inquiète en Ukraine et en Europe, qui craignent qu'il ne mette un terme à l'appui militaire et financier vital de Washington à Kiev dans son combat contre l'invasion russe.

Lors de sa campagne, M. Trump a remis en cause le maintien de cette aide et déclaré qu'il pourrait conclure un accord rapide pour mettre fin à la guerre.

"Personne ne sait exactement ce que la nouvelle administration va faire", a dit samedi M. Borrell, soulignant que le président américain sortant Joe Biden a encore deux mois au pouvoir pour prendre des décisions.

"Faire davantage"

"Nous devons faire davantage et plus vite : plus de soutien militaire, plus de capacités de formation, plus d'argent, des livraisons plus rapides et l'autorisation de frapper l'ennemi (russe) sur des cibles militaires sur son territoire", a-t-il plaidé.

Depuis des mois, Kiev demande à ses alliés de l'autoriser à frapper la Russie avec des armes longue portée fournies par les Occidentaux. Mais ces derniers refusent par crainte d'une nouvelle escalade militaire.

Mais, selon M. Borrell, le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas de négociation et ne négociera que s'il est forcé à le faire".

Depuis l'invasion russe de 2022, l'Europe a dépensé environ 125 milliards de dollars pour soutenir l'Ukraine, tandis que les États-Unis ont déboursé, à eux seuls, plus de 90 milliards de dollars, selon une étude de l'Institut Kiel.

Le maintien du soutien de Washington est considéré comme essentiel pour permettre à Kiev de rester à flot, en particulier en cette période d'incertitude politique chez les grandes puissances européennes que sont l'Allemagne et la France.

Troupes épuisées

Sur le champ de bataille, les troupes ukrainiennes, fatiguées et moins nombreuses, s'efforcent de repousser les avancées de la Russie.

Samedi, en recevant Josep Borrell, le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a réaffirmé que Kiev ne devait pas être forcée à des concessions.

"Tout le monde doit comprendre qu'apaiser l'agresseur ne fonctionnera pas", a-t-il dit. "Il faut une vraie paix, pas un apaisement qui apportera plus de guerre".

Concernant la victoire de Donald Trump à la présidentielle, Andriï Sybiga a soutenu que de tels changements "représentent toujours un espoir et une chance, une chance de rapprocher la paix".

Il a indiqué que des contacts avaient été établis avec l'équipe du républicain après l'appel téléphonique, mercredi, entre le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump.

Toujours selon M. Sybiga, un travail est en cours pour organiser une potentielle nouvelle rencontre entre MM. Trump et Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouvelle grève chez Volkswagen, la direction sous pression

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Les employés de Volkswagen entendent empêcher le groupe allemand de procéder à des licenciements massifs et des fermetures de site. (archive) (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

Des milliers d'employés de Volkswagen en Allemagne débrayent lundi, une seconde journée de grève qui coïncide avec de nouvelles négociations entre syndicat et direction sur le plan d'économies drastique envisagé par le groupe automobile.

Des arrêts de travail de quatre heures, deux fois plus longtemps que lors de la première grève, vont perturber la production dans neuf usines du constructeur à travers le pays pour tenter de convaincre Volkswagen de "renoncer à ses positions maximalistes", a déclaré le négociateur du syndicat de l'automobile IG Metall, Thorsten Gröger, à la presse.

La première action du lundi 2 décembre avait mobilisé près de 100.000 salariés, d'après IG Metall, soit un tiers des salariés du groupe en Allemagne et la quasi-totalité des employés de la marque phare VW.

En début d'après-midi à Wolfsburg, siège du premier constructeur européen, les représentants du personnel et la direction entameront un quatrième tour de négociations.

Volkswagen a annoncé en septembre préparer un plan de restructuration, sans écarter des fermetures d'usines allemandes et des dizaines de milliers de suppressions d'emploi, une première en 87 ans d'histoire.

Pour trouver un accord avant Noël, "il est nécessaire que l'entreprise se montre également prête au compromis", a déclaré Thorsten Gröger.

Fin novembre, le constructeur a rejeté une contre-proposition syndicale chiffrée à 1,5 milliards d'euros d'économies, mêlant limitations salariales et réduction du temps de travail.

"Nous devons trouver d'autres possibilités (d'économies). C'est le seul moyen de financer nos investissements", a déclaré lundi Arne Meiswinkel, négociateur de Volkswagen.

Ce week-end, le chancelier Olaf Scholz a invité la direction à "se souvenir de ses responsabilités" et à éviter des licenciements "uniquement pour économiser de l'argent"

"La fermeture de sites ne serait pas la bonne solution [...], justement parce que des décisions erronées de la direction ont contribué à la situation délicate" du groupe, a critiqué le social-démocrate dans une interview au groupe de presse Funke.

Le secteur automobile est en première ligne de la crise industrielle allemande: les constructeurs sont embourbés dans une complexe transition vers l'électrique et subissent une rude concurrence chinoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le chef de l'opposition allemande à son tour en visite en Ukraine

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Le chef de la CDU allemande Friedrich Merz a été reçu par le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à Kiev. (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le chef des conservateurs allemands Friedrich Merz, favori des élections législatives de février, est arrivé lundi à Kiev. Cette visite intervient une semaine après le déplacement en Ukraine du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.

M. Merz, chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), est favorable sous certaines conditions à une livraison de missiles allemands Taurus à Kiev, contrairement à Olaf Scholz qui s'y refuse toujours de crainte d'une escalade avec la Russie. Il a été reçu lundi matin par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"J'ai fait le voyage à Kiev aujourd'hui pour découvrir quelle est la situation en Ukraine et où nous pouvons apporter notre soutien", a-t-il déclaré sur X dans une légende accompagnant une photo de son arrivée par train.

"La guerre en Ukraine doit prendre fin le plus rapidement possible. (Le président russe Vladimir) Poutine n'acceptera de négocier que si l'Ukraine parvient à se défendre", a-t-il aussi écrit.

Il y a une semaine, Olaf Scholz s'était aussi rendu à Kiev. Il avait assuré à Volodymyr Zelensky que la Russie ne pourrait pas "dicter" à l'Ukraine ses conditions pour la paix. Le chef de l'Etat ukrainien a dit avoir de nouveau évoqué avec le chancelier allemand la demande de livraison de missiles Taurus, capables de frapper en profondeur le territoire russe.

Deuxième fournisseur d'aide

Depuis l'invasion russe, l'Allemagne est le deuxième fournisseur d'aide militaire à Kiev, après les Etats-Unis. La guerre en Ukraine s'est déjà imposée comme l'un des thèmes majeurs de la campagne électorale en Allemagne, pour laquelle la CDU fait figure de grande favorite avec autour de 30% des intentions de vote.

Comme Olaf Scholz, Friedrich Merz s'était déjà rendu en Ukraine peu après le début de l'invasion russe en février 2022.

Ces déplacements surviennent à un moment où les forces ukrainiennes reculent sur le front et alors que l'arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche fait craindre un arrêt de l'aide américaine à Kiev.

Volodymyr Zelensky a assuré dimanche vouloir une "paix durable" pour son pays, au lendemain d'un entretien à Paris avec le président élu américain Donald Trump, qui a indiqué de son côté que Kiev devait s'attendre "probablement" à moins d'aide américaine après sa prise de fonction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Chine ouvre la voie à un "assouplissement" monétaire en 2025

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Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires. (archive) (© )

Les dirigeants politiques chinois, dont le président Xi Jinping, ont annoncé lundi vouloir "assouplir" l'année prochaine la politique monétaire du pays, à l'heure où Pékin cherche toujours à enrayer l'essoufflement de la deuxième économie mondiale.

Cette annonce intervient à un mois du retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a menacé d'augmenter les droits de douane américains sur les exportations chinoises au risque de plomber un moteur crucial de la croissance chinoise.

Les 24 membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe-clé de décision de l'organisation au pouvoir en Chine, étaient réunis lundi pour "analyser et étudier" les mesures économiques à venir en 2025, selon l'agence d'Etat Chine nouvelle.

"Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure", ont déclaré lundi les responsables cités.

"L'an prochain, nous devrions (...) mettre en oeuvre une politique budgétaire plus pro-active et un assouplissement approprié de la politique monétaire", ont-ils insisté.

De fait, la deuxième économie mondiale tente toujours d'écarter le spectre d'une déflation, engendrée par une grave crise de l'immobilier et des niveaux de consommation bien en dessous de ceux observés avant la pandémie.

Depuis plusieurs mois, Pékin a multiplié les plans de stimulation de l'économie, y compris une réduction des taux d'intérêts et une hausse du plafond d'endettement des gouvernements locaux.

En octobre, la banque centrale a également annoncé la baisse de deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas.

Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé de la deuxième économie mondiale.

Lutte anti-corruption

Les membres du Bureau politique ont également appelé lundi à intensifier la lutte anti-corruption dans le pays, avec des mécanismes plus solides pour "renforcer le mécanisme d'enquête et de traitement des pratiques malsaines et de la corruption".

Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires, même si les critiques estiment que cette initiative sert également à éliminer ses rivaux politiques.

La campagne s'est récemment concentrée sur l'armée, avec le limogeage du haut responsable Miao Hua après la mise à pied d'une série de personnalités de haut rang, visées par des enquêtes pour corruption.

Cette réunion du bureau politique se tient quelques jours avant le début de la Conférence centrale sur le travail économique, réunion majeure durant laquelle sont généralement fixés les objectifs de croissance.

La conférence pourrait dévoiler de nouvelles mesures de stimulation de l'économie, y compris en matière de politique monétaire même si les investisseurs et analystes étrangers restent prudents sur leur ampleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'ONU demande d'éviter les représailles et revanches en Syrie

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk veut que les droits humains soient au centre d'un dialogue national en Syrie. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande que les responsabilités pour des violations en Syrie soient établies. Lundi à Genève, il a appelé à éviter toute "représaille" ou "revanche".

Pour les Syriens, "tant de choses restent incertaines", a dit l'Autrichien à la presse. "Il est impératif que toutes les preuves soient conservées méticuleusement pour l'avenir", a-t-il insisté, après des décennies de dictature et une guerre qui a duré 13 ans.

La question de l'appareil de sécurité sera très importante, de même que celle de la recherche des personnes portées disparues, selon le Haut commissaire. Il veut que les droits humains soient au centre d'un dialogue national.

Alors que les hostilités se poursuivent dans le nord-est du pays, il appelle les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et les droits humains. "Toutes les mesures doivent être prises pour garantir la protection des minorités et d'éviter des représailles et des actes de revanche".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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