International
Le ton monte entre Inde et Pakistan après l'attentat au Cachemire
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Suspension des visas, expulsion de diplomates et fermeture de frontières: le ton est monté d'un cran jeudi entre l'Inde et le Pakistan après l'attentat qui a causé la mort de 26 civils au Cachemire indien, dont New Delhi impute la responsabilité à Islamabad.
Dans une brusque escalade, les autorités indiennes et pakistanaises ont annoncé que les ressortissants de leur voisin et rival étaient priés de quitter leur territoire à brève échéance.
Sans mettre formellement en cause le Pakistan, le Premier ministre indien Narendra a durci son discours en promettant de traquer "jusqu'au bout de la terre" les auteurs de l'attaque et leurs complices.
Mardi, au moins trois tireurs, selon la police indienne, ont ouvert le feu sur des touristes dans la ville de Pahalgam, dans les contreforts de l'Himalaya, tuant 25 Indiens et un Népalais.
Cette attaque est la plus meurtrière visant des civils menée depuis 2000 dans ce territoire indien à majorité musulmane. Le Pakistan a nié toute responsabilité dans l'attentat.
Représailles
Dès mercredi pourtant, le gouvernement ultranationaliste hindou de New Delhi a ouvert le bal des sanctions en dévoilant une première série de représailles diplomatiques contre Islamabad.
Entre autres mesures largement symboliques, la suspension d'un traité sur le partage des eaux du fleuve Indus, la fermeture de principal poste-frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de nombreux diplomates.
Jeudi, le ministère indien des Affaires étrangères a annoncé la "suspension à effet immédiat" de la délivrance des visas aux Pakistanais et l'annulation de tous ceux en cours d'ici au 29 avril.
"Tous les citoyens pakistanais actuellement en Inde doivent quitter l'Inde" d'ici là, a-t-il ajouté.
"Acte de guerre"
A l'issue d'une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le Pakistan a riposté aussitôt en annonçant l'expulsion de diplomates et la suspension des visas indiens, ainsi que la fermeture de sa frontière et de son espace aérien.
Promettant des "mesures fermes" contre toute "menace indienne", Islamabad a également averti que toute tentative par son voisin de réduire son approvisionnement en eau de l'Indus serait considérée comme un "acte de guerre".
Pour sa première réaction publique à l'attaque dans le Cachemire, le chef du gouvernement indien n'avait pas mâché ses mots: "Je le dis au monde entier: l'Inde identifiera, poursuivra et punira les terroristes et ceux qui les soutiennent. Nous les poursuivrons jusqu'au bout de la terre".
"Je le dis sans équivoque: ceux qui ont mené cette attaque et ceux qui l'ont mise au point en paieront le prix au-delà de leur imagination", a insisté Narendra Modi.
Mercredi, son ministre de la Défense Rajnath Singh avait menacé de représailles "ceux qui ont organisé ça en cachette", visant implicitement le Pakistan.
De nombreux experts anticipent déjà une riposte militaire de New Delhi, comme ce fut le cas en 2019 après une attaque meurtrière qui avait visé un convoi de militaires indiens.
"Cette attaque va faire revenir les relations entre les deux pays à leurs heures les plus sombres", a anticipé pour l'AFP l'analyste Praveen Donthi, de l'International Crisis Group (ICG).
La fusillade de Pahalgam n'avait toujours pas été revendiquée jeudi à la mi-journée.
Menaces et harcèlement
La police a diffusé les portraits-robot de trois suspects, dont deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Taibad (LeT), basé au Pakistan.
Ce groupe islamiste est soupçonné des attaques djihadistes qui ont visé la mégapole indienne de Bombay en novembre 2008, faisant 166 morts.
La police a également offert une récompense de deux millions de roupies (plus de 18'000 francs) pour toute information permettant leur capture.
Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan en 1947, lorsque ces deux pays ont accédé à l'indépendance. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté de l'ensemble du territoire.
Depuis 1989, les combats entre l'insurrection séparatiste et les troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts dans la région.
Jeudi encore, un soldat a été tué dans un accrochage survenu à Basantgarh, a rapporté l'armée indienne.
A Srinagar, la principale ville du Cachemire, la situation était calme jeudi, mais de nombreux habitants ne cachaient pas leurs craintes.
"Tous ceux avec lesquels j'ai parlé ont le coeur brisé et sont choqués par la tournure prise par les événements", a réagi auprès de l'AFP l'historien local Siddhi Wa Hid. "Mais il est encore trop tôt pour se prononcer sur (les) raisons" de l'attaque.
De nombreux touristes indiens ont quitté la ville dans les heures qui ont suivi l'attaque. Mais ses rues restaient très animées, notamment dans ses fameux jardins, a constaté un photographe de l'AFP.
Selon l'Association des étudiants du Jammu et Cachemire, de nombreux étudiants originaires du Cachemire ont été depuis mercredi la cible de menaces et d'agressions dans toute l'Inde depuis l'attentat de mardi, accusés d'être des "terroristes".
"Il s'agit là d'une campagne délibérée et ciblée de haine et de calomnie", a dénoncé le président de l'association, Nasir Khuehami.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un chef camerounais lauréat du Prix Nansen pour les réfugiés
Le chef camerounais Martin Azia Sodea est lauréat cette année du Prix Nansen remis par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Il est récompensé pour avoir aidé des milliers de personnes arrivées de la Centrafrique dans son village du nord du pays.
Le chef "ne les pas refoulées", a affirmé mercredi l'agence onusienne. Au contraire, il leur a offert des terres pour qu'elles puissent fonctionner en autarcie à Gado-Badzéré.
Le chef a aussi rassemblé de jeunes volontaires pour assister ces réfugiés et a constitué un groupe de femmes pour répondre aux besoins des femmes et des enfants parmi ces personnes.
Parmi ses dispositifs, il a notamment résolu plus de 1000 disputes. Il pilote un comité conjoint entre réfugiés et membres de la communauté pour garantir une cohabitation pacifique.
De quoi inspirer d'autres chefs traditionnels et changer l'approche dans la région. "Nous sommes tous des êtres humains et nous devons prendre soin les uns des autres", a affirmé le chef.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Liverpool bat l'Inter, le Bayern solide 2e
La 6e journée de la Ligue des champions a vu l'Inter se faire battre à domicile. Une défaite 1-0 infligée par Liverpool qui fait glisser les Milanais à la 5e place.
Alessandro Bastoni n'a vraiment pas aidé son équipe. A la 85e, le défenseur italien n'a rien trouvé de mieux que de tirer le maillot de Wirtz dans la surface. L'arbitre est allé visionner la VAR et a décidé de siffler logiquement un penalty. Un penalty que Yann Sommer n'a pu arrêter. L'ancien portier de l'équipe de Suisse est certes parti du bon côté, mais le Hongrois Szoboszlai a mis trop de puissance.
Après un nul à Bruges et une défaite face à Chelsea, le Barça a réussi à gagner 2-1 devant l'Eintracht Francfort. Les Catalans ont encaissé le premier but à la 21e par Knauff, mais ils ont su réagir en quelques minutes (50e et 53e) via Jules Koundé, héros inattendu de cette rencontre.
Zakaria manque un penalty
Monaco s'est imposé au forceps 1-0 contre Galatasaray. Les Monégasques ont inscrit le seul but de la rencontre à la 68 par Balogun. Mais les joueurs de la Principauté auraient pu se mettre à l'abri avant, seulement Denis Zakaria a manqué son penalty à la 51e.
L'Atalanta a réalisé une excellente opération en dominant Chelsea en Italie 2-1. Les Transalpins remontent à la 3e place provisoire. Victoire également de l'Atletico Madrid 3-2 à Eindhoven face au PSV. Même score pour Marseille en Belgique face à L'Union Saint-Gilloise. Tottenham a lui écarté le Slavia Prague 3-0.
Le Bayern 2e provisoire
Plus tôt dans la soirée, le Bayern Munich a lui renoué avec la victoire en Ligue des champions contre le Sporting (3-1). Ceci deux semaines après avoir concédé sur la pelouse d'Arsenal sa seule défaite de la saison.
Les Allemands, surpris au retour des vestiaires par un but contre son camp de Joshua Kimmich (54e), ont renversé la situation en cinq minutes, grâce à Serge Gnabry (65e) et Lennart Karl (69e). Jonathan Tah (77e) a enfoncé le clou en fin de partie.
Le club bavarois pointe provisoirement à la deuxième place du classement, avec 15 points en six journées, soit autant que les "Gunners", dernière équipe invaincue de C1, qui jouent mercredi à Bruges.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Assemblée adopte de peu le budget de la Sécurité sociale
Les députés français ont adopté mardi de justesse le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Une victoire majeure pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui gagne son pari dans une Assemblée sans majorité et sans avoir utilisé le 49.3.
La chambre basse a adopté le texte, qui contient la suspension de l'emblématique réforme des retraites, par 247 voix contre 234. Après un dernier passage au Sénat, il devra revenir une dernière fois à l'Assemblée pour être adopté définitivement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs
Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".
L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.
Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.
"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.
"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.
Pas d'exemption
Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".
YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.
Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.
"Franchement étrange"
Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.
En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.
"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.
Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.
"Loin d'être parfaite"
Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".
Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.
Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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