International
Le voyagiste TUI réalise une augmentation de capital
Le numéro 1 mondial du tourisme TUI a approuvé mercredi une augmentation de capital d'1,1 milliard d'euros (1,2 milliard de francs) pour se refinancer et rembourser les prêts publics géants accordés au groupe pendant la crise sanitaire.
"Le conseil d'administration de TUI a décidé aujourd'hui d'une augmentation de capital" qui "devrait permettre de lever 1,1 milliard d'euros", a affirmé l'entreprise allemande, cotée à Londres, très affectée par la pandémie de coronavirus.
"Après la restructuration (...) des derniers mois, nous nous concentrons désormais sur notre refinancement et le remboursement des aides d'États", a-t-elle détaillé.
Le fonds Unifirm Limited, déjà actionnaire principal du groupe, s'est engagé à acheter suffisamment de titres pour rester présent au capital à hauteur de 32%.
Les 500 millions restant seront acquis par différentes banques, dont Deutsche Bank, HSBC ou encore Commerzbank.
Hôtels, charters, croisières, qui constituent le coeur de métier du groupe allemand, ont été mis à l'arrêt pendant des mois en raison de la crise sanitaire qui a mis à genoux le secteur du tourisme.
TUI a connu une perte record de 3,1 milliards d'euros lors de son exercice 2019-2020, du jamais vu dans l'histoire de l'entreprise.
Pour faire face à la crise, le voyagiste a dû bénéficier de trois plans d'aide du gouvernement allemand, pour un montant total de 4,3 milliards d'euros.
Vaste plan de restructuration
Le groupe s'est également tourné vers des fonds privés, et a déjà réalisé une hausse de 500 millions d'euros de son capital, auprès de ses propres actionnaires ainsi que de banques d'investissement en décembre 2020.
TUI s'est par ailleurs lancé au printemps 2020 dans un vaste plan de restructuration, impliquant la suppression de 8.000 postes dans le monde, et la vente de 20% de sa flotte d'avions.
Grâce à ces différentes actions, TUI assure disposer désormais de "3,4 milliards d'euros" de liquidités.
"Nous voulons, nous pouvons et nous retrouverons le chemin de la robustesse", a affirmé mardi le PDG du groupe, Fritz Joussen, cité dans un communiqué.
D'autant que le groupe est optimiste sur la reprise mondiale du tourisme.
Cet été, 2,6 millions de clients ont réservé des voyages organisés par le groupe, soit "le double" par rapport aux mois de juillet/aout 2020, selon TUI.
Et les réservations pour l'hiver 2021/2022 sont déjà à un niveau "supérieur à 54%" de leur niveau de la saison 2018/2019, avant la pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sinner recrute l'ancien préparateur physique de Djokovic
Jannik Sinner a recruté Marco Panichi qui a longtemps travaillé avec Djokovic. Ceci afin de remplacer son préparateur physique, remercié après la retentissante affaire de dopage dont il a été blanchi.
"Bienvenue dans l'équipe", a écrit lundi le joueur italien sur ses réseaux sociaux en légende d'une photo le montrant aux côtés de son compatriote Panichi et d'un nouveau physiothérapeute, Ulises Badio.
Ils remplacent respectivement Umberto Ferrara et Giacomo Naldi, dont Sinner s'est séparé avant l'US Open qu'il a remporté, pour leur rôle dans les deux contrôles antidopage positifs dont Sinner a fait l'objet en mars.
L'Italien avait expliqué à l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) que les quantités infimes de clostébol (anabolisant) retrouvées dans ses urines étaient dues à "une contamination par un membre de son staff (Naldi, NDLR), qui avait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol pour soigner une petite blessure".
L'Itia a accepté les explications de Sinner et l'a officiellement blanchi, ce qui a suscité des réactions outragées de certains joueurs, dont l'Australien Nick Kyrgios.
Panichi a notamment travaillé avec son compatriote Fabio Fognini, l'Allemande Angelique Kerber et la Chinoise Li Na, avant de faire partie de l'équipe de Novak Djokovic de 2019 à cette année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Ballon d'Or Aitana Bonmatí prolonge au Barça jusqu'en 2028
La Ballon d'Or 2023 Aitana Bonmatí, en fin de contrat à la fin de la saison, a prolongé de 3 ans au FC Barcelone jusqu'en 2028. Elle évolue depuis l'âge de 11 ans au sein du club catalan.
Un nouveau contrat qui devrait faire de la milieu de terrain espagnole de 26 ans la joueuse la mieux payée du monde, selon plusieurs médias spécialisés.
Considérée comme la meilleure joueuse de la planète, Bonmati s'est imposée comme la nouvelle étoile du football féminin, glanant 23 titres dont trois Ligues des champions et cinq Ligas avec le Barça, son club formateur, ainsi que la Coupe du Monde et la Ligue des nations avec l'Espagne.
Selon la presse catalane, le Barça a refusé plusieurs offres provenant de clubs anglais, dont Chelsea, pour conserver sa star et poursuivre son règne sur le football européen chez les femmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelles attaques sur Gaza, le Hamas jure de poursuivre le combat
Au moins 18 Palestiniens ont été tués lundi dans des attaques israéliennes qui ont décimé plusieurs familles dans la bande de Gaza, ont indiqué des secouristes. Cela à l'heure où le mouvement islamiste Hamas a affirmé avoir la force de continuer à "résister" à Israël.
Sur le front nord d'Israël, avec le Hezbollah libanais, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé que la possibilité d'une solution diplomatique pour faire cesser les affrontements transfrontaliers avec le mouvement pro-iranien "s'éloigne", signe de la perte de patience d'Israël.
Près d'un an après le début d'une guerre dévastatrice à Gaza, dernier épisode du long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les opérations de représailles israéliennes ne connaissent pas de répit dans le territoire assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire et sanitaire.
Lundi matin, une frappe a touché la maison de la famille Al-Qassas à Nousseirat (centre), tuant dix personnes, a déclaré à l'AFP une source hospitalière.
"Netanyahu est un criminel"
Couvertes de draps blancs ensanglantés, plusieurs victimes, dont un enfant, ont été transportées à l'hôpital al-Awda de Nousseirat, selon des images de l'AFPTV. Là, un homme, Abou Rachad al-Qassas, pleure sur le corps d'un proche, avant d'être rejoint par d'autres Palestiniens pour prier devant trois dépouilles.
"Ils ont bombardé ma maison alors que nous dormions, sans aucun avertissement préalable (...). Mes petits-enfants sont morts", a déclaré Abou Rachad al-Qassas d'une voix tremblante. "Je dis au monde que Netanyahu (le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) et son gouvernement sont des criminels (...)."
Dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville (nord), six Palestiniens ont été tués dans une frappe sur la maison de la famille Bassal, selon la Défense civile. Et à Rafah (sud), deux autres ont péri dans un raid qui a touché la maison de la famille Abou Chaar, d'après la même source.
"Comme un tremblement de terre"
"Nous étions à la maison lorsqu'un missile est tombé dans le quartier. C'était comme un tremblement de terre. Des enfants, des femmes étaient chez eux. Ils sont morts", a déclaré Mahmoud Abou Foul, un habitant, après une frappe sur le quartier de Cheikh Radwane à Gaza-ville.
La campagne de bombardements lancée par Israël sur Gaza après le 7 octobre, suivie d'une offensive terrestre le 27 octobre, lui a permis de s'emparer progressivement de vastes régions du petit territoire, occupé par Israël de 1967 à 2005.
Au moins 41'226 personnes ont péri dans l'offensive israélienne, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués. Et la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été contraints de se déplacer.
Résistance à continuer "élevée"
Après onze mois d'opérations israéliennes contre le Hamas, ses dirigeants et infrastructures à Gaza, un haut responsable du mouvement Oussama Hamdane a affirmé dimanche à l'AFP que "la capacité de la résistance à continuer" était "élevée".
"Il y a eu des martyrs et des sacrifices (...), mais en retour, il y a eu une accumulation d'expériences et le recrutement de nouvelles générations au sein de la résistance", a-t-il dit.
Disant agir en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza, les rebelles houthis au Yémen et le Hezbollah au Liban ont ouvert des fronts contre Israël après le début de la guerre.
Dimanche, un tir de missile revendiqué par les Houthis est tombé dans un terrain vague du centre d'Israël, sans faire de victimes. Israël a prévenu qu'ils payeraient "un lourd tribut".
Emissaire américain en Israël
Selon des médias israéliens, Amos Hochstein, émissaire spécial du président américain Joe Biden, est arrivé lundi en Israël pour essayer de calmer le front entre Israël et le Hezbollah, après des mois de vaines tentatives. Entretemps, les violences transfrontalières se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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