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Présidentielle: un "face-à-face" pour juguler l'insécurité

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Le vote pourrait aboutir à l'élection de la première femme à la tête du pays d'Amérique du Sud. (© KEYSTONE/AP/DOLORES OCHOA)

Les Equatoriens votaient dimanche pour le second tour de la présidentielle entre une avocate socialiste, dauphine de l'ex-président Rafael Correa, et un candidat libéral. Un duel au coude-à-coude dans un pays livré à la violence et au narcotrafic.

Ce face-à-face aboutira soit à l'élection de la première femme à la tête du pays d'Amérique du Sud, Luisa Gonzalez, soit à celle du plus jeune président de son histoire moderne, Daniel Noboa, fils d'un richissime homme d'affaires, magnat de la banane.

A la mi-journée, le taux de participation était de 43,72%, selon la présidente du conseil électoral (CNE), Diana Atamaint. Après avoir dans un premier temps fait état d'une "normalité absolue", elle a annoncé l'ouverture d'une enquête "immédiate" sur une "vidéo circulant sur les réseaux sociaux dans laquelle on peut observer le marquage de bulletins de vote en faveur" du candidat Noboa.

Peu auparavant, l'ex-président Correa (2007-2017) et mentor de la candidate Gonzalez, en exil après depuis sa condamnation pour corruption par la justice équatorienne, a posté sur le réseau X des images d'une personne remplissant des bulletins de vote en faveur de M. Noboa.

Selon la présidente de la CNE, le vote "se déroule de manière fluide dans 90%" des 4390 bureaux. Et "sans incident de sécurité", a précisé de son côté le ministre de l'Intérieur Juan Zapata.

Le scrutin s'achèvera à 17h00 (minuit heure suisse). Les premiers résultats seront publiés à partir de 18h30 et le vainqueur sera connu le soir-même, selon la CNE.

Le joug des "bandes"

L'avant 1er tour du 20 août a été marqué par l'assassinat - qui avait traumatisé le pays - de l'un des principaux candidats, un ex-journaliste portant un fort discours anti-corruption. Pour Primicias, l'élection se déroule "dans un contexte d'insécurité et de violence politique imposé par les bandes liées au crime organisé international".

Ce thème de l'insécurité revient comme un leitmotiv chez tous les électeurs interrogés, suivi de celui du chômage. "C'est une élection critique, l'avenir du pays est en jeu. Ce qui nous préoccupe le plus, c'est la question de l'insécurité et de la criminalité. L'autre est l'économie", a commenté Freddy Escobar, 49 ans, à l'entrée d'un bureau de vote de Quito.

Gilet pare-balles sur le torse et entouré d'un lourd dispositif de sécurité, Mme Gonzalez a voté vers 09h00 dans sa ville de Canuto (sud-ouest). "Que triomphe l'Equateur, et que gagne 'Révolution citoyenne'", a-t-elle lancé, citant le nom de sa formation politique.

Tout sourire, lui aussi en gilet pare-balles, son adversaire Daniel Noboa a voté en fin de matinée à Olon, dans son fief de Santa Elena (sud-ouest). "Aujourd'hui nous gagnons", a-t-il lancé.

Tâche titanesque

Alors que l'insécurité atteint des "niveaux historiques" et que l'Equateur est l'un des pays avec "le plus de crimes au monde", une tâche titanesque attend le ou la nouvelle élue: "réduire le taux d'homicide, récupérer les espaces tombés sous la coupe du crime organisé, combattre la corruption, contrôler les prisons, purger les forces de sécurité, améliorer la justice, freiner le trafic de drogues...", énumère dimanche le quotidien El Universo.

Avec des sondages très serrés, les derniers jours de campagne ont vu une avalanche de promesses de la part des deux candidats : "Un nouvel Equateur", une "main ferme" pour "sauver le pays", la "fin de la délinquance", des "milliers d'emplois", le "bien pour tous"...

Seize mois de mandat

Mais le ou la nouvelle élue n'aura que peu de temps pour tenir ces promesses mirobolantes: il ou elle gouvernera jusqu'à début 2025, terme du mandat du président sortant Guillermo Lasso qui avait convoqué des élections anticipées pour éviter sa destitution sur fond d'accusations de corruption.

De l'avis de tous, le nouveau dirigeant héritera d'un pays plongé dans une vague de violences sans précédent, qui souffre d'une corruption endémique et d'institutions fragilisées.

Autrefois considéré comme un îlot de paix en Amérique latine, le pays de 18 millions d'habitants, situé entre la Colombie et le Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, a été rattrapé par une vague de violences sans précédent liée au crime organisé et au narcotrafic.

Selon l'Observateur équatorien du crime organisé, au moins 3600 personnes ont été assassinées depuis le début de l'année, tandis que le taux d'homicide a doublé et continue de monter en flèche.

Polarisation

L'ombre de l'ex-président Rafael Correa (2007-2017), en exil après avoir été condamné pour corruption par la justice équatorienne, plane sur la candidature de Mme Gonzalez, qui a déjà annoncé qu'elle en ferait son conseiller.

Ce second tour se déroule sur fond de polarisation entre un bloc corréiste, minoritaire, et un spectre politique très fragmenté. Aucune force ou parti ne dispose de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le parti de Mme Gonzalez y est la première force, avec 48 sièges sur 137. M. Noboa compte 13 députés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Soudan: l'ONU salue des "discussions constructives"

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Chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher a salué les "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise mardi (archives). (© KEYSTONE/AP/Amr Nabil)

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué des "discussions constructives" avec le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, mardi à Port-Soudan, capitale provisoire du pays déchiré par plus de deux ans de guerre.

"Je me réjouis des discussions constructives" avec le général Burhane "cet après-midi, visant à garantir que nous puissions continuer à opérer partout au Soudan, de manière neutre, indépendante et impartiale, pour tous ceux qui ont un besoin urgent de soutien international", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par le Conseil de souveraineté présidé par le chef de l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Accusée d'espionnage, l'extrême droite allemande est embarrassée

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La patronne de l'AFD, Alice Weidel, est sortie du bois mardi pour critiquer un voyage prévu par ses élus en Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

La dirigeante du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), Alice Weidel, a critiqué mardi un voyage prévu par des élus en Russie. Elle est sortie du bois au moment où sa formation est soupçonnée d'espionnage au profit de Moscou.

Ces derniers jours, des médias allemands ont ébruité les préparatifs de ce voyage d'élus, dont deux députés, en marge d'une conférence des pays des Brics en fin de semaine à Sotchi, ville de la mer Noire.

"Pour être tout à fait claire, je ne comprends pas ce qu'on est censé faire là-bas", a déclaré lors d'un point-presse au Bundestag Alice Weidel, fustigeant une décision du "groupe de travail sur les affaires étrangères" de son propre groupe parlementaire. Des deux députés initialement prévus, "un seul", Steffen Kotré, "se rendra à Sotchi", a-t-elle annoncé.

"Personnellement, je ne me rendrais pas là-bas. Je ne le recommande à personne non plus, car je ne sais pas quel sera le résultat final. C'est pourquoi il n'y a plus qu'une seule personne qui y va", a-t-elle encore dit.

Procédures à réexaminer

Interrogée sur l'interdiction faite aux représentants de l'AfD de rencontrer l'ancien président russe Dmitri Medvedev - actuel vice-président du Conseil de sécurité de son pays -, Mme Weidel s'est dite "heureuse" que le même groupe de travail ait "réexaminé la question". M. Medevedev tient des discours particulièrement agressifs et virulents à l'égard de l'Ukraine et de l'Occident.

L'AfD devrait prochainement réexaminer ses procédures d'autorisation des voyages de ses représentants à l'étranger, a affirmé Mme Weidel: "nous ne pouvons pas continuer ainsi".

Cet polémique intervient alors que, ces dernières semaines, les parlementaires d'autres partis avaient accusé l'AfD de se servir de son droit de questions parlementaires, au niveau régional et national, pour récolter des informations sensibles afin de les transmettre à Moscou, des allégations que le parti rejette.

Après une deuxième place historique décrochée aux législatives de février, l'AfD est au coude-à-coude dans des sondages avec les conservateurs du chancelier Friedrich Merz, voire les devance.

La Russie est accusée, malgré ses dénégations, d'une vaste campagne d'espionnage, de désinformation et de sabotage en Allemagne, premier soutien militaire de l'Ukraine en Europe, comme ailleurs sur le continent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Alcaraz renverse Fritz et cueille un 2e succès à Turin

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Carlos Alcaraz a renversé Taylor Fritz pour cueillir son 2e succès dans le Masters 2025 (© KEYSTONE/EPA/ALESSANDRO DI MARCO)

Carlos Alcaraz a fait un premier pas vers les demi-finales du Masters ATP à Turin. Le no 1 mondial a battu Taylor Fritz mardi dans le duel des vainqueurs de la 1re journée du groupe Jimmy Connors.

L'Espagnol s'est imposé 6-7 (2/7) 7-5 6-3 en 2h48' devant l'Américain, qui a raté le coche dans la deuxième manche. Taylor Fritz n'a pas su saisir sa chance alors qu'il a dominé les débats pendant plus d'un set et demi, notamment sur la première des deux balles de break dont il a bénéficié à 2-2 dans ce deuxième set.

Carlos Alcaraz s'est accroché, et a su attendre son heure. Celle-ci est venue dans le douzième jeu de la deuxième manche: Taylor Fritz a alors livré un mauvais jeu de service pour laisser son adversaire revenir à hauteur. Le scenario s'est répété au troisième set, Fritz craquant sur son engagement dès le sixième jeu.

Carlos Alcaraz sera assuré dès mardi soir de disputer les demi-finales si Alex De Minaur bat Lorenzo Musetti dans le deuxième simple de cette journée. Il ne lui manque par ailleurs plus qu'une victoire - soit dans son troisième match de poule, soit en demi-finale - pour terminer l'année à la 1re place mondiale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La COP32 sur le climat devrait avoir lieu en Ethiopie en 2027

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Les pays africains se sont mis d'accord sur le choix de l'Ethiopie pour accueillir la COP32 en 2027. Ils ont pris cette décision mardi au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

La 32e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP32), qui change de région chaque année, devrait être accueillie par l'Ethiopie en 2027. Les pays africains ont approuvé ce choix durant la COP actuelle au Brésil.

Le groupe des pays africains "a choisi l'Ethiopie", a confirmé mardi à l'AFP Richard Muyungi, président du groupe des négociateurs africains, à Belem. La présidence brésilienne de la COP30 a confirmé à l'AFP le choix des pays africains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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