Climat
L'ère des énergies fossiles doit prendre fin, dit le chef de l'ONU
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Le secrétaire général de l'ONU a lancé vendredi une attaque en règle contre l'industrie des combustibles fossiles, l'accusant de tenir "l'humanité à la gorge" et appelant les dirigeants des grandes économies à agir pour "mettre fin à l'ère des énergies fossiles".
"Le premier devoir d'un dirigeant, c'est de protéger les populations des dangers clairs et actuels. Rien ne pourrait être plus clair ou présent que le danger de l'expansion des combustibles fossiles", a dit Antonio Guterres dans un discours à l'adresse du Forum des grandes économies sur l'énergie et le climat (MEF).
Cette réunion virtuelle, organisée par le président américain Joe Biden, réunit les pays "représentant 80% du PIB, de la population et des émissions de gaz à effet de serre du monde", selon la Maison Blanche.
"Même à court terme, les combustibles fossiles n'ont aucun sens politique ou économique. Pourtant, nous semblons piégés dans un monde où les producteurs de combustibles fossiles et les financiers tiennent l'humanité à la gorge", a ajouté le chef de l'ONU.
Industrie fossile accusée
M. Guterres a accusé l'industrie fossile d'avoir tenté pendant des décennies de convaincre dirigeants et opinion publique de sa responsabilité limitée dans le changement climatique, et de chercher à "saboter les politiques climatiques ambitieuses".
Le secrétaire général de l'ONU a fini son discours par un appel pressant aux dirigeants. "La crise climatique est notre urgence numéro un", a-t-il lancé.
"Les énergies renouvelables sont le plan de paix du 21e siècle. Je compte sur vos gouvernements pour mettre fin à l'ère des énergies fossiles. La révolution des énergies renouvelables commence maintenant".
Besoin de sécurité
Pour sa part le président américain Joe Biden a estimé que l'invasion russe de l'Ukraine démontrait l'importance des énergies renouvelables pour la sécurité nationale ainsi que pour la lutte contre la crise climatique.
"L'attaque brutale et non provoquée de la Russie contre sa voisine, l'Ukraine, a alimenté une crise énergétique mondiale et rendu encore plus clair le besoin d'atteindre une sécurité énergétique fiable et de long terme", a-t-il dit en ouverture de ce forum auquel il a convié les principales économies du monde.
C'est la troisième fois que le dirigeant américain, sous pression aux Etats-Unis face à l'inflation galopante notamment tirée par la hausse des prix du carburant, réunit le Forum des grandes économies sur le climat et l'énergie (MEF).
Absences de marque
Cette conférence "s'inscrit dans le cadre des efforts du président pour utiliser tous les moyens dont il dispose pour s'attaquer à la crise climatique mondiale, répondre de façon urgente à la hausse des prix exacerbée par la guerre russe en Ukraine et mettre les Etats-Unis et leurs alliés sur la voie de la sécurité énergétique et alimentaire durable", expliquait peu avant l'exécutif américain.
Il devrait s'agir de la plus grande réunion sur le sujet de dirigeants, avant la prochaine conférence climat de l'ONU, en novembre en Egypte.
La Chine n'est toutefois représentée que par son émissaire sur le climat, et non par son président Xi Jinping, a précisé la Maison Blanche. Et, autre émetteur majeur de gaz à effet de serre, l'Inde ne figure pas sur la liste officielle des participants.
Selon un haut responsable gouvernemental américain, 23 pays doivent être représentés à cette téléconférence, soit la majorité des grandes économies mondiales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Climat
Grande Dixence (VS): tourisme impacté par les éboulements
L’important éboulement survenu samedi près du barrage de la Grande Dixence (VS) impacte la région au niveau touristique. L’hôtel situé à proximité a dû provisoirement fermer pour des raisons de sécurité et il n’est plus possible de se rendre au barrage.
Environ 5000 mètres cubes de roches se sont détachés depuis samedi dernier de la falaise surplombant le site, entraînant la fermeture préventive de la tyrolienne ainsi que d’une partie du couronnement du barrage, selon une information de la commune d’Hérémence, mercredi. La route cantonale menant au barrage demeure fermée jusqu'à nouvel avis, y compris pour les cyclistes et les piétons.
Cette situation impacte directement l'hôtel situé à proximité du barrage de la Grande Dixence. L'établissement a été évacué d'urgence, mercredi après-midi. "Sur le coup, ça a été compliqué de digérer l’annonce", avoue la directrice Pauline Moix, interrogée par Keystone-ATS. "Heureusement, on nous a bien expliqué la situation."
27 personnes impactées
Quinze touristes faisant la Haute Route entre Chamonix et Zermatt ont été relogés dans des hôtels de la région (Thyon, Les Collons, Hérémence, Les Masses). Le personnel de l’hôtel composé de 12 saisonniers a pu s’installer dans une colonie située à Evolène. "J’ai été harcelée de téléphones de gens de la région proposant leur aide", révèle, touchée par ce vent de solidarité, Pauline Moix.
"Désormais, on prend son mal en patience", conclut la directrice, occupée à remplir des demandes de réduction de l'horaire de travail.
Le barrage pas touché
En revanche, "l’intégrité du barrage de la Grande Dixence n’est pas menacée", a précisé à Keystone-ATS, le président d’Hérémence Grégory Logean. "Les éboulements - il y en a eu encore au moins un depuis mercredi soir - concernent un secteur bien précis à proximité de la tyrolienne. L'endroit est désormais monitoré par des capteurs et des systèmes de surveillance. Il est trop tôt pour communiquer sur une réouverture de la route."
La recrudescence de l’activité géologique observée depuis samedi dernier a incité les autorités à renforcer les mesures de protection des visiteurs se rendant, en été, sur le site de la Grande Dixence.
Exposition plus visible
Cet éboulement tombe également mal pour la société Grande Dixence SA, dont le barrage fête ses 75 ans cette année. Depuis juin et jusqu’en octobre, une exposition est installée sur sa partie sommitale. Il s’agit d’une ligne du temps. Pour l’heure, ladite exposition n’est donc plus accessible pour des questions de sécurité.
Annuellement, ce sont 100’000 personnes qui rejoignent le barrage durant l’été ou une partie de l’automne pour découvrir les lieux et profiter de la vue depuis cet ouvrage situé à 2365 mètres d’altitude.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Pakistan: 54 morts en 24h dans des pluies en pleine mousson
Plus de 50 personnes sont mortes en 24 heures dans des pluies au Pakistan, a rapporté jeudi une agence gouvernementale, portant à quelque 180 le nombre de morts depuis le début de la mousson estivale fin juin.
"Ces dernières 24 heures, 54 personnes sont mortes et 227 ont été blessées à travers le Pakistan et la province du Pendjab compte le plus de victimes", a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes, précisant que la bilan avait été comptabilisé jusqu'à 08h00 (05h00 en Suisse).
Le service de météorologie a alerté sur un risque élevé de précipitations intenses et de possibles crues subites dans les prochaines 48 heures.
Les autorités de Rawalpindi, à 15-20 km de la capitale Islamabad, ont déclaré jeudi jour férié pour inciter les habitants à rester chez eux.
"Les résidents de zones à risque doivent préparer des kits d'urgence avec de la nourriture, de l'eau, des médicaments pour trois à cinq jours", ont-elles dit.
Après la crue d'une rivière traversant la ville, des habitants ont également été invités à évacuer leurs logements.
Souvenirs sombres de 2022
D'après la porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes, environ 180 personnes, dont 70 enfants, sont mortes et 500 blessées depuis le début de la mousson estivale fin juin.
Le Pakistan est l'un des pays du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique et ses 255 millions d'habitants subissent des événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquemment.
La mousson d'été apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d'agriculteurs dans une région d'environ deux milliards d'habitants.
Mais le Pakistan a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d'un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1700 personnes avaient alors été tuées et une bonne part des récoltes avaient été perdues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Valais: le barrage de la Grande Dixence est inaccessible
Un important éboulement est survenu, samedi, dans le secteur de la Grande Dixence (VS). Son barrage est désormais inaccessible par la route. Des mesures de sécurisation des lieux ont été prises par la commune d'Hérémence et l'Etat du Valais.
Environ 5000 mètres cubes de roches se sont détachés de la falaise surplombant le site, entraînant la fermeture préventive de la tyrolienne ainsi que d’une partie du couronnement du barrage, précisent les autorités communales dans un communiqué diffusé mercredi.
Une recrudescence de l’activité géologique a été observée, ces derniers jours, incitant les autorités à renforcer les mesures de protection du public.
Y compris pour les cyclistes et les piétons
En concertation avec le Service cantonal de la mobilité, la route cantonale menant de Méribé au barrage de la Grande Dixence est désormais fermée jusqu'à nouvel avis, y compris pour les cyclistes et les piétons.
"Une surveillance active est en cours, afin de suivre l’évolution de la situation. Une nouvelle évaluation des risques sera conduite dans les prochains jours, en collaboration avec les services spécialisés, pour déterminer les prochaines étapes", détaille encore la commune dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La force destructrice des laves torrentielles mieux comprise
Une équipe de recherche de l'EPFZ a étudié des laves torrentielles en Valais avec une précision inégalée. Grâce à des mesures à haute résolution, l'étude a pu mettre en évidence des facteurs inexpliqués qui déterminent leur force destructrice.
L'équipe internationale dirigée par l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a assisté en direct au déclenchement d'une lave torrentielle en juin 2022 dans l'Illgraben, au-dessus de la commune valaisanne de Loèche.
Pas mois de 25'000 mètres cubes de matériaux - un flux d'eau, de terre et d'éboulis - se sont alors déversés sur quatre kilomètres dans le lit de l'Illbach, avant de se jeter dans le Rhône, a indiqué l'EPFZ mercredi dans un communiqué.
Les scientifiques ont suivi le phénomène naturel à l'aide de plusieurs stations de mesure et de scanners laser 3D à haute précision, appelés lidars. En haut de la vallée, un front de deux mètres de haut avançant rapidement a été observé à la pointe de la coulée de boue, contenant des blocs d'une taille allant jusqu'à un mètre cube.
Plus bas dans la vallée, la coulée de boue était moins profonde, mais des vagues puissantes et rapides se produisaient régulièrement à la surface. Septante vagues de ce type ont été comptées par les scientifiques pendant la demi-heure qu'a duré la coulée de boue.
Rôle central des poussées
Ces poussées jouent un rôle central dans la force destructrice des laves torrentielles, car elles rendent le flux de boue particulièrement puissant et rapide. Selon les auteurs, les processus physiques à l'origine de ces poussées étaient jusqu'à présent peu connus.
"Nous avons pu démontrer que les poussées se produisent spontanément à la surface de la coulée. Elles proviennent de petites irrégularités qui augmentent au fil du temps, devenant plus grandes et plus rapides, jusqu'à atteindre leur force destructrice maximale", explique Jordan Aaron, professeur à l'EPFZ, cité dans le communiqué.
Sur la base de cette étude, il serait possible d'estimer à l'avenir si des poussées sont à attendre lors d'une lave torrentielle et quelle est leur force destructrice. Cette analyse permettrait à moyen terme d'améliorer la gestion des dangers, selon le Pr Aaron.
Les scientifiques ont également pu déduire des données de mesure que les gros blocs de roche influencent fortement la dynamique locale des courants dans les laves torrentielles. Ce phénomène n'est pas pris en compte dans la plupart des prévisions actuelles.
Des scientifiques de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et de l'université britannique de Manchester ont également participé à cette recherche, publiée dans la revue Communications Earth & Environment.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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