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Les 27 endossent le certificat sanitaire

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la chancelière allemande Angela Merkel à leur arrivée au sommet européen. (© KEYSTONE/EPA/Olivier Matthys)

Les dirigeants de l'UE ont endossé mardi le certificat sanitaire numérique européen. Ils ont appelé à la "mise en place rapide" de ce sésame, qui doit permettre une réouverture des frontières.

Eurodéputés et Etats membres s'étaient mis d'accord la semaine dernière sur ce pass commun destiné à faciliter les voyages dans l'UE à partir du 1er juillet. Il attestera qu'une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu'elle a passé un test négatif ou qu'elle est immunisée après avoir contracté la maladie.

Dans les conclusions de leur sommet diffusées à la mi-journée, les Vingt-Sept se sont aussi déjà entendus pour permettre l'entrée dans l'UE aux voyageurs de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid approuvés par les Européens.

Objectif: 70% de vaccinés en juillet

"Le certificat sanitaire est particulièrement important pour redémarrer notre économie, avec la libre circulation des travailleurs, mais aussi des touristes cet été", a souligné le Premier ministre croate Andrej Plenkovic, dont le pays est très dépendant du tourisme.

Certains Etats veulent cependant se réserver le droit d'imposer aux titulaires de ces certificats certaines mesures, comme des quarantaines, face à l'émergence de variants par exemple. "Tout dépend de la situation sanitaire dans votre pays, et dans celle du voyageur. Cela va être complexe", a reconnu auprès de l'AFP le ministre irlandais des Affaires européennes, Thomas Byrne.

Quelque 170 millions de personnes dans l'UE (soit 46% de la population adulte) auront été vaccinées au 30 mai, selon la Commission européenne, qui vise un taux de 70% d'ici fin juillet.

Plan d'action sur le climat

Les dirigeants ont également présenté leurs positions sur le futur plan d'action climatique que proposera mi-juillet la Commission en vue d'atteindre la neutralité carbone du continent à horizon 2050.

Les Vingt-Sept s'étaient accordés en décembre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'UE d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990. Ils veulent désormais fournir à la Commission des lignes directrices concrètes pour y parvenir.

Les conclusions du sommet devraient rester "concises et générales", faute de disposer d'études d'impact, "mais ce débat montrera à la Commission où se situent les Etats" par rapport au système répartissant entre les pays les efforts de réduction des émissions, souligne un diplomate.

Ce système comprend des secteurs (transports, bâtiments, agriculture, gestion des déchets...) actuellement exclus du marché des droits d'émissions carbone (ETS), lequel reste réservé aux entreprises de l'énergie et de l'industrie.

"Hautement sensible"

"L'Autriche soutient des objectifs ambitieux, mais nous voulons que chaque Etat membre fasse sa part", a observé mardi matin le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui a rappelé - comme le Luxembourg - sa farouche opposition au nucléaire.

Concernant les réductions d'émissions, "il s'agit d'un jeu à somme nulle, puisqu'il faut partager entre nous un effort donné. Si je diminue mon effort, on augmente celui d'un autre", commente un diplomate.

Le débat porte notamment sur les critères de cette répartition: doit-elle se fonder sur le PIB, alors que les pays les plus développés ont déjà massivement sabré leurs émissions et que les moins favorisés, dépendants d'énergies fossiles et de secteurs polluants, manquent de moyens pour investir ?

"On peut élaborer un nouveau mécanisme visant à créer un marché d'émissions pour le bâtiment ou les transports, mais on ne gère pas un prix carbone pour le transport routier comme pour une usine (...) Certains Etats ont commencé à le faire, d'autres sont radicalement contre, d'autres s'interrogent sur la solidarité du dispositif", selon une source diplomatique.

Imposer des droits d'émission ou de nouvelles restrictions au transport routier et aérien, ou encore au fret maritime, "ce sont des questions hautement sensibles et on ne peut pas avoir un accord écrit là-dessus avant que la Commission n'avance ses propositions, c'est trop technique", abonde un autre diplomate.

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Haïti: 18 pays se sont engagés à déployer des forces anti-gangs

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La nouvelle force internationale a pour but d'aider la police haïtienne à restaurer l'ordre et la sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/ODELYN JOSEPH)

Dix-huit pays se sont dit prêts à déployer des forces de sécurité à Haïti, a indiqué vendredi le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA). Cette nouvelle opération anti-gang doit remplacer la mission multinationale actuelle de l'ONU.

"Dix-huit pays se sont engagés à fournir des forces de sécurité. Le point-clé est qu'ils travaillent tous ensemble, selon les mêmes régulations. C'est pourquoi le processus de constitution de cette nouvelle force est si long", a expliqué lors d'un échange avec la presse Albert Ramdin.

La force de sécurité sera constituée de 5500 soldats, a-t-il ajouté, conformément à la feuille de route élaborée sous la direction des États-Unis. Le chef de l'OEA s'est rendu cette semaine à Haïti, où la situation est "grave".

Déploiement par étapes

Les bandes criminelles commettent meurtres, viols, pillages et enlèvements, dans un contexte d'instabilité politique chronique dans ce pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques.

Haïti n'a pas organisé d'élections en neuf ans et est actuellement dirigé par des autorités de transition, qui ont récemment annoncé l'organisation d'élections législatives et présidentielle à l'été 2026.

"Nous ne pouvions pas nous déplacer partout, mais le seul fait que j'ai pu me rendre à Port-au-Prince montre que le gouvernement est toujours en place et aux commandes", a précisé Albert Ramdin.

Le déploiement se fera par étapes. Un millier d'agents de sécurité devraient partir en janvier "si tout va bien", a-t-il ajouté. Et la moitié des effectifs seront déployés d'ici au 1er avril 2026, date à laquelle "le bureau des Nations unies sera créé".

Des pays africains seront particulièrement investis, aux côtés du Sri Lanka et du Bangladesh. Certains pays d'Amérique latine ont également fait part de leur volonté de contribuer.

Le Kenya a déployé lundi une centaine de policiers supplémentaires à Haïti dans le cadre de la mission internationale contre les gangs, dont les résultats restent très mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Odermatt pour une place dans le top 50

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Marco Odermatt espère reproduire le même geste que l'an dernier à Val d'Isère (© KEYSTONE/AP/MARCO TROVATI)

Vainqueur à Beaver Creek, Marco Odermatt a lavé l'affront de sa sortie de piste à Copper Mountain. Et à Val d'Isère samedi lors du géant, il part favori pour une 50e victoire.

Quadruple tenant du titre sur la Face de Bellevarde, le leader de la Coupe du monde peut en outre égaler Alberto Tomba samedi en cas de victoire. Il n'y aurait alors plus que trois hommes devant lui: Hermann Maier (54), Marcel Hirscher (67) et Ingemar Stenmark (86). Un 29e succès dans la discipline lui permettrait de se rapprocher d'Hirscher et ses 31 victoires. Stenmark en est lui à 46.

Habituellement injouable sur cette pente, "Super Marco" avait dû s'employer l'année passée pour conserver 0''08 d'avance sur Patrick Feurstein. Et on l'a vu à Beaver Creek, le Nidwaldien peut parfois avoir un peu moins de marge sur ses adversaires selon la tenue de la piste.

Luca Aerni se rappellera que c'est là qu'il avait obtenu son meilleur résultat dans la discipline l'an dernier en finissant 4e à seulement 0''23 d'Odermatt au prix d'une fantastique remontée en deuxième manche où il avait relégué le patron du ski mondial à plus de trois secondes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

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L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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