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International

Les actionnaires de Telecom Italia opposés aux primes du PDG

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La nouvelle politique de rémunération des dirigeants de Telecom Italia a été sèchement rejetée par ses actionnaires en assemblée générale, malgré l'abstention de Vivendi, le principal d'entre eux. (archives) (© KEYSTONE/EPA/DANIEL DAL ZENNARO)

Les actionnaires de Telecom Italia (TIM), réunis en assemblée générale, ont désapprouvé jeudi la nouvelle politique de rémunération des dirigeants, dont le PDG Pietro Labriola, qui avait été vertement critiquée par Vivendi, son premier actionnaire.

Seulement 42,5% du capital représenté à l'assemblée a voté en faveur du nouveau mécanisme des primes pour les années 2023-2025, selon un communiqué du groupe. 10,6% des votes ont été défavorables et 46,8% des actionnaires se sont abstenus, dont Vivendi.

Le géant français des médias fait ainsi monter la pression sur le conseil d'administration de TIM, qui devra examiner lors de sa prochaine réunion prévue le 4 mai les deux nouvelles offres améliorées reçues pour acquérir son réseau fixe.

Les deux offres concurrentes, soumises par la Caisse des dépôts italienne (CDP), associée au fonds d'investissement Macquarie, et le fonds d'investissement américain KKR, ont été jugées largement insuffisantes par Vivendi.

La CDP a proposé 19,3 milliards d'euros contre environ 18 milliards d'euros lors de sa première offre, alors que KKR a fait une proposition de 21 milliards d'euros, après 20 milliards auparavant, selon une source proche du dossier.

Ces offres restent ainsi très éloignées des attentes de Vivendi, qui a estimé la valeur du réseau à 31 milliards d'euros (presque autant en francs).

Quant à la politique de rémunération, Vivendi avait déploré la semaine dernière "le manque de transparence" concernant la "méthode et le bien-fondé" des nouveaux objectifs d'incitation.

Dans des questions adressées au conseil d'administration de TIM, le groupe français réclamait des mécanismes incitant les dirigeants à "surperformer" et ne pas se contenter "d'une performance moyenne".

Selon la nouvelle politique de rémunération approuvée en mars par le conseil d'administration, Pietro Labriola aurait droit à une rémunération fixe de 1,4 million d'euros et une partie variable du même montant s'il atteint tous les objectifs financiers fixés pour 2023.

Vivendi, qui détient 23,75% de Telecom Italia, ne siège plus au conseil d'administration du groupe italien depuis la démission de cette instance en janvier de son président du directoire, Arnaud de Puyfontaine.

L'assemblée générale a également rejeté les deux candidats qui se présentaient pour succéder au représentant de Vivendi au sein du conseil d'administration.

Ces candidats étaient Paola Bruno, proposée par Assogestioni, qui regroupe des investisseurs institutionnels italiens, et Franco Lombardi, président d'Asati, l'association des petits actionnaires de TIM. Sur ce point aussi, Vivendi s'est abstenu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Le Real Madrid ne meurt jamais

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Joselu: un doublé qui envoit le Real à Wembley. (© KEYSTONE/AP/Jose Breton)

Le Real Madrid ne meurt jamais ! Mené au score jusqu’à la 88e minute devant le Bayern, il s’est qualifié pour la finale de la Ligue des Champions grâce à un doublé de Joselu (88e et 91e).

Le joker de 34 ans envoie donc le Real Madrid pour une 18e finale de la Ligue des Champions. Le 1er juin à Wembley, les Madrilènes affronteront le Borussia Dortmund avec l’ambition de fêter un 15e sacre. Ils l’aborderont bien sûr avec les faveurs du pronostic, portés aussi par cette intime conviction que rien, vraiment rien, ne peut les ébranler.

Le Real Madrid a toutefois bénéficié d’un coup de pouce du malheureux Manuel Neuer pour revenir dans le match. Extraordinaire pendant 88 minutes, le portier du Bayern a relâché une frappe anodine de Vinicus dans les pieds de Joselu. Revenu de nulle part à cause de cette funeste erreur de l’homme qui avait fait longtemps leur désespoir, le Real forçait la décision trois minutes plus tard avec un centre parfait d’Antonio Rüdiger pour Joselu. Ce but était tout d’abord annulé pour hors jeu avant que la VAR ne l’accorde.

Malgré un Vinicus intenable sur son flanc gauche et une emprise presque totale sur le jeu, le Real s’est vraiment retrouvé au bord de l’abîme. Le Bayern avait pris l’avantage à la 68e par Alphonso Davies. Décalé par Harry Kane sur le côté gauche, le Canadien a fixé Rüdiger avant d’armer une frappe du droit imparable. Avec un Neuer qui multipliait les arrêts, les Bavarois pensaient tenir leur os. Signer l’exploit à Madrid pour, à la fois, sauver une saison domestique bien terne et, surtout, pour ne pas laisser seul le Borussia Dortmund sous les feux de la rampe le 1er juin à Wembley.

Le sort est particulièrement cruel pour Manuel Neuer. Pendant 88 minutes, le capitaine avait retrouvé la flamme de ses grands jours. Il n’avait sans doute jamais évolué à un tel niveau depuis des mois, des années même. Jusqu’à ce ballon relâché de la 88e minute. Cette bourde risque bien de relancer le débat sur la pertinence de le titulariser lors du prochain Euro.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Une deuxième chance pour la Fiorentina

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La joie de Nicolas Gonzalez au coup de sifflet final: la Fiorentina est à nouveau en finale de la Conference League. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

La Fiorentina jouera à nouveau la finale de la Conférence League. Les Italiens se sont qualifiés grâce à leur nul 1-1 à Bruges après avoir enlevé 3-2 le match aller.

Les "bourreaux" du FC Bâle de l’an dernier ont dû attendre la 84e minute et un penalty transformé par l’Argentin Lucas Beltran pour forcer la décision. Les Belges avaient ouvert le score à la 20e par leur capitaine Hans Vanaken.

Les Florentins méritent leur qualification dans la mesure où leur emprise fut très marquée après le repos. Mais ils peuvent aussi remercier leur gardien Pietro Terracciano, auteur d’une parade décisive dans le temps additionnel sur une tête de Vanaken.

En finale le 29 mai au stade du AEK Athènes, la Fiorentina affrontera le vainqueur de la confrontation entre Olympiakos et Aston Villa. Les Grecs ont gagné 4-2 le match aller. Les Italiens auront à c½ur d’effacer leur défaite face à West Ham lors de la finale 2023.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Climeworks inaugure une seconde usine de captage de CO2 en Islande

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La première usine de Climeworks en Islande, baptisée Orca. La seconde usine dévoilée mercredi, Mammoth, permettra de capter bien plus de CO2 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks. Elle décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.

Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.

Entourés par des montagnes, douze conteneurs ont commencé ces derniers jours à ventiler de l'air pour en extraire le CO2 grâce à un procédé chimique, alimenté par la chaleur issue de la centrale géothermique voisine ON Power.

D'ici la fin de l'année, 72 unités seront installées autour de l'usine qui compresse ensuite le gaz et le dissout dans de l'eau avant de l'injecter sous terre. A 700 mètres profondeur, au contact du basalte, roche volcanique poreuse riche en calcium et magnésium, le CO2 met environ deux ans à se minéraliser et est ainsi stocké durablement, selon un procédé mis au point par la société islandaise Carbfix.

36'000 tonnes de CO2 par an

Quelque 10'000 tonnes de CO2 étaient jusqu'ici captées puis stockées par an dans le monde, dont 4000 par Orca et le reste principalement par des unités pilote expérimentales. Une fois pleinement opérationnelle, Mammoth permettra d'en absorber 36'000 tonnes par an.

"Nous sommes passés de quelques milligrammes de CO2 captés dans notre laboratoire il y a 15 ans à quelques kilos, puis des tonnes et des milliers de tonnes", se réjouit Jan Wurzbacher, fondateur et codirigeant de Climeworks. D'ici 2030, l'entreprise vise une capacité de plusieurs millions de tonnes et entrevoit le milliard pour 2050.

Une vingtaine d'autres projets développés par Climeworks et d'autres start-up devraient permettre d'atteindre les 10 millions de tonnes d'ici 2030. A comparer aux 40 milliards de tonnes émises l'année dernière dans le monde.

Crédit carbone

Ces usines énergivores se distinguent de celles qui captent le CO2, plus concentré, à la sortie d'infrastructures industrielles ou énergétiques mais aussi de celles qui réutilisent ce gaz au lieu de le stocker.

Pour chaque tonne de CO2 stockée, Climeworks peut ainsi générer un crédit carbone qui permet à ses clients (Lego, Microsoft, H&M, Swiss Re, JP Morgan Chase, Lufthansa...) de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ces technologies sont reconnues par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) comme une solution pour éliminer du CO2 de l'atmosphère mais ne sont pas encore très intégrées aux scénarios de réductions des émissions tant leur développement, extrêmement couteux, est encore au stade embryonnaire avec des financements publics limités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Avoirs en Russie: Raiffeisen renonce à un accord controversé

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Plus de deux ans après l'invasion de l'Ukraine, l'autrichien Raiffeisen demeure la plus grande banque occidentale opérant en Russie. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

La banque autrichienne Raiffeisenbank (RBI) a annoncé mercredi abandonner son montage complexe impliquant l'oligarque russe Oleg Deripaska, visé par des sanctions occidentales, pour récupérer des avoirs gelés en Russie, face aux réticences notamment américaines.

"La banque a décidé de renoncer à la transaction par mesure de précaution", a déclaré RBI dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son conseil d'administration, expliquant "ne pas avoir obtenu le soutien nécessaire lors de récents entretiens avec les autorités compétentes".

Il y a plus d'un an, elle avait annoncé vouloir "vendre ou scinder" sa filiale russe. Puis en décembre, elle avait dit vouloir racheter les parts dans l'entreprise autrichienne de construction Strabag à une entité contrôlée à l'époque par Oleg Deripaska et depuis cédée.

Encore active en Russie

La filiale russe de RBI devait acquérir ces actions pour une valeur de plus d'un milliard d'euros puis rapatrier les avoirs vers la maison mère en Autriche sous forme de dividendes en nature.

L'opération était vue d'un mauvais oeil par le Trésor américain, dont une haute responsable était venue à Vienne en mars.

La semaine dernière, le PDG de RBI Johann Strobl avait affirmé que le projet serait annulé s'il existait "un risque de sanctions ou d'autres conséquences négatives de la part de l'une des autorités concernées".

Plus de deux ans après l'invasion de l'Ukraine, Raiffeisen demeure la plus grande banque occidentale opérant en Russie, malgré les appels de la Banque centrale européenne (BCE) à quitter le pays, parlant d'un risque peu contrôlable.

Raiffeisen y est présente depuis 1996 et emploie plus de 9.000 personnes, selon son rapport financier de 2023.

Elle affirme y réduire progressivement ses activités, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé en 2022 le maintien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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