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Économie

Les Bourses encore instables après la panique de la veille

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Wall Street a ouvert sur un rebond mardi. (archive) (© KEYSTONE/AP/Richard Drew)

Les Bourses mondiales tentaient de se stabiliser mardi après-midi après deux séances d'affolement qui ont vu les indices boursiers chuter, inquiets d'une possible récession aux Etats-Unis.

Les marchés se tempéraient après l'anxiété générée par la publication vendredi d'un rapport sur l'emploi aux États-Unis, qui a montré une augmentation du chômage plus importante que prévu par les analystes et a ressuscité les craintes de récession du pays.

Après les hausses de taux d'intérêt directeurs effectuées par la banque centrale américaine pour lutter contre l'inflation, un ralentissement de l'économie américaine était à prévoir. Mais il n'a été que léger - le PIB américain continuant de croître -, ce qui a fait espérer aux investisseurs un scénario "boucle d'or" avec une inflation qui revient sous contrôle et une économie qui reste solide.

"Confrontés à la réalité de chiffres plus faibles", les marchés mondiaux "ont pris peur", observe Gregor M.A. Hirt, directeur de la gestion multi-actifs d'Allianz Global Investors.

"Cette situation survient dans un contexte de ralentissement général du secteur technologique, un phénomène que le resserrement des taux de la Banque du Japon n'a rien fait pour atténuer", rappelle-t-il.

Mardi, les marchés connaissaient une accalmie et les investisseurs jaugent l'état des indicateurs macroéconomiques avant de prendre de nouvelles décisions.

Wall Street a ouvert sur un rebond: vers 15h55 (heure de Paris), le Nasdaq gagnait 0,66%, le S&P 500 0,96%, et le Dow Jones 0,82%.

Les Bourses européennes ont aussi tenté un rebond à l'ouverture mais il s'est essoufflé et vers 15h50, Paris perdait 0,50%, Milan 0,73%. Francfort (+0,01%) et Londres (+0,05%) étaient stables.

A Tokyo, l'indice boursier principal, le Nikkei, s'est envolé mardi de 10,23% au lendemain d'une chute de 12,4%, sa pire dégringolade en nombre de points de son histoire.

"Le changement de tendance" observé sur les marchés "semble coïncider avec les commentaires d'Austan Goolsbee", le président de la Réserve fédérale de Chicago, qui a déclaré à CNBC la veille que les données sur l'emploi "ne ressemblaient pas pour le moment à une récession" et que la Fed "pouvait attendre d'autres données avant la réunion de septembre", soulignent les analystes de Deutsche Bank.

Par ailleurs, l'activité dans les services aux États-Unis est repartie en croissance au mois de juillet, selon un indicateur publié lundi et cette donnée "pourrait bien avoir également contribué à persuader les marchés que le rapport sur l'emploi n'est pas si mauvais que ce qu'ils craignaient", ont-ils poursuivi.

Sur le marché des changes, vers 15h50 le billet vert gagnait 0,25% par rapport à l'euro, à 1,0924 dollar pour un euro. Il prenait 0,64% vis-à-vis de la devise britannique, à 1,2695 dollar pour une livre sterling.

Du côté des cours du pétrole, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,18% à 76,16 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, cédait 0,29%, à 72,73 dollars.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts de l'État américain à dix ans évoluait à 3,82%, contre 3,79% lundi. L'allemand à même échéance était à 2,15% contre 2,19%.

Le bitcoin regagnait aussi du terrain (+0,59%) et s'échangeait pour 54.714 dollars.

Bayer dans le rouge

Le géant allemand de pharmacie et d'agrochimie Bayer, qui accumule les problèmes depuis le rachat de Monsanto, a fait état mardi pour le deuxième trimestre d'une perte nette de 34 millions d'euros, plombé par sa division agrochimie.

Son action perdait 3,56% à Francfort.

Caterpillar fait mieux que prévu

Le groupe américain Caterpillar a dépassé les attentes au deuxième trimestre en terme de bénéfice net hors éléments exceptionnels, indicateur favori des marchés, malgré une baisse des volumes qu'une hausse des prix n'est pas parvenue à compenser. Son action progressait de 0,50% à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Culture

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile

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Un nouveau Centre culturel pourrait voir le jour à Verbier (VS). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.

L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.

Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.

Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".

Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Poste distribue plus de 23 millions de colis

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La Poste croule sous les paquets entre le Black Friday et Noël. Et ce n'est pas fini: elle soutient l'action "2x Noël" entre Noël et Nouvel An (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Poste a trié et distribué 23 millions de colis entre le Black Friday, fin novembre, et Noël. C'est 3,1% de plus que l'année précédente, a indiqué lundi le géant jaune dans un communiqué.

Le pic d’activité a été enregistré le 2 décembre. Ce jour-là, les employés de la Poste ont traité 1,3 million de paquets, un chiffre jamais atteint auparavant en une seule journée. Le nouveau directeur général Pascal Grieder a remercié le personnel pour "cette prouesse".

Pour faire face à la hausse du volume des colis résultant de l'augmentation du commerce en ligne, la Poste prévoit de moderniser ses centres colis nationaux à Härkingen (SO), Daillens (VD) et Frauenfeld (TG).

Pour maintenir ses capacités de tri pendant les travaux, elle va construire un centre colis régional supplémentaire à Frauenfeld dès le premier semestre 2026. La mise en service est prévue avant Noël 2029, juste à côté de l’actuel centre colis national. Environ 200 nouveaux emplois seront créés.

La Poste installera également l'année prochaine une machine supplémentaire de tri des colis dans son centre colis régional Urdorf (ZH). Avec une quarantaine de nouveaux emplois à la clé. Au total, la Poste trie les paquets sur quatorze sites à travers la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Budget 2026: loi spéciale pour reconduire temporairement le budget

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Les députés français ont adopté mardi dernier à l'unanimité le projet de loi spéciale permettant de financer provisoirement l'Etat. Cette loi devait être promulguée avant le 1er janvier (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en bonne et due forme pour 2026. Cet outil législatif avait déjà été utilisé l'an dernier après la censure du gouvernement Barnier.

La loi a été promulguée samedi dans le Journal officiel. Elle permet de financer provisoirement l'Etat en 2026 avant la reprise en janvier des débats au Parlement autour de la loi de finances. Elle reconduit temporairement le budget de 2025.

Cette loi garantit la possibilité d'emprunter et limite les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables pour poursuivre l'exercice des services publics. Elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense.

Contrairement aux Etats-Unis, la loi spéciale en France permet d'éviter une paralysie budgétaire: les fonctionnaires sont payés, les retraites versées, les soins remboursés.

Déjà l'an dernier, la France y avait recouru après la chute en décembre 2024 du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier. Il avait fallu attendre février 2025 pour que les textes budgétaires soient approuvés par le Parlement.

Mettre de côté les calculs politiques

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, pressé dans son camp de recourir à l'article 49.3, s'est dit mardi "persuadé" de parvenir à un accord au Parlement sur une loi de finances. "Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi", a-t-il estimé.

Le dialogue privilégié engagé par Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l'adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions du gouvernement notamment sur les retraites. Mais les profondes divergences entre l'Assemblée nationale et le Sénat, hostile à tout impôt supplémentaire, ont empêché l'approbation du texte budgétaire sur le financement de l'Etat.

Les parlementaires se retrouveront en début d'année pour de nouvelles joutes sur ce texte. La France est confrontée à un endettement croissant et les discussions n'ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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